• Baie de Somme

  •  

    La réserve naturelle nationale du Platier d'Oye se trouve sur la commune d'Oye-Plage, dans le département du Pas-de-Calais, en limite du département du Nord. Elle comprend différents milieux favorables aux haltes des oiseaux migrateurs et à la nidification de nombreuses espèces, en particulier des limicoles et des sternes : plage de sable, dunes, polders ponctués de points d'eau, prairies, landes…

    Des passerelles de bois et quelques observatoires permettent de voir sans les déranger les nombreuses espèces qui vivent ou passent dans la réserve. On peut aussi apercevoir les vaches Highland qui entretiennent les prairies. Ce jour de juin 2022, les oiseaux présents dans les prairies et sur les plans d'eau étaient un peu loin pour faire de belles photos. Parmi les espèces observées je peux citer le Cygne tuberculé, la Mouette rieuse, l'Avocette élégante, le Canard colvert, le Vanneau huppé, la Foulque macroule, et une charmante famille de Canards souchets (Spatula clypeata), qui eux n'étaient pas trop loin. Le Canard souchet se reconnaît à son bec en forme de spatule. Même les canetons sont équipés d'un bec assez imposant. Comme chez de nombreux canards, la femelle a un plumage discret, qui lui permet de passer inaperçue dans la végétation lorsqu'elle couve. En France, le Canard souchet niche surtout dans les marais du nord-ouest de la France. Les effectifs sont beaucoup plus nombreux en hiver : les couples sédentaires sont rejoints par ceux qui nichent dans le nord de l'Europe.

    La réserve naturelle du Platier d'Oye

     

    La réserve naturelle du Platier d'Oye

     

    Les landes buissonneuses qui entourent les zones humides constituent un habitat de choix pour de nombreux passereaux : Accenteur mouchet, Pipit farlouse, Bouscarle de Cetti, Merle noir, Fauvette grisette… Sur les photos, vous reconnaîtrez une Grive musicienne (Turdus philomelos), qui profite d'une ruine de blockhaus de la seconde guerre mondiale pour observer les alentours, et une Linotte mélodieuse (Linaria cannabina).

    La réserve naturelle du Platier d'Oye

     

    La réserve naturelle du Platier d'Oye

     

    La réserve naturelle du Platier d'Oye

     

    Nous voici maintenant sur la plage, plutôt déserte en ce mois de juin, et c'est tant mieux pour les oiseaux qui y nichent. Des zones de quiétude interdites aux promeneurs sont délimitées sur le haut de plage. C'est là que niche le Grand Gravelot (Charadrius hiaticula), entre autres espèces. Le Grand Gravelot niche à même le sol : le nid est une coupe légèrement creusée dans le sable ou les galets, garnie de quelques végétaux et débris. Les œufs, ressemblant à s'y méprendre à des galets, sont invisibles pour les prédateurs. Le nid est cependant très vulnérable depuis que les plages sont massivement fréquentées par les humains et leurs amis à quatre pattes. Pour protéger la nidification du Grand Gravelot et des autres espèces qui nichent en haut de plage, les usagers sont invités à rester sur le bas de la plage et à tenir leurs chiens en laisse. Le Grand Gravelot est un nicheur rare en France, que l'on trouve seulement sur les côtes nord de la Bretagne, sur le littoral du Cotentin et sur certaines plages du Nord-Pas-de-Calais.

    La réserve naturelle du Platier d'Oye

     

    La réserve naturelle du Platier d'Oye

     

    La réserve naturelle du Platier d'Oye

     

    En arrière des dunes, dans les gravières, c'est le royaume des sternes. La réserve du Platier d'Oye et les alentours accueillent trois espèces de sternes nicheuses. Depuis la plage, au mois de juin, on peut assister au ballet incessant des parents qui vont à la mer pêcher de quoi nourrir leur progéniture affamée. Il m'a fallu un moment pour obtenir une photo à peu près nette de chacune des espèces, c'est que ça vole vite ces bêtes-là ! Dans l'ordre, on reconnaît la Sterne Caugek (Thalasseus sandvicensis), au bec noir à pointe jaune, puis la Sterne pierregarin (Sterna hirundo), au bec rouge à pointe noire, et enfin la Sterne naine (Sternula albifrons), la plus petite et la plus rare, au bec jaune à pointe noire.

