• Plusieurs espèces de limicoles passent l'hiver sur l'île de Ré. Lors de notre visite de la Réserve Naturelle de Lilleau des Niges, en février 2023, nous avons pu apercevoir certains de ces petits échassiers spécialistes des zones humides. Les photographier à cet endroit n'est pas très facile car il n'y a pas d'observatoire au bord de la réserve. Les oiseaux s'envolent facilement dès que des cyclistes ou des promeneurs passent près des bassins. Avec un peu de patience il est quand même possible de faire quelques rencontres.

    Voici tout d'abord les Bécasseaux variables (Calidris alpina). Ce bécasseau assez petit est le plus commun des limicoles européens. Il est court sur pattes, d'aspect trapu. Son bec noir est assez long et légèrement incurvé vers le bas. Les pattes sont noires. En plumage hivernal comme ici, le dessous est blanc tandis que le dessus est gris. Le plumage nuptial est totalement différent (rien n'est simple avec les limicoles) : une large tache noire apparaît sur le dessous, tandis que le dos et les ailes prennent une teinte rousse. En France, on le voit surtout en plumage hivernal, en effet le Bécasseau variable niche plus au nord, principalement dans la toundra arctique.

    Limicoles à la Réserve de Lilleau des Niges

     

    Limicoles à la Réserve de Lilleau des Niges

     

    Limicoles à la Réserve de Lilleau des Niges

     

    Limicoles à la Réserve de Lilleau des Niges

     

    Limicoles à la Réserve de Lilleau des Niges

     

    Le Chevalier arlequin (Tringa erythropus) est un limicole de taille moyenne, comme on peut le voir sur la première photo ci-dessous, avec des Bécasseaux variables en arrière plan. Ce jour-là j'étais un peu loin pour les photos, mais elles permettent quand même de se familiariser avec l'espèce. Il y a quelques jours, je suis retournée en Camargue et j'en ai réussi de plus belles, vous pourrez les voir sur Oiseaux.net en attendant que je les publie ici. On reconnaît le Chevalier arlequin à ses pattes rouges et à la base de son bec également rouge. En plumage hivernal, le dessus est gris et le dessous blanc. On peut alors le confondre avec le Chevalier gambette, mais il est plus grand que ce dernier, son allure est plus élancée et ses pattes sont plus longues. En été, par contre, le Chevalier arlequin est inconfondable : son plumage devient entièrement noir.

    Limicoles à la Réserve de Lilleau des Niges

     

    Limicoles à la Réserve de Lilleau des Niges

     

    Limicoles à la Réserve de Lilleau des Niges

     

    Limicoles à la Réserve de Lilleau des Niges

     

    Limicoles à la Réserve de Lilleau des Niges

     

    Limicoles à la Réserve de Lilleau des Niges

     

    Les photos suivantes sont intéressantes pour comparer les tailles des différentes espèces de limicoles. Sur chacune des trois photos, l'oiseau le plus grand est une Barge à queue noire (Limosa limosa). La première est encore en plumage hivernal (gris et blanc), alors que les deux autres sont en transition vers le plumage nuptial (à dominante de roux, en particulier au niveau de la tête et du cou). Si vous avez tout suivi, vous aurez trouvé que sur les trois photos, les petits limicoles bas sur pattes sont des Bécasseaux variables, et sur les deux dernières, l'oiseau de taille intermédiaire avec les longues pattes rouges est un Chevalier arlequin.

    Limicoles à la Réserve de Lilleau des Niges

     

    Limicoles à la Réserve de Lilleau des Niges

     

    Limicoles à la Réserve de Lilleau des Niges

     

    Le dernier oiseau que je souhaite vous présenter ici est le Chevalier aboyeur (Tringa nebularia). Là encore j'espère le rencontrer à nouveau pour faire de meilleures photos. Le Chevalier aboyeur est un des plus grands chevaliers observables en France. Il est légèrement plus grand que le Chevalier arlequin (vu plus haut). Son plumage est à dominante grise, avec des pattes verdâtres assez longues et un bec gris. Sur les 2 dernières photos, on le voit respectivement avec un Chevalier culblanc et un Chevalier gambette, cela donne une idée des tailles respectives.

