• Paris

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    Il n'est pas encore trop tard pour visiter la nouvelle exposition nocturne du Jardin des Plantes à Paris : Mini-mondes en voie d'illumination. Elle fermera ses portes le 15 janvier 2023. Je l'ai visitée à la mi-novembre, par une soirée très humide. Comme vous le verrez le mauvais temps ne gâche rien, alors si vous passez par là, profitez-en. Pensez juste à prévoir de bonnes chaussures si le temps est à la pluie, on ne voit pas bien les flaques d'eau dans le noir. L'exposition nous emmène à la découverte de la faune minuscule, à travers plusieurs tableaux représentant différents milieux : on passe de la prairie au marécage puis au sous-bois, pour finir dans nos maisons avec des colocataires que l'on apprécie plus ou moins, tels que les mouches drosophiles, les acariens du fromage, les poux et les moisissures, sans oublier un virus qui nous a bien cassé les pieds ces dernières années.

    Des panneaux explicatifs présentent les différentes espèces, leur mode de vie et l'importance de préserver tous ces petits êtres indispensables au fonctionnement des écosystèmes. Une belle expo où vous pouvez amener les enfants ! A noter que la réservation est obligatoire et se fait sur Internet.

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Mini-mondes en voie d'illumination

     

    Sur ces belles images qui vont encore égayer la grisaille parisienne pendant une quinzaine de jours, je vous souhaite une excellente année 2023. Ne vous prenez pas trop la tête avec tout ce qui engendre des émotions négatives et profitez des belles choses de la vie !


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    Il vous reste moins d'un mois pour profiter de l'exposition "Les Olmèques et les cultures du golfe du Mexique" au musée du Quai Branly à Paris : celle-ci s'achève le 3 octobre 2021. Si vous passez par là, je vous recommande vivement de vous y rendre. Vous y découvrirez la plus ancienne civilisation d'Amérique centrale, celle des Olmèques, au travers de sculptures monumentales et d'autres objets découverts par les archéologues, puis vous ferez connaissance avec d'autres civilisations apparues un peu plus tard dans la région. Les objets sont très bien présentés. Des vidéos et des panneaux explicatifs aident à interpréter les œuvres et à imaginer la vie de ces peuples du Mexique d'avant les conquistadors. La réservation en ligne est obligatoire et le passe sanitaire exigé à l'entrée, comme dans tous les musées actuellement.

    Les Olmèques : expo au Musée du Quai Branly

     

    La civilisation olmèque n'est connues que depuis environ 150 ans, suite à la découverte fortuite d'une première tête colossale, en 1862. Ces têtes en pierre peuvent mesurer plus de 2 mètres de haut. En dehors des prêts pour des expositions temporaires, les 17 têtes colossales olmèques connues à ce jour sont conservées dans des musées mexicains. Les historiens ne savent pas vraiment quelle était la fonction et la signification de ces têtes.

    Les Olmèques : expo au Musée du Quai Branly

     

    A l'entrée de l'exposition, après la tête colossale, une statue de divinité féminine sert d'introduction à la deuxième partie de l'exposition, qui nous présentent des civilisations qui ont succédé ou ont cohabité avec les Olmèques dans cette région bordant le golfe du Mexique. Cette statue est attribuée à la civilisation huastèque, qui s'est épanouie sur la côte nord du golfe jusqu'à l'arrivée des Espagnols. Les Huastèques semblaient accorder une large place aux femmes dans leur société.

    Les Olmèques : expo au Musée du Quai Branly

     

    Dès le début du parcours on découvre une statue énigmatique à l'histoire rocambolesque, nommé "Seigneur de las Limas". Les villageois qui la découvrirent la placèrent au départ sur l'autel de leur église et la vénérait comme étant la Vierge Marie tenant son fils dans ses bras. Les archéologues eurent du mal à les convaincre que la place de cette œuvre exceptionnelle était au musée. Interpréter la signification de la sculpture fut une tâche tout aussi ardue. Les spécialistes de la culture olmèque pensent maintenant que l'individu assis tient dans ses bras une des divinités olmèques primordiales, un dieu en lien avec la pluie, le maïs et la fertilité, apparu en des temps tellement anciens que les animaux et les hommes n'étaient pas encore pourvus de squelette, ce qui lui donne un aspect mou et flasque.

    Les Olmèques : expo au Musée du Quai Branly

     

    L'exposition nous présente plus de 300 objets, allant des têtes colossales de plusieurs tonnes à des objets de taille beaucoup plus modestes. Plusieurs ensembles de haches, parfois accompagnées de sculptures comme ici, ont été découverts sur des sites olmèques. Il s'agissait probablement d'offrandes.