    La réserve naturelle du Platier d'Oye

     

    La réserve naturelle du Platier d'Oye

     

    La réserve naturelle du Platier d'Oye

     

    En quittant la réserve pour me rendre à Wissant sur la côte d'Opale, je me suis perdue dans Calais, ce qui m'a permis d'admirer et de photographier son magnifique hôtel de ville, resplendissant sous le ciel bleu du Nord.

    La réserve naturelle du Platier d'Oye

     

    C'est ici que se termine cette série d'articles sur le printemps dans les Hauts-de-France (série que je pensais finir fin juin mais j'ai été bien occupée ces derniers mois par notre déménagement dans une nouvelle région).


    10 commentaires
  •  
    Aujourd'hui je vous emmène en randonnée dans le département du Pas-de-Calais, au départ de Wissant,  commune de la côte d'Opale située entre les caps Gris-Nez et Blanc-Nez, face aux côtes de l'Angleterre. Le parcours, appelé "sentier du cap Blanc-Nez", est balisé en jaune. Vous pouvez retrouver le topo sur le site de l'office de tourisme de La terre des 2 caps. La randonnée fait 18,3 km, pour un dénivelé de 376 m. On chemine dans un paysage vallonné et bucolique, qui traverse des fermes et des hameaux, avec de nombreux points de vue donnant sur le littoral, les 2 caps qui entourent la baie de Wissant, les villages de l'intérieur des terres et les ferries qui traversent le pas de Calais. A éviter s'il fait trop chaud, il y a très peu d'ombre. Si les horaires des marées le permettent, la boucle se termine par 3 km sur la plage (que je n'ai pas fait, j'ai rejoint Wissant directement par la route). Le mois de juin est une bonne période pour s'y promener, les champs de céréales sont presque à maturité et les touristes encore peu nombreux.

     

    Rando Wissant

     

    Randonnée sur les hauteurs de Wissant

     

    Randonnée sur les hauteurs de Wissant

     

    Randonnée sur les hauteurs de Wissant

     

    Randonnée sur les hauteurs de Wissant

     

    Randonnée sur les hauteurs de Wissant

     

    Randonnée sur les hauteurs de Wissant

     

    Randonnée sur les hauteurs de Wissant

     

    Randonnée sur les hauteurs de Wissant

     

    Le mont de Sombre, à 155 m d'altitude, constitue le point culminant de la randonnée, et aussi de La terre des 2 caps. Le paysage est ici un peu plus sauvage, dominé par la lande.

    Randonnée sur les hauteurs de Wissant

     

    Randonnée sur les hauteurs de Wissant

     

    Au détour d'un chemin, sur la commune d'Hervelinghen, j'ai eu la chance de rencontrer une Bergeronnette printanière (Motacilla flava) très coopérative, que j'ai pu observer et photographier durant de longues minutes. Cela faisait longtemps que je n'avais pas rencontré l'espèce avec une telle proximité.

    Randonnée sur les hauteurs de Wissant

     

    Randonnée sur les hauteurs de Wissant

     

    Randonnée sur les hauteurs de Wissant

     

    Randonnée sur les hauteurs de Wissant

     

    Avant de prendre l'itinéraire retour vers Wissant, on peut admirer de beaux points de vue sur le cap Blanc-Nez et son obélisque, érigée en hommage à la patrouille de Douvres. Ces marins de la Royal Navy défendaient le détroit du pas de Calais contre les incursions allemandes dans la Manche pendant la Première Guerre mondiale.

    Randonnée sur les hauteurs de Wissant

     

    Randonnée sur les hauteurs de Wissant

     

    La petite cité balnéaire de Wissant offre un repos bien mérité au randonneur, que ce soit au cœur du village, qui propose commerces et restauration, ou sur la plage, où l'on pourra profiter du coucher de soleil si le temps n'est pas trop couvert. 

    Randonnée sur les hauteurs de Wissant

     

    Randonnée sur les hauteurs de Wissant

     

    A bientôt pour la suite de cette escapade dans le Pas-de-Calais. C'était en juin 2022. Cette année je suis allée de l'autre côté du détroit, chez les anglais. Je vous montrerai cela plus tard.