    Limicoles à la Réserve de Lilleau des Niges

     

    Limicoles à la Réserve de Lilleau des Niges

     

    Limicoles à la Réserve de Lilleau des Niges

     

    Limicoles à la Réserve de Lilleau des Niges

     

    Ici se termine notre visite de la réserve. J'espère vous avoir permis d'en apprendre un peu plus sur l'identification des limicoles, ces petits oiseaux de rivage si attachants.

     


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    Les années se suivent mais ne se ressemblent pas forcément niveau météo. C'était il y a un an, fin février 2023, à l'île de Ré, avec un beau ciel bleu mais un froid de canard et un vent à décorner les bœufs. Nous découvrons pour la première fois la plus connue des îles de Charente Maritime, avec comme objectif de la journée la visite de la Réserve Naturelle de Lilleau des Niges, située au nord-ouest de l'île.

    L'île de Ré est reliée au continent par un pont depuis 1988. Après un arrêt pour nous ravitailler au premier village à la sortie du pont, nous traversons donc l'île et arrivons à la réserve en fin de matinée. L'accès au cœur de la réserve est interdit, afin de préserver la quiétude des oiseaux, mais une piste cyclable et un sentier en boucle permettent d'en découvrir les abords et d'observer ce qui s'y passe. La réserve a été créée sur d'anciens marais salants et se trouve sur l'une des voies migratoires les plus fréquentées d'Europe.

    Dès notre arrivée, nous sommes accueillies par une Spatule blanche (Platalea leucorodia) qui nous survole. Autrefois très rares sur l'île, les Spatules blanches sont maintenant des migrateurs et hivernants réguliers dans la réserve. Les observateurs en dénombrent parfois plus d'une centaine.

    Dans les marais de l'île de Ré

     

    Un peu plus loin, sur un talus, je photographie ces deux Perdrix rouges (Alectoris rufa), sans les identifier au départ (mes yeux me jouent parfois des tours). Ce n'est pas le genre d'espèce auquel on pense en premier dans une zone humide en bord de mer ! On s'attend plus à voir des limicoles ou des canards.

    Dans les marais de l'île de Ré

     

    On ne pense pas non plus spontanément aux rapaces. Et pourtant il n'est pas rare d'y croiser l'un des plus commun d'entre eux, le Faucon crécerelle (Falco tinnunculus), une espèce qui s'adapte à presque tous les milieux, pour peu qu'il y ait des espaces dégagés où chasser les rongeurs et quelques lieux en hauteur pour nicher (arbres ou corniches). Celui-ci a été très coopératif, il a pris la pose à quelques mètres de nous. Apparemment c'est un habitué des lieux, qui se perche régulièrement sur les piquets et les panneaux bordant la piste cyclable. Il s'agit d'un mâle, reconnaissable à son plumage contrasté : dos roux et tête grise. Bien qu'il préfère les rongeurs, le Faucon crécerelle est opportuniste : dans la réserve, il a déjà été observé avec un limicole dans les serres.

    Dans les marais de l'île de Ré

     

    Dans les marais de l'île de Ré

     

    Quelques mètres plus loin, dans les bassins qui servaient autrefois à récolter le sel, on finit par rencontrer des oiseaux d'eau. Fin février, les Bernaches cravants (Branta bernicla) sont encore sur nos côtes. Elles repartiront d'ici quelques jours pour aller nicher dans la toundra arctique. Chaque année, entre 9 000 et 13 000 Bernaches cravants hivernent sur l'île de Ré.

    Dans les marais de l'île de Ré

     

    Dans les marais de l'île de Ré

     

    Dans les marais de l'île de Ré

     

    Contrairement aux Bernaches cravant, le Tadorne de Belon (Tadorna tadorna) est présent presque toute l'année à la réserve. Ce canard coloré est le plus gros canard d'Europe. Au printemps, la femelle, dont le plumage est aussi voyant que celui du mâle, construit son nid dans un ancien terrier de lapin ou de renard. Ainsi elle peut couver sans se faire repérer par les prédateurs. Les canetons sont souvent élevés en crèches regroupant plusieurs couvées et surveillées par quelques adultes. Après la période de reproduction, vers le milieu de l'été, les Tadornes de Belon partent pour quelques semaines vers la mer des Wadden, sur les côtes allemandes de la mer du Nord, afin de réaliser la mue de leur plumage.
     