    Les Olmèques : expo au Musée du Quai Branly

     

    Selon les spécialistes de cette culture, la statue ci-dessous représente un jeune dirigeant olmèque, dans une position de pouvoir. La similitude avec les têtes colossales est frappante.

    Les Olmèques : expo au Musée du Quai Branly

     

    Juste à côté, l'ensemble des Azuzules est composés de 4 sculptures : 2 jaguars font face à 2 jeunes hommes (nommés les jumeaux car ils sont presque identiques) s'apprêtant à redresser un bâton. Le jaguar est un félin très présent dans l'art olmèque. C'est le principal prédateur présent en Amérique centrale. Cet ensemble est-il la représentation d'un mythe originel ? De l'acquisition du pouvoir par les humains, en face à face avec celui des puissances de la nature ?

    Les Olmèques : expo au Musée du Quai Branly

     

    Les Olmèques : expo au Musée du Quai Branly

     

    La suite de l'exposition nous présente les sites archéologique de La Venta et de San Lorenzo, les principales villes fondées par les Olmèques, avec des vidéos très instructives et des objets trouvés sur les lieux, comme cette divinité associée à la pluie et au maïs (que les archéologues interprétaient autrefois comme un homme-jaguar) et cet ensemble de haches accompagné d'une petite sculpture.

    Les Olmèques : expo au Musée du Quai Branly

     

    Les Olmèques : expo au Musée du Quai Branly

     

    La deuxième moitié de l'exposition nous présente d'autres cultures qui se sont développées autour du Golfe du Mexique, et qui ont été influencées par les Olmèques. On connait tous les Mayas, dont l'écriture et le calendrier semblent avoir été inventés par les Olmèques. On connait moins la culture huastèque, contemporaine de celle des Mayas. Ci-dessous 3 des sculptures huastèques présentées dans l'exposition.

     Les Olmèques : expo au Musée du Quai Branly

     

    Les Olmèques : expo au Musée du Quai Branly

     

    Les Olmèques : expo au Musée du Quai Branly

     

    Le parcours se termine par des explications sur les interactions entre les différentes civilisations qui ont cohabitées ou se sont succédées dans cette région du Mexique et d'Amérique centrale. On y apprend aussi que le jeu de balle a été inventé par les Olmèques, qui trouvait dans la nature environnante le caoutchouc nécessaire à la fabrication des balles. Les historiens pensent que la trajectoire de la balle était associée à la course du soleil dans le ciel.

    Les Olmèques : expo au Musée du Quai Branly

     

    Je ne vous ai présenté ici qu'une petite partie des objets de l'exposition, si cela vous a plu n'hésitez pas à vous y rendre, c'est une occasion exceptionnelle de voir des œuvres qui pour la plupart n'avaient jamais quitté le Mexique auparavant. Bonne visite ! 


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    C'est ce soir 9 juin 2021 que se termine l'exposition de Philippe Geluck sur les Champs Elysées. Ses 20 Chats en bronze ont pu divertir les passants depuis fin mars, y compris pendant le confinement d'avril pour ceux qui avaient la chance d'habiter à moins de 10 km.

    Les statues monumentales d'environ 2 m de haut sont fidèles à l'esprit des albums du plus célèbre félin de la bande dessinée. J'ai eu l'occasion de les découvrir fin mai. Ci-dessous les photos de celles qui m'ont le plus interpellée ou amusée.

    Le Chat déambule sur les Champs-Elysées

     

    Le Chat déambule sur les Champs-Elysées

     

    Le Chat déambule sur les Champs-Elysées

     

    Le Chat déambule sur les Champs-Elysées

     

    Le Chat déambule sur les Champs-Elysées

     

    Le Chat déambule sur les Champs-Elysées

     

    L'exposition va maintenant partir pour d'autres villes en France (Bordeaux et Caen entre autres) et en Europe, pour se terminer à Bruxelles. Il y aura donc d'autres occasions de les voir !

    Je profite de cet article pour saluer mes amis belges, nombreux à suivre ce blog, et tous les auteurs de BD et de films d'animations qui passeraient par là. Qu'ils continuent à nous faire rêver !


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    J'avais prévu de me rendre à la Réserve naturelle régionale du Grand-Voyeux le samedi 31 octobre 2020. La météo prévoyait beau temps, un Ibis falcinelle était signalé depuis quelques semaines dans cette réserve du nord de la Seine-et-Marne, et la rencontre avec le Phalarope à bec large aux Buttes-Chaumont m'avait donnée une idée : puisque les voyages à l'étranger nous sont quasiment interdits pour le moment, pourquoi pas rechercher près de chez nous les espèces d'oiseaux que je n'ai pas encore observées ni photographiées ? Cet Ibis falcinelle, à mi-chemin entre Paris et notre refuge LPO de Grand-Rozoy était une première opportunité pour concrétiser ce projet.

