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    Le Rajasthan est un des états indiens les plus visités. Il se situe au nord-ouest de l'Inde. Cette vaste région, située entre le Pakistan à l'ouest et la région de Delhi à l'est, a une histoire et un patrimoine très riche. Le Rajasthan a longtemps été composé de multiples royaumes et principautés, dirigées par les princes rajputs. Seul les empereurs moghols et plus tard les britanniques ont réussi momentanément à unir les clans rajputs pour former une seule entité. 

    Notre destination du jour est la petite ville fortifiée de Mandawa, construite au milieu du désert. Sur la route, nous faisons quelques arrêts pour nous dégourdir les jambes et permettre au chauffeur du car de se reposer. Nous faisons connaissance avec nos premières vaches indiennes. Ici on en voit partout, que ce soit à la campagne ou en ville. Le buffle domestique est également un bovin assez commun en Inde. Il est utilisé comme animal de trait et de labour, ainsi que pour son lait.

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    Avec la mécanisation, buffles, bœufs et dromadaires sont de moins en moins utilisés. Voici quelques exemples de moyens de transports rencontrés entre Delhi et Mandawa. Lors d'un voyage en Inde il est conseillé de circuler en car de tourisme ou de louer une voiture avec chauffeur. En effet les routes sont assez mauvaises, le code de la route est peu respecté et la cohabitation entre les différents véhicules motorisés et les attelages à traction animale est plutôt chaotique.

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

      

    Les arbres dans cette région sont assez chétifs, à cause du climat aride. Les habitants utilisent beaucoup la bouse de vache séchée, comme combustible et pour construire les bâtiments. La brique est un autre matériau de construction très répandu, aussi fabriqué localement.

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

      

    Les habitants du Rajasthan sont très accueillants, et à l'époque étaient souvent fiers de poser pour les photos. Généralement ils étaient demandeurs, parfois en échange d'une petite pièce. Cela nous fait des souvenirs de ces belles rencontres. Je ne sais pas si leur attrait pour les photos a changé avec le développement des smartphones.

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan 

     

    La ville de Mandawa était située sur la route des caravanes. Elle est connue pour son fort, transformé en hôtel, et ses havelî, de riches demeures qui appartenaient à des marchands. Beaucoup sont décorées de fresques représentant personnages, divinités, animaux, fleurs ou scènes de la vie quotidienne. Les intérieurs sont également magnifiques. Depuis notre voyage dans les années 1990, plusieurs d'entre eux ont été restaurés.

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    La visite de la ville nous permet aussi de découvrir la vie quotidienne des habitants : les échoppes des artisans, le transports de marchandises, le marché… Les dromadaires étaient utilisés à des tâches diverses. Ce sont des animaux tout à fait adaptés aux déplacements dans les régions arides, ils sont endurants et peu exigeants au niveau de la nourriture. Cependant, l'amélioration du réseau routier ces dernières décennies a conduit peu à peu à l'abandon du dromadaire comme moyen de transport. Les éleveurs de ces camélidés essaient de se reconvertir dans la production de lait de chamelle, afin de conserver leurs traditions et leur mode de vie.

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    C'est à dos de dromadaire que nous terminons l'après-midi, pour une petite excursion dans le désert. Les animaux et leurs guides sont très sympathiques. Le désert est parsemé d'arbustes qui semble être taillés plus ou moins régulièrement, peut-être pour servir de fourrage aux chèvres. La vie de certains habitants du désert est très précaire.

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    De retour à l'hôtel, nous assistons à une soirée folklorique, animées par des musiciens rajputs, dont j'ai assez peu de souvenirs à part quelques images.

    28 février 1992 : Mandawa, aux portes du Rajasthan

     

    On se retrouve bientôt pour la suite du voyage et la découverte de la ville de Bikaner, toujours au Rajasthan.