    Dans les marais de l'île de Ré

     

    Après le plus grand de nos canards, voici le plus petit : la Sarcelle d'hiver (Anas crecca), ici une femelle avec son plumage discret, qui la rend invisible lorsqu'elle couve. L'espèce ne niche pas sur l'île de Ré mais y est commune en hiver.

    Dans les marais de l'île de Ré

     

    Au loin, de l'autre côté du marais, on aperçoit le phare des Baleines, situé à la pointe nord de l'île. Haut de 60 mètres, sa construction démarre en 1849, pour une mise en service en 1854. Il remplace l'ancienne tour Vauban, construite en 1682 et toujours visible à côté du phare.

    Dans les marais de l'île de Ré

     

    Dans les marais de l'île de Ré

     

    Pour finir cette série d'oiseaux de la réserve, voici deux beaux Goélands leucophées (Larus michahellis), reconnaissables à leur dos gris clair et à leur pattes jaunes vifs. Ce goéland est nicheur sur l'île de Ré. Les poussins de cette espèce naissent dès le début du mois de mai, en avance par rapport aux autres espèces de goéland.

    Dans les marais de l'île de Ré

     

    Dans les marais de l'île de Ré

     

    Nous terminons l'après-midi avec un chocolat chaud dans un café de Saint-Martin-de-Ré, avant de visiter le village et ses fortifications Vauban. Ici aussi il y a des oiseaux, nous passons un moment avec un jeune Goéland argenté qui harcèle un adulte pour avoir à manger. Pourtant il doit avoir plus de 6 mois et devrait être autonome, mais c'est toujours mieux de se faire servir.
     

    Dans les marais de l'île de Ré

     

    Dans les marais de l'île de Ré

     

    Dans les marais de l'île de Ré

     

    Dans les marais de l'île de Ré

     

    Dans la réserve, nous avons également pu observer plusieurs espèces de limicoles, que je vous présenterai dans le prochain article. Pour suivre l'actualité de la réserve, et trouver des anecdotes sur ses habitants, je vous conseille la Page de la LPO île de Ré (maison du Fier et Réserve naturelle de Lilleau des Niges) sur Facebook. J'y ai trouvé pas mal d'informations que j'ai reprises dans cet article.


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    Autoire est un charmant village situé dans le nord du Lot, près de la vallée de la Dordogne. Il fait partie des 8 villages du département classés parmi les plus beaux villages de France. Parfaitement restauré et entretenu, il est blotti au fond d'un cirque dominé par des falaises, d'où coule une majestueuse cascade.
     

    Sous les falaises d'Autoire

     

    Ce jour-là, notre but était de monter jusqu'au château des Anglais, car des Accenteurs alpins y avaient été signalés les jours précédents. Ainsi nous ne nous sommes pas trop attardés dans le village. On pourra y revenir pour admirer en détail les manoirs, gentilhommières et petits châteaux qui bordent ses ruelles. En voici quand même un, qui se trouve au bord du sentier menant à la cascade et au château des Anglais. Il est connu sous le nom de château de Limargue et aurait été construit au XVe siècle par un chevalier du roi Charles VIII. Côté village, une élégante tour d'escalier attire le regard, tandis que côté jardin une tour plus massive est accolée à la façade.

    Sous les falaises d'Autoire

     

    Sous les falaises d'Autoire

     

    Le sentier qui monte au château des Anglais est assez escarpé et peut s'avérer glissant par temps humide, il vaut mieux être bien chaussé. Mais qu'est-ce donc qu'un château des Anglais ? C'est une spécialité du Quercy, improbable construction datant de l'époque de la guerre de 100 ans, accrochée à une falaise et attribuée aux ennemis héréditaires de la France, même si la plupart n'ont jamais connu d'anglais entre leurs murs… D'après mes recherches il y en a au moins 5 ou 6 dans le département. Celui d'Autoire est accessible aux randonneurs, on peut même entrer à l'intérieur et s'imaginer en défenseur des lieux, vêtu d'une armure et armé d'une arbalète ou d'un arc.