    Les annonces du Président de la République, mercredi 28 octobre, annonçant un reconfinement pour le jeudi 29 à minuit, ont un peu bouleversé mes plans. Tant pis, je décide jeudi matin de me rendre à la réserve du Grand-Voyeux, malgré la météo très maussade, puisque la sortie de samedi ne sera pas possible.

    La réserve du Grand-Voyeux se trouve dans une boucle de la Marne, sur la commune de Congis-sur-Thérouanne, à l'emplacement d'une ancienne sablière dont l'intérêt ornithologique avait déjà été remarqué par l'exploitant de la carrière.

    Un sentier de découverte, ponctué d'observatoires donnant sur les plans d'eau, a été aménagé au cœur de la réserve. Pour y accéder il est nécessaire de s'inscrire, par mail ou téléphone (voir sur le site de la réserve). 

    Je vous propose quelques photos d'ambiance, les oiseaux étaient assez loin et le temps très gris voire pluvieux par moment.

    La naturelle régionale du Grand-Voyeux

     

    La naturelle régionale du Grand-Voyeux

     

    La naturelle régionale du Grand-Voyeux

     

    La naturelle régionale du Grand-Voyeux

     

    Les Cygnes tuberculés (Cygnus olor), parents et ados, étaient les seuls oiseaux près des observatoires. Par contre, au loin, sur les plans d'eau, la diversité et la quantité étaient au rendez-vous : nombreux canards en hivernage (Fuligules milouin et morillon, Sarcelles d'hiver, Canards chipeau et colvert), Foulques macroules, Hérons cendrés, Grandes Aigrettes et Aigrettes garzette (intéressant car l'espèce est peu fréquente si loin du littoral), Grands Cormorans, Bernache du Canada, sans oublier les passereaux dans la végétation au bord des sentiers : Mésange bleues, Grimpereau des jardins, Geais des chênes, Pouillot véloce, Troglodyte mignon etc.

    La naturelle régionale du Grand-Voyeux

     

    Quant à la star de la réserve, un Ibis falcinelle (Plegadis falcinellus) observé ici chaque automne depuis quelques années, il est à rechercher en prenant le sentier en accès libre qui débute sur le Chemin de l'Epine blanche. On traverse un bois de bouleaux avant d'arriver au bord d'une zone humide et d'atteindre un observatoire qui donne sur une langue de terre séparant deux étangs. Il faut ouvrir l'œil pour apercevoir l'Ibis mais une fois qu'on l'a repéré il n'est pas très difficile à suivre. Pendant tout le temps que j'ai passé dans cet observatoire, il recherchait frénétiquement de la nourriture, soit à terre soit dans l'eau.

    La réserve naturelle régionale du Grand-Voyeux

     

    La naturelle régionale du Grand-Voyeux

     

    L'Ibis falcinelle est très rare dans le nord de la France. C'est une espèce qui niche principalement dans le sud-est de l'Europe. Depuis quelques années elle est en expansion vers l'ouest et a atteint le sud de la France. De plus en plus fréquente en Camargue, elle a tenté de nicher cette année au Parc Ornithologique du Pont de Gau, profitant du calme pendant le confinement printanier. L'Ibis falcinelle a le plumage sombre, avec de beaux reflets verts quand la lumière est favorable. Pour ceux qui se posent la question, les canards visibles à côté de l'Ibis sont des Sarcelles d'hiver.

    La naturelle régionale du Grand-Voyeux

     

    La naturelle régionale du Grand-Voyeux

     

    Sur ces plans d'eau, il y avait aussi une belle diversité d'espèces, il y avait même des Canards souchet !  Ci-dessous un Canard chipeau (Mareca strepera).

    La naturelle régionale du Grand-Voyeux

     

    Au retour, on traverse à nouveau le petit bois de bouleaux. C'est assurément une sortie que je referais lorsque nous ne serons plus assigné à résidence, et plutôt par beau temps. Peut-être l'Ibis sera-t-il toujours là ?

    La réserve naturelle régionale du Grand-Voyeux

     

    En attendant, je vais continuer à partager ici des balades dans la nature, direction les Alpes du Sud pour les prochains articles.


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    Le 17 octobre dernier un Phalarope à bec large (Phalaropus fulicariusest signalé au Parc des Buttes-Chaumont en plein 19e arrondissement. Il y restera plus d'une semaine, jusqu'au samedi 24 octobre. Comme je devais me rendre à Paris cette semaine là, j'en ai profité, malgré la météo assez maussade. Il semble, d'après la base de données faune Ile-de-France, que ce soit la première fois que l'espèce est signalée à Paris.