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    Il y a tout juste 30 ans de cela, en 1992, nous partions en Inde pour un voyage de fin d'études. L'an dernier, pendant un des confinements dû à la crise sanitaire, un peu en manque de voyage, j'ai entrepris de scanner les négatifs de ce séjour. Nous voilà donc parti pour ce pays fascinant par son histoire et sa culture.

    Première étape : la ville de Delhi, dont la partie plus récente, bâtie par les britanniques au début du XXe siècle, constitue la capitale de l'Inde, sous le nom de New Delhi.

    Même si la majorité des habitants de Delhi est de religion hindouiste, la grande mosquée de Delhi est une des plus importante du pays. Elle fut construite au XVIIe siècle par le cinquième empereur moghol, Shâh Jahân, celui-là même qui fit construire le Taj Mahal
     

    La mosquée de Delhi

     

    27 février 1992 : arrivée à Delhi

     

    Mosquée de Delhi

     

    La mosquée de Delhi

     

    Depuis la cour de la mosquée, dont le sol est surélevé par rapport à la ville, on aperçoit au loin le Fort Rouge (forteresse également construite par Shâh Jahân), et plus près l'animation des rues jouxtant la mosquée. A l'époque, la circulation automobile était déjà importante. Cela ne s'est pas amélioré depuis. De nos jours la capitale de l'Inde est une des villes les plus polluée au monde.

    27 février 1992 : arrivée à Delhi

     

    27 février 1992 : arrivée à Delhi

     

    27 février 1992 : arrivée à Delhi

     

    Après la mosquée, nous visitons un autre site de première importance à Delhi, le tombeau de Humâyûn, deuxième empereur moghol, décédé en 1556. Inspiré de l'architecture persane, c'est le premier mausolée de ce type en Inde. Il abrite, outre la dépouille de l'empereur Humâyûn, les sépultures de 150 membres de sa famille. Ce mausolée-jardin construit en grès rouge est le précurseur de bien d'autres tombes de la dynastie moghole. L'architecture moghole atteindra son apogée un siècle plus tard avec le Taj Mahal.

    Le tombeau de Humayun

     

    Le tombeau de Humayun

     

    27 février 1992 : arrivée à Delhi

     

    Le complexe abrite bien d'autres tombeaux plus modestes, où sont inhumées des personnes proches du pouvoir de l'époque, comme le tombeau de Isa Khan, visible ci-dessous, qui est un peu plus ancien que le tombeau de Humâyûn.
     

    Près du tombeau de Humayun

     

    27 février 1992 : arrivée à Delhi

     

    En route pour le prochain site, nous apercevons ce petit bâtiment richement coloré, probablement un temple hindou. Bizarrement aucun temple hindou ne figurait à notre programme à Delhi. C'est vrai que nous n'y avons passé qu'une journée, et que l'histoire de la région fut marquée par de nombreuses conquêtes musulmanes, durant lesquelles les temples hindous étaient systématiquement détruits. Les grands temples hindous de la capitale indienne semblent être de construction assez récente.
     

    27 février 1992 : arrivée à Delhi

     

    Nous terminons notre première journée en Inde par un des plus hauts minarets du monde, Qûtb Minâr.  Ce minaret mesure 72,5 m de haut. Il date des débuts de l'islam en Inde : il fut construit en plusieurs étape, entre 1192 et 1368, du temps des premiers sultans de Delhi. Autour du minaret, on peut admirer d'autres constructions dont les restes d'une mosquée. Une partie des pierres et des décors utilisés provient de la destruction de temples hindous ou jaïns par les envahisseurs musulmans.