    Sous les falaises d'Autoire

     

    Sous les falaises d'Autoire

     

    Tout au long de la montée, nous avons scruté chaque morceau de rocher, mais point d'Accenteur alpin. Ce ne sera pas encore cette fois que je ferais connaissance avec le cousin montagnard de l'Accenteur mouchet. Par contre, un autre oiseau des montagnes, le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria), nous a fait l'honneur de sa présence sur les parois rocheuses des falaises d'Autoire. Un oiseau que j'avais déjà rencontré en région parisienne, en particulier au château de la Roche Guyon. C'est la première fois que je le vois dans un milieu naturel. Chaque hiver, des oiseaux papillons sont observés sur plusieurs sites du Lot, il faut dire que le département ne manque pas de falaises. Viennent-ils des Alpes ou des Pyrénées ? Je n'ai pas trouvé d'études qui le précise. Ils ne vont pas tarder à regagner leurs montagnes natales pour se reproduire, il faudra attendre l'hiver prochain pour les revoir dans la région !
     

    Sous les falaises d'Autoire

     

    Sous les falaises d'Autoire

     

    Sous les falaises d'Autoire

     

    Sous les falaises d'Autoire

     

    Sous les falaises d'Autoire

     

    Sous les falaises d'Autoire

     

    Sous les falaises d'Autoire

     

    Sous les falaises d'Autoire

     

    Sous les falaises d'Autoire

     

    Sous les falaises d'Autoire

     

    En cherchant le Tichodrome échelette, qui changeait sans arrêt de place sur la paroi rocheuse et disparaissait régulièrement de notre vue, j'ai trouvé ce petit angelot, perdu sur la falaise non loin du château des Anglais… Comment est-il arrivé là ? Cela reste un mystère.
     

    Sous les falaises d'Autoire

     

    Pour continuer la découverte des environs d'Autoire par un autre itinéraire, nous partons sur le sentier à l'opposé du château des Anglais. Il chemine sur une corniche sous la falaise et se termine par des escaliers métalliques (bien sécurisés, je n'ai pas eu le vertige) qui permettent d'atteindre le causse au-dessus du cirque. On arrive ensuite au hameau de Siran, qui offre de beaux points de vue sur le village et sur la cascade. De là un autre circuit mène au village de Loubressac, une idée de randonnée que nous gardons pour une prochaine fois.

    Sous les falaises d'Autoire

     

    Sous les falaises d'Autoire

     

    Pour rentrer à Autoire, nous partons vers le sentier qui passe au-dessus de la cascade, et redescend dans la vallée en longeant cette dernière. Un petit détour nous amène au pied de la cascade, qui est la plus haute du département du Lot, avec ses 30 m de haut. L'hiver est une très bonne période pour lui rendre visite, non seulement les sentiers sont déserts et on n'est pas gêné par la foule, mais son débit est bien plus important qu'en été.

    Sous les falaises d'Autoire

     

    Visiter Autoire l'hiver n'a que des avantages si vous n'aimez pas la foule. Pensez juste à prendre à boire et à manger car à cette saison tout est fermé dans le village !


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    C'est bientôt le printemps ! Il est temps pour les amphibiens de penser à se reproduire. Grenouilles, Crapauds, Salamandres et Tritons se rendent à la mare où ils sont nés pour s'accoupler et pondre leurs œufs. La migration a lieu en général la nuit, par temps doux et humide.