    6 commentaires

  • Le parc du Marquenterre est une réserve ornithologique située sur la côte nord de la baie de Somme. Il est géré par le conservatoire du littoral. En toute saison on est sûr d'y faire de belles observations : halte migratoire au printemps et à l'automne pour de nombreuses espèces, site d'hivernage en particulier pour les canards, reposoir à marée haute pour les espèces qui se nourrissent dans la baie…

    Lors de notre visite en février 2021, nous avons été accueillis, presque au début du parcours, par une troupe de Spatules blanches (Platalea leucorodia). Cet oiseau est une des espèces emblématiques de la réserve. En effet, l'espèce, autrefois assez rare en Picardie, s'est installée au parc du Marquenterre au milieu des années 1970 et s'y reproduit depuis 1994. Cette première colonie picarde s'est rapidement agrandie, passant de 6 nids en 2000 à une soixantaine en 2011. Depuis, les spatules nichent aussi sur quelques autres sites de la baie de Somme. Février, c'est encore un peu tôt pour les observer sur les nids. L'après-midi était consacrée au repos et aux soins du plumage.

    Février au parc du Marquenterre

     

    Fin février, les oies qui hivernent en Europe de l'Ouest sont pour la plupart déjà en route pour leur site de nidification au nord de l'Europe. Quelques retardataires profitent encore des prairies de la réserve. Ci-dessous une Oie rieuse (Anser albifrons). On la différencie de l'Oie cendrée grâce au blanc à la racine du bec et aux rayures noires bien marquées sur le dessous.

    Février au parc du Marquenterre

     

    Réintroduite au parc du Marquenterre dans les années 1980 à partir d'oiseau captifs, la Cigogne blanche (Ciconia ciconia) y niche régulièrement depuis le milieu des années 1990. Actuellement la plupart des couples nicheurs sont issus d'oiseaux sauvages, soit nés sur place soit provenant d'autres régions comme la Belgique ou la Normandie.

    Février au parc du Marquenterre

     

    C'est surtout les canards que nous avons pu observer en quantité et en variété lors de cet après-midi au parc du Marquenterre. A la fin de l'hiver, les mâles des différentes espèces ont revêtu leur plumage nuptial, et la plupart d'entre eux ne sont pas encore repartis vers le nord pour se reproduire. 

    Le Canard pilet (Anas acuta) est un canard fin et élégant, à la queue effilée surtout chez le mâle. Ce dernier a la tête brun-chocolat, le cou et la poitrine blanche, tandis que le reste du plumage est dans les tons gris. Les Canards pilets sont nombreux à hiverner sur le littoral picard, nous en avons aussi observé à la réserve de Grand-Laviers.

    Février au parc du Marquenterre

     

    Février au parc du Marquenterre

     

    Février au parc du Marquenterre

     

    Les Sarcelles d'hiver (Anas crecca) étaient aussi présentes en nombre. Ici un mâle, représentant de la plus petite espèce de canard européen, qui nous fait une démonstration de son beau plumage.

    Février au parc du Marquenterre

     

    Le Canard siffleur (Mareca penelope) est observé en Picardie surtout en période hivernale (que ce soit en baie de Somme ou plus loin dans les terres, jusque dans l'Aisne) . En effet il se reproduit essentiellement en Europe du Nord. J'avais d'ailleurs eu l'occasion d'en observer en Islande. Le mâle est inconfondable parmi les canards observables en Europe : la tête rousse, traversée par une bande jaune en son sommet, et la poitrine rosée, contrastent avec le reste du corps qui est dans les tons gris.

    Février au parc du Marquenterre

     

    Cet après-midi là, nous nous sommes surtout attardés sur les Canards souchets (Spatula clypeata). En effet, si nous avions déjà par le passé observé ce canard au bec si particulier, en forme de spatule, nous n'en avions jamais photographié dans de bonnes conditions. Ici ils étaient un peu loin, sur un plan d'eau assez agité, mais en recadrant les photos le résultat n'est pas trop mal. En vol, sur l'eau, tout seul, en couple, en train de faire des grimaces ou avec une attitude plus conventionnelle, je vous laisse les découvrir.

    Février au parc du Marquenterre

     

    Février au parc du Marquenterre

     

    Février au parc du Marquenterre

     

    Février au parc du Marquenterre 

     

    Février au parc du Marquenterre

     

    Février au parc du Marquenterre

     

    Février au parc du Marquenterre

     

    Février au parc du Marquenterre

     

    Sur la fin du parcours, nous avons fait d'autres belles rencontres : un joli couple de Cygnes tuberculés (Cygnus olor), des Faisans de Colchide (Phasianus colchicus) et enfin les Cygnes chanteurs (Cygnus cygnus) qui vivent là à l'année (ce sont des rescapés d'un sauvetage il me semble).