    27 février 1992 : arrivée à Delhi

     

    27 février 1992 : arrivée à Delhi

     

    27 février 1992 : arrivée à Delhi

     

    27 février 1992 : arrivée à Delhi

     

    27 février 1992 : arrivée à Delhi

     

    27 février 1992 : arrivée à Delhi

     

    La visite de ces différents sites historiques, généralement situés au milieu de parcs et de jardins, permet de s'achaper un peu de la cohue des rues de la capitale indienne. C'est là que l'on a le plus de chance de rencontrer quelques membres de la faune locale. Les photos ne sont pas extraordinaires, à l'époque nous n'avions pas d'auto-focus, de mode rafale ni de gros téléobjectif, et il fallait économiser la pellicule ! Voici quelques unes de nos rencontres, au hasard de nos visites à Delhi.

    Les Corbeaux familiers (Corvus splendens) sont des corvidés bicolores (on ne le voit pas très bien sur la photo), dans les tons gris et noirs un peu comme la Corneille mantelée. Ils sont communs dans tout le sous-continent indien. Comme tous les oiseaux, le Corbeau familier aime se baigner.

    27 février 1992 : arrivée à Delhi

     

    Les écureuils sont nombreux dans les parcs de Delhi. Ce sont de petits écureuils à rayures, qui ressemblent assez aux "Chipmunks" d'Amérique du Nord, mais ils appartiennent à un autre genre, celui des écureuils palmistes. Ici ce sont probablement des Funambules à cinq raies claires (Funambulus pennantii). Cet écureuil a été introduit entre autre en Australie, en Israël et en Guadeloupe, où pour l'instant il ne semble pas poser de problème pour la faune locale.

    27 février 1992 : arrivée à Delhi

     

    En 1992, la Perruche à collier (Psittacula krameri) ne faisait pas encore vraiment partie de l'avifaune de France métropolitaine. Les observer à Delhi était pour nous une nouveauté, on ne se doutait pas que 20 ans plus tard on en croiserait dans presque tous les parcs parisiens ! La Perruche à collier est commune dans tout le sous-continent indien, y compris sur les contreforts de l'Himalaya, jusqu'à 1 600 m d'altitude.

    Perruche à collier - Delhi

     

    Dernière vue de Delhi avant de partir pour le Rajasthan : le Secretariat building, qui abrite une partie du gouvernement et des administrations de la république de l'Inde.

    Secretariat building - Delhi

     

    Alors que j'écris ces lignes, j'ai une pensée particulière pour les habitants des régions que nous avions visitées, actuellement confrontés à une canicule sans précédent. Espérons qu'enfin les gouvernements du monde entier auront le courage de prendre de vraies mesures contre le réchauffement climatique…


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  • Le parc du Marquenterre est une réserve ornithologique située sur la côte nord de la baie de Somme. Il est géré par le conservatoire du littoral. En toute saison on est sûr d'y faire de belles observations : halte migratoire au printemps et à l'automne pour de nombreuses espèces, site d'hivernage en particulier pour les canards, reposoir à marée haute pour les espèces qui se nourrissent dans la baie…

    Lors de notre visite en février 2021, nous avons été accueillis, presque au début du parcours, par une troupe de Spatules blanches (Platalea leucorodia). Cet oiseau est une des espèces emblématiques de la réserve. En effet, l'espèce, autrefois assez rare en Picardie, s'est installée au parc du Marquenterre au milieu des années 1970 et s'y reproduit depuis 1994. Cette première colonie picarde s'est rapidement agrandie, passant de 6 nids en 2000 à une soixantaine en 2011. Depuis, les spatules nichent aussi sur quelques autres sites de la baie de Somme. Février, c'est encore un peu tôt pour les observer sur les nids. L'après-midi était consacrée au repos et aux soins du plumage.

    Février au parc du Marquenterre

     

    Fin février, les oies qui hivernent en Europe de l'Ouest sont pour la plupart déjà en route pour leur site de nidification au nord de l'Europe. Quelques retardataires profitent encore des prairies de la réserve. Ci-dessous une Oie rieuse (Anser albifrons). On la différencie de l'Oie cendrée grâce au blanc à la racine du bec et aux rayures noires bien marquées sur le dessous.