    Mais tout d'abord, qu'est-ce qu'un Phalarope ? Le Phalarope est un petit limicole dont il existe seulement 3 espèces au niveau mondial : le Phalarope à bec large dont on parle ici, le Phalarope à bec étroit, que l'on peut aussi observer en Europe, et le Phalarope de Wilson, une espèce américaine. Pour se faire une idée de la taille, les Phalaropes sont à peu près du même gabarit que le Chevalier guignette (un limicole que l'on observe régulièrement à Paris en halte migratoire), ou que la Grive musicienne pour comparer avec un oiseau commun de nos jardins. L'individu présent aux Buttes-Chaumont était un juvénile, né cet été, en plumage de transition vers l'adulte internuptial. L'adulte en plumage nuptial a un plumage bien plus chatoyant, dessous roux et dessus noir avec des liserés chamois à la bordure des plumes. 

    Ci-dessous, une première série de photos faite le mardi 20 octobre après-midi, sous la pluie, avec des conditions de lumière pas du tout optimales. Le Phalarope est un oiseau hyperactif ce qui ne facilite pas les prises de vue dans ces conditions : en effet il tourne sans arrêt sur lui même tout en picorant à la surface de l'eau.

    Le Phalarope des Buttes-Chaumont

     

    Le Phalarope des Buttes-Chaumont

     

    Le Phalarope des Buttes-Chaumont

     

    Deuxième question que même les passants non ornithologues se posaient en le voyant : mais que fait cet oiseau à Paris et pourquoi est-ce si exceptionnel ? Il faut savoir que le Phalarope à bec large niche dans la toundra arctique (principalement Sibérie, Alaska et Canada), ce n'est donc pas facile de l'observer en période nuptiale. Les zones les plus accessibles de son aire de reproduction sont l'Islande (où je n'en ai pas vu) et le Svalbard. Une fois les jeunes élevés, les Phalaropes à bec large migrent au large des côtes tropicales et passent l'hiver en mer (pour les individus européens, au large de l'Afrique). La migration s'effectue par voie maritime, il est donc très rare d'en voir à l'intérieur des terres, à moins qu'ils n'aient été poussés par une tempête. C'est sûrement ce qui est arrivé à notre petit parisien d'adoption, qui est resté une semaine sur place pour se refaire une santé. Je suis retournée le voir le mercredi 21 octobre en fin de matinée, il était toujours là, s'envolant parfois pour se reposer à un autre endroit du lac.

    Le Phalarope des Buttes-Chaumont

     

    Le Phalarope des Buttes-Chaumont

     

    Peu farouche (c'était peut-être la première fois qu'il voyait des humains), il affectionnait particulièrement un coin recouvert de feuilles mortes, où il devait trouver pas mal d'invertébrés pour se nourrir. Ce qui donne des photos un peu inhabituelle pour l'espèce !

    Impossible de parler des Phalaropes sans évoquer leur mœurs particulières : chez ces oiseaux, les femelles sont plus grandes et plus colorées que les mâles. Ces dames se battent entre elles pour conquérir les mâles, et une fois les œufs pondus, c'est monsieur qui s'occupent de la couvaison et de l'élevage des jeunes. Pendant ce temps les femelles peuvent trouver un nouveau partenaire et réaliser une deuxième ponte, ou plus simplement reprendre des forces après cette période nuptiale agitée, avant de quitter la toundra pour leurs quartiers d'hiver.

    Le Phalarope des Buttes-Chaumont

     

    Le Phalarope des Buttes-Chaumont

     

    Le Phalarope des Buttes-Chaumont

     

    Vers midi, le pauvre petit Phalarope a subit quelques attaques en règle de Perruches à collier (Psittacula krameri). Ces dernières sont devenues en quelques années des membres permanents de l'avifaune des parcs parisiens. J'en profite pour faire quelques photos.

    Le Phalarope des Buttes-Chaumont

     

    Le Phalarope des Buttes-Chaumont

     

    Avant de partir, j'aperçois une Bergeronnette des ruisseaux (Motacilla cinerea) sur la pelouse au bord du lac. Cette espèce est aussi assez commune à Paris (bord de Seine, des canaux et plans d'eau) et moins farouche qu'à la campagne. Je l'ai souvent observée sur les berges de l'Île Saint Louis.

    Le Phalarope des Buttes-Chaumont

     

    Le Phalarope des Buttes-Chaumont

     

    Depuis hier, nous sommes à nouveau privés de la liberté de nous déplacer où bon nous semble et assignés à résidence, profitons-en pour observer les oiseaux dans notre environnement proche et voyager avec eux par la pensée !

    Bon courage à tous et à très vite !


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