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    Pour échapper à la grisaille de l'hiver, je vous propose une nouvelle rubrique sur Le Pigeon migrateur, qui sera consacrée aux Seychelles. Les photos présentées ont été prises lors d'un voyage en famille en avril 2012.

    Nous avions choisi de séjourner sur l'île de Praslin, la 2ème des îles de l'archipel par la taille, près de la plage de Grand Anse, la plus grande de l'île, pas forcément la plus belle, mais qui présente l'avantage d'offrir des hébergements plus abordables qu'ailleurs, et pas réservés seulement aux voyages de noces.

    Pour ce premier article, nous allons explorer cette fameuse plage de Grand Anse, où nous avons fait de nombreuses balades durant notre séjour.

    Que ce soit tôt le matin ou en plein après-midi, les crabes ne sont pas très difficiles à trouver. Du fond de leur terrier creusé dans le sable, ils attendent la marée ou le passage d'une possible proie.  

    Crabe - Praslin

      

    Crabe - Praslin

     

    Les limicoles qui recherchent leur nourriture sur la plage sont eux un peu moins aisés à approcher. On retrouve ici des espèces que l'on observe couramment en Europe. La plupart nichent en Arctique, et certains courageux descendent jusqu'aux Seychelles pour passer l'hiver (d'un côté je les comprends, je ferais bien pareil). A la mi-avril, ils doivent être sur le départ. Ils sont d'ailleurs assez peu nombreux sur la plage, pas de grands groupes d'oiseaux comme on peut en voir en Bretagne.

    La première espèce rencontrée est le Tournepierre à collier (Arenaria interpres), l'un des limicoles les plus commun aux Seychelles. J'en ai même photographié un sur une pelouse au port de Mahé, alors qu'on attendait le bateau pour Praslin.

    Pour en savoir plus sur l'espèce, suivre le lien : http://www.oiseaux.net/oiseaux/tournepierre.a.collier.html.

    Tournepierre à collier - Praslin

     

    Tournepierre à collier - Praslin

     

    Tournepierre à collier - Praslin

     

    Tournepierre à collier - Praslin

     

    Plus haut sur pattes et tout gris, voici le Pluvier argenté (Pluvialis squatarola). En plumage hivernal, il se distingue des autres espèces de pluviers (dorés ou fauves) par ses aisselles noires, visibles seulement en vol. Fiche infos de l'espèce :  http://www.oiseaux.net/oiseaux/pluvier.argente.html.

    Pluvier argenté - Praslin

     

    Pluvier argenté - Praslin

     

    Pluvier argenté - Praslin

     

    Pluvier argenté - Praslin

     

    Pluvier argenté - Praslin

     

    Je vous avais déjà parlé des Bécasseaux sanderlings (Calidris alba) et de leur migration ici : Les Bécasseaux sanderling, entre toundra et plages de rêve. Voici de nouvelles photos prises sur la plage de Grand Anse. Une espèce qu'on a l'habitude de le voir en groupes importants chez nous. Mais d'après le site Nature Seychelles ils ne sont jamais très nombreux sur les plages de l'archipel.

    Plus d'infos sur l'espèce ici : http://www.oiseaux.net/oiseaux/becasseau.sanderling.html.

    Bécasseau sanderling - Praslin

     

    Bécasseau sanderling - Praslin

     

    Bécasseau sanderling - Praslin

     

    Bécasseau sanderling - Praslin

     

     Praslin - Plage de Grand Anse

     

    Le soir, sur la plage, c'est l'heure de partir à la recherche des roussettes ou renards volants (de très grandes chauve-souris frugivores au pelage roux), mais aussi d'admirer de superbes coucher de soleil.

    Praslin - Coucher de soleil

     

    Dans un prochain article, je vous amènerai découvrir les oiseaux de l'île Cousin. 


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    Depuis quelques jours, les oiseaux chantent, la douceur et le soleil reviennent ... Avant de quitter complètement l'hiver, je vous propose quelques photos prises aux alentours du nouvel an dans notre refuge.

      

    Givre

     

    Quand l'hiver s'en va ... 

     

    Quand l'hiver s'en va ...

     

    Quand l'hiver s'en va ...

     

    Quand l'hiver s'en va ...

     

    Quand l'hiver s'en va ...

     

    Quand l'hiver s'en va ...

     

    Quand l'hiver s'en va ...