    La migration des Crapauds épineux

     

    La migration des Crapauds épineux

     

    Chez nous dans le Lot près de Figeac, ce sont les Crapauds épineux (Bufo spinosus) qui ont ouvert le bal, fin janvier. Au moment où j'écris ces lignes tout est déjà terminé. Je pensais au début qu'il s'agissait de Crapauds communs (Bufo bufo), mais en faisant des recherches j'ai appris que l'espèce a été séparée en deux il y a une vingtaine d'années, suite à des études phylogénétiques. Pour les différencier sur le terrain ce n'est pas évident. En premier lieu on peut se baser sur la répartition géographique : le Crapaud épineux vit en Afrique du Nord, dans la péninsule ibérique et dans la moitié sud-ouest de la France (au sud et à l'ouest d'une ligne allant de l'estuaire de la Seine à Nice), alors que le Crapaud commun occupe le reste de l'Europe. Ensuite il y a la couleur des yeux, rouge chez le Crapaud épineux, jaune doré à cuivré chez le Crapaud commun. Enfin, quelques différences morphologiques, bien décrites sur le site Indre Nature, permettent de trancher entre les 2 espèces (dans l'Indre ils n'ont pas de chance, ils sont à la limite des 2 aires de répartition). Dans le Lot c'est plus simple, seul le Crapaud épineux est présent.

    La migration des Crapauds épineux

     

    La migration des Crapauds épineux

     

    La migration des Crapauds épineux

     

    La migration des Crapauds épineux

     

    Pendant quelques jours, nous avons pu observer des dizaines de Crapauds épineux qui traversaient notre chemin pour se rendre à la mare. Sur les photos, ce sont à priori des mâles, plus petits que les femelles mais beaucoup plus nombreux. Une fois dans la mare, la compétition est rude pour accéder à une partenaire ! Contrairement aux grenouilles, le chant de ces crapauds est très doux et ne s'entend pas de loin. Il nous reste maintenant à attendre la naissance des têtards. Cette année le niveau de la mare est très haut, c'est une chance pour eux !
     

    La migration des Crapauds épineux

     

    La migration des Crapauds épineux

     

    La migration des Crapauds épineux

     

    La migration des Crapauds épineux

     

    La migration des Crapauds épineux

     

    La migration des Crapauds épineux

     


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    Le village de Saint-Benoît-du-Sault se trouve au sud du département de l'Indre, non loin de l'autoroute A20. J'ai eu l'occasion de m'y arrêter lors d'un de mes trajets entre l'Aisne et le Lot. Je n'avais pas calculé l'heure de ma pause mais le hasard a fait que je m'y suis trouvée une heure avant le coucher du soleil, un jour de novembre 2023. J'ai ainsi pu prendre des photos avec une très belle lumière.

    Saint-Benoît-du-Sault est classé parmi les Plus Beaux villages de France. Il est situé aux confins du Berry et du Limousin, terre de rivalités historiques entre les royaumes de France et d'Angleterre. Le village s'est construit autour de l'église et du prieuré, fondé par des moines bénédictins au Xe siècle. Il a su garder son âme médiévale, comme en témoignent les fortifications, le portail monumental, les maisons à colombages ou celles flanquées d'une tourelle… Le village étant construit sur un promontoire, il offre de nombreux points de vue sur les environs. Les photos parlent mieux que les mots, aussi je vous laisse m'accompagner en image dans cette promenade au hasard des ruelles.

    Saint-Benoît-du-Sault

     

    Saint-Benoît-du-Sault

     

    Saint-Benoît-du-Sault

     

    Saint-Benoît-du-Sault

     

    Saint-Benoît-du-Sault

     

    Saint-Benoît-du-Sault

     

    Saint-Benoît-du-Sault

     

    Saint-Benoît-du-Sault

     

    Saint-Benoît-du-Sault

     

    Saint-Benoît-du-Sault

     

    Saint-Benoît-du-Sault

     

    Saint-Benoît-du-Sault

     

    Saint-Benoît-du-Sault

     

    Saint-Benoît-du-Sault

     

    Saint-Benoît-du-Sault

     

    Saint-Benoît-du-Sault

     

    Saint-Benoît-du-Sault

     

    Saint-Benoît-du-Sault

     

    Saint-Benoît-du-Sault

     

    Saint-Benoît-du-Sault

     

    Vous l'avez compris, j'ai vraiment adoré ce village et je vous en recommande la visite. Non loin de là, se trouve le Parc naturel régional de la Brenne, haut lieu de l'ornithologie du centre de la France, que j'espère aussi explorer lors d'un de mes prochains trajets !


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