    Février au parc du Marquenterre

     

    Réintroduite au parc du Marquenterre dans les années 1980 à partir d'oiseau captifs, la Cigogne blanche (Ciconia ciconia) y niche régulièrement depuis le milieu des années 1990. Actuellement la plupart des couples nicheurs sont issus d'oiseaux sauvages, soit nés sur place soit provenant d'autres régions comme la Belgique ou la Normandie.

    Février au parc du Marquenterre

     

    C'est surtout les canards que nous avons pu observer en quantité et en variété lors de cet après-midi au parc du Marquenterre. A la fin de l'hiver, les mâles des différentes espèces ont revêtu leur plumage nuptial, et la plupart d'entre eux ne sont pas encore repartis vers le nord pour se reproduire. 

    Le Canard pilet (Anas acuta) est un canard fin et élégant, à la queue effilée surtout chez le mâle. Ce dernier a la tête brun-chocolat, le cou et la poitrine blanche, tandis que le reste du plumage est dans les tons gris. Les Canards pilets sont nombreux à hiverner sur le littoral picard, nous en avons aussi observé à la réserve de Grand-Laviers.

    Février au parc du Marquenterre

     

    Février au parc du Marquenterre

     

    Février au parc du Marquenterre

     

    Les Sarcelles d'hiver (Anas crecca) étaient aussi présentes en nombre. Ici un mâle, représentant de la plus petite espèce de canard européen, qui nous fait une démonstration de son beau plumage.

    Février au parc du Marquenterre

     

    Le Canard siffleur (Mareca penelope) est observé en Picardie surtout en période hivernale (que ce soit en baie de Somme ou plus loin dans les terres, jusque dans l'Aisne) . En effet il se reproduit essentiellement en Europe du Nord. J'avais d'ailleurs eu l'occasion d'en observer en Islande. Le mâle est inconfondable parmi les canards observables en Europe : la tête rousse, traversée par une bande jaune en son sommet, et la poitrine rosée, contrastent avec le reste du corps qui est dans les tons gris.

    Février au parc du Marquenterre

     

    Cet après-midi là, nous nous sommes surtout attardés sur les Canards souchets (Spatula clypeata). En effet, si nous avions déjà par le passé observé ce canard au bec si particulier, en forme de spatule, nous n'en avions jamais photographié dans de bonnes conditions. Ici ils étaient un peu loin, sur un plan d'eau assez agité, mais en recadrant les photos le résultat n'est pas trop mal. En vol, sur l'eau, tout seul, en couple, en train de faire des grimaces ou avec une attitude plus conventionnelle, je vous laisse les découvrir.

    Février au parc du Marquenterre

     

    Février au parc du Marquenterre

     

    Février au parc du Marquenterre

     

    Février au parc du Marquenterre 

     

    Février au parc du Marquenterre

     

    Février au parc du Marquenterre

     

    Février au parc du Marquenterre

     

    Février au parc du Marquenterre

     

    Sur la fin du parcours, nous avons fait d'autres belles rencontres : un joli couple de Cygnes tuberculés (Cygnus olor), des Faisans de Colchide (Phasianus colchicus) et enfin les Cygnes chanteurs (Cygnus cygnus) qui vivent là à l'année (ce sont des rescapés d'un sauvetage il me semble).

    Février au parc du Marquenterre

     

    Février au parc du Marquenterre

     

    Février au parc du Marquenterre

     

    Ici se termine cette série de balades dans les Hauts-de-France en hiver. J'espère que ça vous aura donné des idées de sorties si vous vous aventurez jusqu'ici. A bientôt pour de nouvelles découvertes.