     

    Quand l'hiver s'en va ...

     

    Quand l'hiver s'en va ...

     

    Quand l'hiver s'en va ...

     

    Quand l'hiver s'en va ...

     

    Je vous souhaite à tous un très bon week-end et espère vous retrouver bientôt pour d'autres découvertes. 


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    Les Vautours fauves (Gyps fulvus) ont été réintroduit dans les Baronnies provençales (sud-est du département de la Drôme) à partir de 1996. L'opération est un succès puisqu'on dénombre actuellement environ 150 couples de Vautours fauves dans ce secteur, une des populations les plus importantes des Alpes.

    Nous les avons découverts en 2011, en participant à une sortie organisée par l'association Vautours en Baronnies. Depuis nous retournons les observer à chaque fois que nous séjournons dans les Alpes du Sud. Le Rocher du Caire, qui surplombe le village de Rémuzat, est un des meilleurs site pour observer les vautours. Comme je l'ai déjà indiqué dans un précédent article : Mobilisez-vous pour le Vautour fauve !, pour s'y rendre il faut prendre la direction du village de Saint-May et traverser le plateau de Saint-Laurent en suivant les panneaux "Vautour" jusqu'au parking (où est installé un panneau explicatif sur les différentes espèces de Vautour vivant en France : Vautour fauve, Vautour moine, Vautour percnoptère et Gypaète barbu). A partir de là, continuer à pied jusqu'à la falaise. A faire plutôt le matin avant 9h en été, pour ne pas rater le départ des Vautours.

    Lors de notre visite de l'été dernier, nous avons été accueillis à l'entrée du site par un Rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) juvénile. Le site du Rocher du Caire convient très bien aux Vautours, qui nichent sur les corniches des falaises, mais aussi à de nombreux passereaux rupestres comme les Rougequeues noir ou les Martinets (noir ou à ventre blanc) qui nichaient dans les anfractuosités des rochers bien avant de coloniser les bâtiments de nos villes et de nos villages. Ces petits oiseaux n'ont rien à craindre des majestueux Vautours, ceux-ci se nourrissant exclusivement d’animaux déjà morts.

    Rémuzat - Rougequeue noir

     

    Ce matin là, les Vautours fauves ont mis un peu de temps à se lever, mais quand ces oiseaux de près de 2,80 m d'envergure passent à quelques mètres de nous c'est toujours un spectacle inoubliable. La proximité permet de distinguer facilement les adultes au plumage plus uniforme, et les immatures aux ailes traversées par une bande pâle et irrégulière. En contrebas, le village de Rémuzat et ses toits de tuiles.

    Rémuzat - Vautour fauve

     

    Rémuzat - Vautour fauve

     

    Rémuzat - Rougequeue noir

     

    Rémuzat - Vautour fauve

     

    Rémuzat - Rougequeue noir

     

    Rémuzat - Vautour fauve

     

    Rémuzat - Rougequeue noir

     

    Rémuzat - Vautour fauve

     

    Rémuzat - Vautour fauve

     

    Rémuzat - Vautour fauve

     

    Rémuzat - Vautour fauve

     

    La Drôme provençale se trouve à la limite nord de la zone méditerranéenne, une visite au Rocher du Caire peut aussi être l'occasion d'observer des passereaux typiquement méditerranéens, comme cette Fauvette pitchou (Sylvia undata) :

    Rémuzat - Fauvette pitchou

     

    Rémuzat - Fauvette pitchou

     

    Rémuzat - Fauvette pitchou

     

    Le Rocher du Caire, une visite à ne pas manquer si vous passez dans la région. Allez-y avec vos enfants s'ils sont en âge de comprendre les risques d'une promenade en bord de falaise, ils seront enchantés de voir de près de vrais Vautours sauvages.  

     


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    La plage du Sillon à Saint-Malo, une des plus belle de France, est le prolongement idéal d'une visite de la cité corsaire. Face au Fort National construit par Vauban, cette plage de sable fin longe la digue qui relie la ville close à la terre ferme. Un vendredi ensoleillé, début octobre 2014. Quelques baigneurs profitent encore de l'été qui semble hésiter à s'en aller. La plage est moins fréquentée à cette saison, une belle occasion pour une promenade ornithologique sur le sable.

    Fort National - Saint-Malo

    Le Fort National de Vauban, qui ne se visite qu'à marée basse.