    Février au parc du Marquenterre

     

    Février au parc du Marquenterre

     

    Février au parc du Marquenterre

     

    Ici se termine cette série de balades dans les Hauts-de-France en hiver. J'espère que ça vous aura donné des idées de sorties si vous vous aventurez jusqu'ici. A bientôt pour de nouvelles découvertes.

     


    5 commentaires
  •  

    La Réserve Ornithologique Baie de Somme - Grand Laviers se trouve dans le département de la Somme, sur la commune de Grand-Laviers, à quelques kilomètres d'Abbeville en direction de la Baie de Somme. La réserve se situe à l'emplacement des bassins de décantation de l'ancienne sucrerie d'Abbeville, qui ont été réhabilités et rendus à la nature. 4 km de sentiers, ponctués de 13 observatoires, permettent d'observer la faune sauvage qui s'est établie sur les 3 lacs et dans les marécages. 

    Les photos de cette série ont été faites il y a un peu plus d'un an, fin février 2021. Craignant de futures nouvelles restrictions de circulations, on avait enchaîné sur la même journée cette réserve et le Parc du Marquenterre. Une journée bien remplie, avec de belles observations !

    La réserve de Grand-Laviers accueille de nombreuses espèces de canards, surtout pendant l'hiver. A cette saison les Fuligules morillons (Aythya fuligula) ont revêtus leur plumage nuptial et leur petite huppe.

    La réserve ornithologique de Grand-Laviers

     

    Le Grèbe à cou noir (Podiceps nigricollis) est une des espèces stars de la réserve, puisque plusieurs couples y nichent chaque année. Dès le mois de février, il a revêtu son magnifique plumage nuptial réhaussé par ses yeux rouges vifs. La saison des amours peut commencer. C'est à ce jour ma plus belle observation de l'espèce. La matinée venait de commencer et l'on était déjà récompensé des 2 heures de route pour venir jusqu'ici.

    La réserve ornithologique de Grand-Laviers

     

    La réserve ornithologique de Grand-Laviers

     

    On n'a pas forcément la même chance pour toutes les espèces présentes, certaines sont très loin des observatoires, mais cela permet d'avoir de belles vues d'ensemble de l'endroit. En 2021 les Avocettes élégantes (Recurvirostra avosetta) sont arrivées tôt à Grand-Laviers (elles passent l'hiver plus au sud). On distingue aussi sur les photos des Cygnes tuberculés, des Tadornes de Belon, des Vanneaux huppés et une jolie femelle de Canard chipeau (Mareca strepera) en phase d'envol ou d'atterrissage, je ne sais plus.
     

    La réserve ornithologique de Grand-Laviers

     

    La réserve ornithologique de Grand-Laviers

     

    La réserve ornithologique de Grand-Laviers

     

    La réserve ornithologique de Grand-Laviers

     

    La matinée était favorable à l'observation des grèbes. Voici maintenant le plus petit de nos grèbes européens, le Grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis). Les individus observés étaient eux aussi déjà presque prêts pour la saison de reproduction : le premier est en transition vers le plumage nuptial alors que le deuxième a déjà les couleurs noire et rousse de l'adulte nuptial.
     

    La réserve ornithologique de Grand-Laviers

     

    La réserve ornithologique de Grand-Laviers

     

    C'est tout à la fin du parcours, après avoir vu des dizaines de canards de toutes sortes (pilets, souchets, colverts, sarcelles d'hiver…), endormis ou trop loin pour faire de bonnes photos, que nous avons fait deux nouvelles rencontres mémorables, dans une zone d'eau peu profonde. Le premier était un passereau au plumage terne que j'ai rapidement identifié comme un pipit, mais lequel ? Après vérification dans mon guide et confirmation des spécialistes du site oiseaux.net, il s'agit d'un Pipit spioncelle (Anthus spinoletta), une espèce que je n'avais jamais observée auparavant !