     


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    La ville de Provins se trouve à l'est du département de la Seine-et-Marne, à 77 km de Paris et à environ 80 km de chez nous dans le sud de l'Aisne. Dès l'époque gallo-romaine, la ville acquiert une certaine importance puisqu'elle se situait au carrefour de la route de Soissons à Troyes et de celle allant vers Sens. C'est au Moyen-Âge que Provins atteint son apogée comme capitale des comtes de Champagne et comme site commercial incontournable de la région avec les foires de Champagne. Ce passé médiéval prestigieux a valu à Provins d'être classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

    La tour César est un des monuments les plus célèbres de Provins. Ce bâtiment à usage essentiellement militaire possède une architecture étonnante, puisqu'il s'agit du seul donjon octogonal à base carrée connu. Elevée au XIIe siècle sur une motte artificielle, la tour César a subi plusieurs modifications au cours des siècles : la charpente et la toiture ont été rajoutées au XVIe et XVIIe siècle, tandis que les murailles à la base de l'édifice ont été construites par les anglais durant la guerre de Cent Ans. Sur la première photo, on aperçoit le pignon de la plus ancienne maison de Provins, la maison romane, qui abrite le musée du Provinois.

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

      

    La cité médiévale de Provins

     

    Les rues de Provins regorgent d'anciennes maisons à colombages, qui nous plongent directement dans une ambiance médiévale. Cette technique de construction était très répandue dans les régions riches en forêts. Les murs étaient constitués d'une charpente de poutres, puis les interstices étaient remplis de torchis, de briques ou de pierres. Au cours des siècles, les maisons en pierre et en brique ont progressivement remplacé les maisons à pans de bois, que de nos jours on cherche à préserver comme témoignages de l'architecture médiévale (en plus c'est très joli, ce serait dommage qu'elles disparaissent).

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La grange aux dîmes est un autre haut lieu de la ville de Provins. Bâtie au XIIIe siècle, elle servait de marché couvert pendant les foires de Champagne. Au XVIIe siècle, elle était utilisée pour entreposer la dîme, un impôt de l'Ancien Régime qui était collecté pour l'Eglise catholique sur les revenus agricoles. Les paysans payaient la plupart du temps en nature (grains, animaux etc.), il fallait donc des bâtiments assez imposants pour stocker les contributions.

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    Les remparts de Provins valent à eux seul la visite. La partie la mieux préservée entoure la ville haute et mesure 1200 mètres de long. Les 22 tours qui jalonnent les fortifications sont toutes différentes : carrées, octogonales, rondes etc. On peut en faire le tour par l'extérieur : c'est de là qu'on se rend le mieux compte de la variété géométrique des tours, et que l'on constate que Provins se dresse dans la plaine de la Brie au milieu des cultures. On peut aussi parcourir une partie des remparts par les chemins de rondes (j'ai moins aimé, car j'ai le vertige, mais cela permet d'avoir la même vision que celles des défenseurs de la ville au Moyen-Âge).
     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    Après les remparts, on continue la visite un peu au hasard, en admirant l'architecture des différents bâtiments, qui sont tous fort bien entretenus. Nos pas nous ramènent à la tour César, puis à un lavoir, et enfin, en ville basse, à la tour Notre-Dame-du-Val, vestige d'une église détruite lors de la Révolution, et à l'église Saint-Ayoul, ancien prieuré et lieu de pèlerinage.

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

      

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    Toutes les photos de cet article ont été prises il y a un peu plus d'un an, en février 2021, par une belle journée ensoleillée. Lors de notre visite, nous n'avons vu que l'extérieur des bâtiments car à cette période là monuments et musées étaient fermés au public en raison de la crise sanitaire. Malgré cela nous avons eu un bel aperçu de la ville !


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    Le parc des Bruyères, situé à Fère-en-Tardenois dans l'Aisne, comprend une diversité de milieux intéressante pour la faune sauvage, en particulier les oiseaux. La dernière fois je vous avais montré quelques espèces qui fréquentent les roselières et les étangs, cette fois-ci je vous emmène dans la partie boisée située en arrière des plans d'eau. Le bois est peuplé de quelques très beaux chênes entre lesquels s'épanouissent des bouleaux et d'autres essences. Un jour de janvier de cette année 2022, je cherchais à photographier des mésanges, en particulier les Mésanges nonnettes et les Orites à longue queue, espèces qui me donnent du fil à retordre même si elles sont plutôt communes. C'est alors que j'ai aperçu un pic de taille moyenne, que j'ai d'abord pris pour un Pic épeiche. Je me suis rapidement aperçue qu'il s'agissait en fait d'un Pic mar (Dendrocoptes medius), et je me suis concentrée pour ne pas bouger et attendre qu'il se positionne favorablement pour faire de belles photos. Même s'il est resté assez loin, le résultat est à la hauteur de mes attentes, surtout que c'est la première fois que je rencontre l'espèce.

    Légèrement plus petit que le Pic épeiche, le Pic mar s'en distingue par sa calotte entièrement rouge (chez le mâle comme chez la femelle), son bec plus court et le dessous strié et légèrement teinté de rouge.

    Pic mar - Parc des Bruyères

     

    Pic mar - Parc des Bruyères

     

    Pic mar - Parc des Bruyères

     

    Pic mar - Parc des Bruyères

     

    Pour rentrer après cette magnifique rencontre, j'ai pris un raccourci qui passe au bord des prairies humides, en longeant le ru de la Pelle. Une troupe de Tarins des aulnes (Spinus spinus) se nourrissait dans les aulnes. Ils portent bien leur nom en fin de compte ! Une jolie rencontre car nous n'en avons pas eu à la mangeoire cette année.

    Tarin des aulnes - Parc des Bruyères

     

    Les Mésanges bleues (Cyanistes caeruleus) et les Mésanges charbonnières (Parus major) sont présentes toutes l'année au parc des Bruyères, que ce soit dans les bois ou dans les arbres au bord des allées qui séparent les étangs et les prairies humides de la lande.

    Mesange bleue - Parc des Bruyères

     

    Mesange charbonniere - Parc des Bruyères

     

    J'aime beaucoup les Sittelles torchepots (Sitta europaea) du parc des Bruyères. Elles sont étonnamment peu farouches, on croirait presque des oiseaux parisiens ! Il faut dire que le parc est assez fréquenté (promeneurs, pêcheurs, classes du collège qui viennent en cours d'EPS etc.). Je vois les sittelles pratiquement à chacune de mes sorties là bas. Il doit y avoir plusieurs couples sur le site, car j'en observe régulièrement dans différents secteurs.

    Sittelle torchepot - Parc des Bruyères

     

    Sittelle torchepot - Parc des Bruyères

     

    Pour continuer cette série hivernale, dirigeons nous maintenant vers la lande. Une partie de ces étendues de landes sèches est clôturée, afin d'y faire pâturer des moutons. Ces derniers entretiennent le milieu, qui sinon serait vite envahi par les bouleaux et perdrait ses caractéristiques. Fin janvier les agneaux faisaient leurs premiers pas en compagnie de leur mère.
     

    Agneau - Parc des Bruyères

     

    Parc des Bruyères - Fère-en-Tardenois

     

    Pour finir avec les rencontres de cet hiver, on fait un petit bond dans le temps jusqu'au début de mois de mars. Un Accenteur mouchet (Prunella modularis) se croyait déjà au printemps et entonnait son chant mélodieux, tandis qu'un Bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula) picorait des graines dans les herbes hautes.

    Accenteur mouchet - Parc des Bruyères

     

    Première rencontre avec le Pic mar

     

    Apparemment le bouvreuil est observé toute l'année au parc des Bruyères, il faut que je persévère pour faire de meilleures photos. Mais dimanche dernier ce n'est pas un bouvreuil que j'ai photographié, c'est un passereau autrement plus rare dans notre région. Pour ceux qui sont impatient de le découvrir j'ai mis les photos sur ma galerie Oiseaux.net et sur la page Facebook du Pigeon migrateur.


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