     

    Ici les hommes ont dû apprendre à vivre avec les colères de la mer : au début du XIXème siècle, alors que la digue n'était encore qu'une flèche de sable surmontée d'une chaussée, un ingénieur a l'idée de planter des brises-lames en bois de chêne sur toute la longueur de la plage. Ces poteaux d'une belle hauteur, s'enfoncent à une profondeur équivalente dans le sable. Par beau temps, ils servent aussi de perchoir aux oiseaux.

    Les premières espèces rencontrées sont les Goélands et les Mouettes, espèces qui ne brillent pas par leur discrétion. La présence de promeneurs est pour eux une garantie d'améliorer l'ordinaire, les Laridés se nourrissant d'à peu près n'importe quoi. Les principales espèces observées ce jour là sont le Goéland brun (Larus fuscus), le Goéland argenté (Larus argentatus) et la Mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus).

    Brise-lame et Goéland - Saint Malo

    Goéland juvénile perché sur un brise-lame.

    Goéland brun - Saint-Malo

    Goéland brun adulte, reconnaissable à son dos gris foncé et ses pattes jaunes.

     

    Goéland brun - Saint-Malo

    En dehors de la saison de reproduction le Goéland brun adulte a la tête striée de gris,
    alors que l'été elle est entièrement blanche.

     

    Mouette rieuse - Saint-Malo

    Une mouette rieuse, elle aussi déjà en plumage inter-nuptial.

     

    Moins exubérant que Mouettes et Goélands , le Pipit maritime (Anthus petrosus) demande de la patience pour se laisser observer. Ce petit passereau au plumage mimétique passe facilement inaperçu lorsqu'il recherche sa nourriture parmi les algues. Comme son nom l'indique, le Pipit maritime vit exclusivement sur le littoral. Il s'est spécialisé dans la capture de petits invertébrés. Les populations bretonnes sont majoritairement sédentaires, alors que les Pipit maritimes scandinaves migrent jusqu'en Afrique du Nord pour passer l'hiver.

    Pipit maritime - Saint-Malo

     

    Pipit maritime - Saint-Malo

     

    Pipit maritime - Saint-Malo

     

    Pipit Maritime - Saint-Malo

     

    Pipit maritime - Saint-Malo

     

    Parfois, c'est au retour, en triant les photos sur l'ordinateur, que l'on a la surprise d'y découvrir une espèce que l'on ne pensait pas avoir observée. Cela m'était arrivé en Islande avec la Mouette tridactyle. A Saint-Malo, ce sont deux Mouettes mélanocéphales (Ichthyaetus melanocephalus) qui m'ont fait ce cadeau, d'autant plus apprécié que c'était la première fois que je photographiais l'espèce. Coïncidence, à chaque fois ce sont des mouettes… 

    La Mouette mélanocéphale est une espèce méditerranéenne, qui nous vient au départ de la Mer Noire. Elle est actuellement en expansion vers l'ouest, et il n'est pas rare d'en rencontrer en Bretagne.

    En plumage hivernal, la Mouette mélanocéphale se distingue de la Mouette rieuse par l'absence de plumes noires à l'extrémité de ses ailes. On le voir bien sur la photo ci-dessous (en bas à gauche, une Mouette rieuse fait la sieste).

    Saint-Malo - promenade sur la plage du Sillon

     

    Mouette mélanocéphale - Saint-Malo

     

    Au pied de la Ville close, le sable laisse la place à des rochers recouverts d'algues, un paradis pour les Tournepierres à collier (Arenaria interpres), qui arborent comme le Pipit maritime un plumage parfaitement mimétique. 

    Tournepierre à collier - Saint-Malo

    Ce Tournepierre à collier solitaire a laissé ses nombreux congénères attendre la marée basse sur les rochers en compagnie des Cormorans huppés.

     

    Un petit tour en haut des remparts me permet de photographier un Goéland argenté sur fond de ciel bleu, et de repérer des Aigrettes garzettes (Egretta garzetta) en contrebas, en plus des Tournepierres à collier et des Cormorans huppés (Phalacrocorax aristotelis). Me revoilà donc sur la plage pour tenter de photographier tout ce petit monde. La mer descend, les aigrettes en profitent pour explorer les mares entre les rochers, alors que les cormorans huppés juvéniles n'ont pas l'air décidé à quitter leur perchoir.

    Goéland argenté - Saint-Malo

     

    Aigrette garzette - Saint-Malo

     

    Aigrette garzette -Saint-Malo

     

    Aigrette garzette - Saint-Malo

     

    Cormoran huppé - Saint-Malo

     

    Cormoran huppé - Saint-Malo

     

    Le soleil descend en cette fin d'après-midi. Alors que le Fort national devient accessible au promeneur, les Sternes caugek (Thalasseus sandvicensis) se font remarquer par leur cris stridents.

    Sterne caugek - Saint-Malo

     

    Un dernier portrait de Goéland argenté, le lendemain matin avant la tempête et le retour à Paris. Un bref séjour dans une ville qui invite au voyage, avec Jacques Cartier, un des premiers européens à atteindre le Canada, et les corsaires Duguay-Trouin et Surcouf pour ne citer qu'eux. Et pour moi, Saint-Malo c'est aussi le souvenir inoubliable de mon premier voyage en train, depuis Landerneau dans le Finistère, lors d'une sortie scolaire, il y a de cela… pas mal d'années.

    Saint-Malo - promenade sur la plage du Sillon

     

    A bientôt pour d'autres aventures. Prochaines étapes en Bretagne : Santec et Roscoff…


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    Depuis le début de cette année 2017, je participe à l’événement interblogueurs #CoulissesDuBlog créé par Mia, du blog Trucs de Blogueuse. Il y a un thème par semaine, traitant de différents aspects de notre blog vu de l'intérieur, ce qui suppose d'écrire un article par semaine pour le challenge interblogueurs, en plus bien sûr des articles habituels du blog. Un moyen de se forcer à être régulière et à produire plus d'articles, et aussi il ne faut pas se le cacher d'attirer plus de lecteurs sur le blog. Justement cette semaine le thème de #CoulissesDuBlog est le trafic. Pour lire les autres participations de la semaine c'est ici : http://www.trucsdeblogueuse.com/coulissesdublog5

    Cela fait un mois que le challenge a commencé, un peu tôt pour faire un bilan, mais déjà une tendance intéressante : en 2016 j'avais écrit environ 2 articles par mois (voir l'article Rétrospective 2016), et là sur janvier 2017 il y en a déjà 6 dont 3 dans la thématique de ce blog, principalement l'ornithologie, la nature, la protection de la faune sauvage et aussi les voyages avec toujours une touche de faune locale. Pour le mois de janvier on est resté à Paris, avec Les Cormorans du Pont d'Austerlitz et Les rats volants de Beaubourg, et dans notre refuge en Picardie avec Il fait froid, remplissez les mangeoires !. En février on bougera un peu plus. 

    Est-ce que l'augmentation du nombre d'articles publiés entraîne une augmentation du nombre de visites ? C'est bien possible, mais je n'en sais trop rien : les statistiques d'Eklablog sont assez succinctes, et je suis loin d'être une spécialiste de Google Analytics.

    L'important n'est pas de toute façon d'avoir beaucoup de visiteurs, mais d’apporter quelque chose à ceux qui viennent et donc de cibler les lecteurs qui peuvent être intéressés par mes articles (peut-être vous ?), afin de partager avec eux sur des passions communes. D’où l'idée de créer une page Facebook pour le Pigeon migrateur. Vous pouvez la retrouver ici : https://www.facebook.com/LePigeonmigrateur/. Et voici un petit aperçu :

    Le Pigeon migrateur est sur Facebook

    Que pourrez-vous trouvez sur cette page ? Tout d'abord des liens vers les articles du blog, mais aussi des photos inédites, des infos sur les thèmes du blog, des liens vers d'autres sites et d'autres blogs qui me paraissent intéressants à partager avec vous.

    Si vous avez un peu suivi l'événement #CoulissesDuBlog, vous aurez remarqué que je me suis débrouillée pour faire 2 articles en un, en effet le thème de la semaine dernière était Facebook ! C'est ce qui m'a donné l'idée de créer la page.

    Vous pouvez lire les autres participations sur ce thème ici : http://www.trucsdeblogueuse.com/coulissesdublog4.

    Et pour participer à cet événement, voici les conditions : http://www.trucsdeblogueuse.com/evenement-coulisses-du-blog-2017.

    A très bientôt sur le Pigeon migrateur et sur sa nouvelle page Facebook.


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