    La réserve ornithologique de Grand-Laviers

     

    La réserve ornithologique de Grand-Laviers

     

    Puis nous apercevons un autre oiseau, un peu plus grand, et muni d'un très long bec, en train de rechercher sa nourriture dans la vase. Une Bécassine des marais (Gallinago gallinago), enfin à portée d'appareil photo. En effet, j'ai rencontré plusieurs fois cet oiseau, près de chez nous dans l'Aisne, mais aussi en Islande et en Camargue, mais sans jamais pouvoir lui tirer le portrait. En fin de compte, elles étaient deux à s'activer sur les rives du marais, tandis qu'une quinzaine d'autres bécassines faisait la sieste dans la végétation. Le plumage mimétique de ces oiseaux est absolument incroyable, il nous a fallu un moment pour les voir !

    La réserve ornithologique de Grand-Laviers

     

    La réserve ornithologique de Grand-Laviers

     

    La réserve ornithologique de Grand-Laviers

     

    La réserve ornithologique de Grand-Laviers

     

    Après cette matinée riche en observations et en photos sur la Réserve de Grand-Laviers, nous avons pique-niqué avant de partir vers le parc du Marquenterre, situé à une trentaine de km de là. Je vous y emmènerai dans un prochain article.


    6 commentaires
  •  

    Après la visite de la citadelle et les ruelles un peu désertes en cette fin novembre, nous voici maintenant sur le port de Saint-Valery-sur-Somme. C'est l'un des trois port de la Baie de Somme, avec Le Crotoy et Le Hourdel. Du fait de l'ensablement de la Baie, la pêche est ici en déclin, tandis que les bateaux de plaisance sont en augmentation.

    Les Canards colverts (Anas platyrhynchos) se faufilent entre les embarcations et les pontons, à l'affût des rares promeneurs qui sait-on jamais pourraient apporter quelques friandises. Parmi eux un mâle de Sarcelle d'hiver (Anas crecca), une espèce présente en nombre à cette saison en Baie de Somme. Nous en reverrons d'ailleurs le lendemain à la Réserve Ornithologique de Grand-Laviers.

    Canards et Goélands à Saint-Valery

     

    Les Gallinules poule-d'eau (Gallinula chloropus) préfère rechercher leur nourriture dans la vase, ce qui nous permet de bien voir la couleur verte de leurs pattes.

    Canards et Goélands à Saint-Valery

     

    Tous les colverts présents sur le port ne sont pas d'origine sauvage, certains ont un plumage pas tout à fait conventionnel ! Cependant la petite troupe est bien sympathique. 

    Canards et Goélands à Saint-Valery

     

    Près de l'écluse qui sépare le canal de la Somme et la Baie, quelques Grands cormorans (Phalacrocorax carbo) semblent attendre la marée haute pour aller à la pêche.

    Canards et Goélands à Saint-Valery

     

    En bord de mer, on retrouve bien sûr de nombreux Laridés (Mouettes et Goéland). Au loin, sur les bancs de sable, parmi les Mouettes rieuses, on distinguera de grands goélands, Goéland marin et Goéland argenté. Mais sur le port, à une distance raisonnable pour les photos, on aura seulement les Mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus) comme celle-ci-dessous, et surtout les Goélands cendrés.

    Canards et Goélands à Saint-Valery

     

    Le Goéland cendré (Larus canus) est le plus petit des goélands facilement observables dans la région. Adulte, on le différencie des grands goélands à l'absence de tâche rouge sur le bec. Son air gentil, son bec fin et ses petites pattes le rende attendrissant. Il n'est guère plus grand que la mouette rieuse.

    Canards et Goélands à Saint-Valery

     

    Canards et Goélands à Saint-Valery

     

    Canards et Goélands à Saint-Valery

     

    Canards et Goélands à Saint-Valery

     

    Canards et Goélands à Saint-Valery

     

    Parmi les autres oiseaux observés ce jour là depuis Saint-Valery, on peut noter les espèces suivantes : Grèbe castagneux, Aigrette garzette, Héron cendré, Courlis cendré, Tadorne de Belon, Bergeronnette des ruisseaux, Accenteur mouchet, Pipit maritime. On en retrouvera certains le lendemain au Grand-Laviers.

    Canards et Goélands à Saint-Valery

    C'est sur cette vue de la Baie de Somme que se termine cette promenade. Au fond dans la brume on distingue Le Crotoy. Je vous souhaite à tous un bon week-end, soyez prudents, et restez chez vous !


    4 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique