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    Après notre visite à la Réserve Ornithologique du Teich, en cette fin d'après-midi du 12 juin, nous cherchons un endroit pour nous restaurer, mais la brasserie du parc était exceptionnellement fermée ce jour là. Du coup nous en avons profité pour aller jusqu'à Andernos-les-Bains, sur la côte nord du Bassin d'Arcachon (ça ne nous éloignait pas plus d'Angoulême). Arrivées à Andernos nous avons appris que nous étions "hors saison" - un 12 juin - et nous avons eu un peu de mal à trouver un endroit qui servait à dîner. Finalement, ça s'est bien terminé, face à la jetée où l'hiver on peut observer les Bernaches cravants. Vous vous en doutez, j'ai l'intention d'y revenir (j'amènerai le casse-croûte cette fois, parce qu'en hiver on doit aussi être hors saison). 

    Andernos-les-Bains, en attendant les Bernaches

     

    Andernos-les-Bains, en attendant les Bernaches

     

    Andernos-les-Bains, en attendant les Bernaches

     

    Avant de rentrer à Angoulême, je me suis un peu attardée sur la petite église Saint-Eloi, située en bord de mer et entourée de Pins parasols. L'église, romane, date du XIIe siècle, tandis que le clocher a été rajouté au XIXe siècle.

    Andernos-les-Bains, en attendant les Bernaches

     

    Andernos-les-Bains, en attendant les Bernaches

     

    Andernos-les-Bains, en attendant les Bernaches

     

    Andernos-les-Bains, en attendant les Bernaches

     

    Sur ces images estivales, je vous dis à bientôt pour de nouvelles découvertes. En espérant trouver un créneau pour venir voir les Bernaches à Andernos avant qu'elles ne repartent en Sibérie !


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    De passage à Angoulême chez ma fille, nous avons profité de la journée du 12 juin dernier pour aller visiter la réserve ornithologique du Teich, au bord du Bassin d'Arcachon, à deux heures de route en voiture. C'était notre première visite de la réserve, que je ne connaissais avant que par les photos d'amis blogueurs.

    Les photos de cette série sont classées par espèce, et globalement par ordre chronologique. Nous avons parcouru les observatoires dans l'ordre indiqué sur le plan. Sur la première partie du parcours, les oiseaux pourtant nombreux se trouvaient assez loin des observatoires, aussi j'ai assez peu de photos. 

    Cette maman Canard colvert (Anas platyrhynchos) n'a plus qu'un seul caneton. C'est un phénomène assez courant chez les canards, espèces que la nature a rendu très prolifique ... pour que les canetons servent de repas à d'autres espèces comme les Hérons ou les Goélands.

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    Une Aigrette garzette (Egretta garzetta), avec un beau reste de plumage nuptial, au repos ou à l’affût d'une proie, elle ne nous l'a pas dit ...

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    Puis nous arrivons dans un secteur où les oiseaux peuvent être observé avec une belle proximité. Voici d'abord la Barge à queue noire (Limosa limosa), un limicole d'assez grande taille (à comparer avec l'Avocette élégante que l'on aperçoit sur une des photos). Un des individus les plus proches de nous arborait son plumage nuptial, avec de belles teintes rousses sur la tête, le cou et la poitrine. En dehors de la période nuptiale, le plumage de la Barge à queue noire prend des tons gris, plus clair sur le devant et plus foncé sur le dos, tandis que le ventre devient blanc. Le Bassin d'Arcachon est un site très important pour l'espèce, on y croisent des populations qui nichent en Islande et d'autres moins nombreuses qui viennent des Pays-Bas.

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    Voici maintenant un limicole beaucoup plus petit, avec un tout petit bec. Il s'agit d'un Grand Gravelot (Charadrius hiaticula) que l'on différencie de son cousin le Petit Gravelot surtout grâce à son bec coloré, et à l'absence de cercle oculaire jaune : le Grand Gravelot semble avoir un masque tout noir au niveau des yeux.

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    Le Tadorne de Belon (Tadorna tadorna) est un des plus beaux canards européen (et aussi le plus grand). C'est toujours un plaisir d'en rencontrer surtout avec une telle proximité. Le Tadorne de Belon se nourrit principalement de mollusques et de crustacés, qu'il déniche en fouillant dans la vase avec son bec. Chez cette espèce, mâle et femelle sont colorés. En effet, le nid est généralement construit dans une cavité (terrier de lapin par exemple), ce qui fait que la femelle n'a pas besoin de camouflage lorsqu'elle couve.

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    A plus grande distance des observatoires, une forte concentration de limicoles de grande taille attire l’œil, même s'ils sont un peu loin pour des photos en gros plan. Ce sont des Courlis cendrés (Numenius arquata), reconnaissables (lorsqu'il ne font pas la sieste) à leur très long bec incurvé. La réserve ornithologique du Teich accueille à certaines périodes de l'année plus de 1000 Courlis cendrés, qui viennent s'y reposer à marée haute. Migrateur pour la plupart, les Courlis cendrés se reproduisent dans le nord de l'Europe. En juin, les femelles d'Europe de l'est commencent à arriver en Gascogne, pendant que les mâles restent un peu plus longtemps dans le Grand Nord pour terminer l'éducation des jeunes. Beau partage des rôles entre parents !

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    L'Avocette élégante (Recurvirostra avosetta) a aussi le bec incurvé, mais vers le haut, ce qui lui permet une technique de pêche particulière : elle écume la surface de l'eau, bec entre-ouvert, d'un mouvement de va et vient latéral, à la recherche de petits invertébrés aquatiques. L'Avocette élégante se reproduit en petit nombre sur la réserve. Mais c'est l'hiver qu'on en observera le plus sur le site : quelques centaines à un bon millier suivant la période, venues en majorité d'Europe du Nord-Ouest.

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    Cousine des Avocettes, l’Échasse blanche (Himantopus himantopus) se reproduit aussi en petit nombre au Teich. Ce sont bien sûr ses pattes d'une longueur démesurée qui lui ont donnée son nom. Les Échasses blanches passent l'hiver en Afrique, elles arrivent sur la réserve en avril.

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    La photo suivante me permet de faire la transition avec celui qui semblait être la star du jour vu le nombre de photographes présents dans l'observatoire correspondant : un Pluvier argenté (Pluvialis squatarola) en plumage nuptial. C'est le plus grand des pluviers observables en Europe, il est presque aussi grand que l'Échasse blanche.

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    Le Pluvier argenté niche dans la toundra Arctique, principalement en Russie et en Sibérie pour les individus que l'on observe en Europe. Il ne stationne en Arctique que le temps de construire le nid, pondre et couver les œufs, puis élever les petits, sur une période d'environ deux mois, entre mai et juillet. Ce qui fait que l'on peut observer le Pluvier argenté pratiquement toute l'année au Teich. L'individu ci-dessous étant sans doute un des derniers de l'année en plumage nuptial. Le reste du temps, le Pluvier argenté a un aspect plus terne et uniforme, dans les gris clair, comme on le voit sur la photo suivante. C'est une espèce qui hiverne presque toujours à proximité du littoral, contrairement à son cousin le Pluvier doré qui passe l'hiver dans les labours en compagnie des Vanneaux huppés. Les zones d'hivernages du Pluvier argenté sont très vaste, de l'Europe de l'Ouest à l'Afrique du Sud pour ne parler que de ceux qui se reproduisent en Russie septentrionale. J'ai par exemple eu la chance d'en observer sur une plage des Seychelles.

    Une journée à la Réserve Ornithologique du Teich

     

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    Voici maintenant le Chevalier gambette (Tringa totanus), finalement un des oiseaux que j'ai préféré lors de cette visite, surtout parce que j'ai réussi à faire de belles photos. La lumière du bon côté et la proximité ça aide ! Un oiseau que l'on reconnaît à ses pattes rouge vif de même couleur que la base de son bec.

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    Un peu plus loin, nous arrivons dans le secteur de nidification des Mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus). Certains jeunes sont déjà assez grands, tandis que d'autres adultes sont encore occupés à couver. Quelques Milans noirs (Milvus migrans) tentent des incursions dans la zone, rapidement prix en chasse par les Mouettes qui n'entendent pas céder un de leur poussins ou de leurs œufs à ces rapaces opportunistes.

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    La fin du parcours est plus ombragée et plus tranquille. Un couple de Grèbe huppé (Podiceps cristatus) couve et arrange son nid, un Grand Cormoran (Phalacrocorax carbo) sèche ses ailes, et tout à la fin, une paire de Cistudes d'Europe (Emys orbicularis), la seule tortue d'eau douce de nos contrées, se détend sur un morceau de bois flottant. 

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    Une journée à la réserve ornithologique du Teich

     

    Voilà c'est la fin de notre première visite à la Réserve Ornithologique du Teich, un endroit où je reviendrai certainement, surtout que les espèces visibles changent au fil des saisons.


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    Le Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême se termine ce soir. Pour coller un peu à l'actualité, je vous présente ici quelques photos de cette ville que j'ai découvert il y a un peu moins d'un an. Photos prises entre avril 2018 et janvier 2019.

    Angoulême c'est d'abord une forteresse d'origine médiévale, idéalement située sur un promontoire au dessus de la Charente. La ville est aussi marquée par son passé industriel, en particulier la papeterie, alors que depuis une vingtaine d'année la filière image (BD, cinéma d'animation, jeux vidéo ...) se développe avec succès.

    L'Hôtel de ville d'Angoulême est un imposant bâtiment d'inspiration néo-gothique, construit au XIXe siècle par l'architecte Paul Abadie sur l'emplacement de l'ancien château fort, dont il ne reste qu'une tour et un donjon.

    A la découverte d'Angoulême

     

    A la découverte d'Angoulême

     

    Au bord de la Charente, des bâtiments industriels désaffectés attendent une nouvelle vie. Ci-dessous un ancien entrepôt d'import-export de textile, plus bas une fonderie devenue garage agricole. 

    A la découverte d'Angoulême

     

    A la découverte d'Angoulême

     

    A la découverte d'Angoulême

     

    A la découverte d'Angoulême

     

    Au pied des jardins qui entourent les remparts de la vieille ville, un étrange monument attire l’œil du visiteur. Cette gloriette fût offerte par un noble local à sa fille, au début du XXe siècle. C'est maintenant une propriété de la ville.

    A la découverte d'Angoulême

     

    A la découverte d'Angoulême

     

    Le quartier de l'Houmeau, entre la Charente et la gare, recèle aussi ses petits secrets, pour peu qu'on ouvre l’œil. C'est un des plus ancien faubourg d'Angoulême, où dès le Moyen Age s'est développée une intense activité portuaire.

    A la découverte d'Angoulême

     

    A la découverte d'Angoulême

     

    Au détour des ruelles du centre historique, dans une petite cour, on découvre l'Hôtel Saint-Simon, chef d'oeuvre de la renaissance, et unique bâtiment de la ville restant de cette période.

    A la découverte d'Angoulême

     

    A la découverte d'Angoulême

     

    A la découverte d'Angoulême

     

    A la découverte d'Angoulême

     

    A la découverte d'Angoulême

     

    Angoulême, c'est aussi les murs peints, au centre ville comme dans les quartiers. Plan téléchargeable sur le site de l'office du tourisme ici : un parcours de murs peints unique au monde. En descendant vers la gare, on tombe sur un des plus beaux, "Le fille au rempart".

    A la découverte d'Angoulême

     

    A la découverte d'Angoulême

     

    A la découverte d'Angoulême

     

    Retour dans la vieille ville, avec les vestiges des remparts dits "du duc d'Epernon", construits entre la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle, pas très facile à observer car englobés dans des propriétés privées.

    A la découverte d'Angoulême

     

    L'église Saint-André, une des église paroissiale du centre historique, borde sur un de ses côtés le square auquel elle a donné son nom. A l'opposé, sur un pignon, un autre mur peint interpelle le visiteur. 

    A la découverte d'Angoulême

     

    A la découverte d'Angoulême

     

    Depuis les remparts de l'est de la ville, on peut admirer une belle vue sur l'Eglise Notre-Dame d'Obézine, surplombant de sa nef néo-gothique les toits de tuiles caractéristiques de la région, qui nous font réaliser qu'on est déjà dans le sud.

    A la découverte d'Angoulême

     

    Il me reste encore bien des choses à découvrir dans la capitale de la BD, qui maintenant n'est qu'à 2 heures de Paris en TGV. J'aurai certainement l'occasion d'y retourner prochainement, puisqu'une de mes filles y fait ses études depuis le mois de septembre.


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    Situé à une vingtaine de kilomètres au sud-est d'Angoulême, en Charente, le village de Villebois-Lavalette mérite bien son label de petite cité de caractère. Ses ruelles bordées de maison de pierre aux volets de bois peint, recouvertes des toits de tuiles typique de la région, nous mène jusqu'à la forteresse médiévale qui surplombe le village, en passant par l'église Saint-Romain reconstruite au XIXe siècle. Un chemin bien entretenu permet de faire le tour de la forteresse et d'en admirer l'extérieur. Classé monument historique, le château bien que propriété privée se visite. On trouve les horaires sur le site internet officiel du Château de Villebois-Lavalette. Ci-dessous quelques photos prises lors d'un passage éclair en début de semaine. Ma fille s'installant à Angoulême pour ses études, j'aurai l'occasion de revenir.

    Villebois Lavalette

     

    Villebois Lavalette

     

    Villebois Lavalette

     

    Villebois Lavalette

     

    Villebois Lavalette

     

    Villebois Lavalette

     

    Villebois Lavalette

     

    Villebois Lavalette

     

    Villebois Lavalette

     

    Villebois Lavalette

     

    Villebois Lavalette

     

    Villebois Lavalette

     

    Villebois Lavalette

     

    Villebois Lavalette

     

    Dans un prochain article, je partagerai mes premières découvertes à Angoulême. A bientôt, en Charente ou beaucoup plus loin.


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    De passage à Angoulême, début avril, une petite pause sur les bords de la Charente m'a permis d'observer un canard que l'on ne trouve pas dans les guides des oiseaux d'Europe, et pour cause, il s'agit d'un Canard de Chiloé (Mareca sibilatrix), une espèce originaire d'Amérique du Sud.

    Le spécimen que j'ai photographié s'est certainement échappé d'un élevage ou d'une collection, sur certaines photos on peut voir qu'il porte une bague. Aussi appelé Siffleur du Chili, c'est un canard facile à élever, proche de notre Canard siffleur européen. Comme lui il se nourrit de végétaux aquatiques et d'herbe qu'il broute à la manière des oies. Ses belles couleurs, le côté graphique de son plumage et son bec bleu clair explique son succès chez les amateurs d'anatidés d'ornement. 

    Canard de Chiloé - Angoulême

     

    Canard de Chiloé - Angoulême

     

    Canard de Chiloé - Angoulême

     

    Canard de Chiloé - Angoulême

     

    Canard de Chiloé - Angoulême

     

    Images printanières - à Angoulême

     

    Château d'Armentières-sur-Ourcq

     

    Canard de Chiloé - Angoulême

     

    Peut-être en fin de compte s'est-il échappé d'une bande dessinée, à Angoulême quoi de plus normal, le Musée consacré au neuvième art étant à deux pas de là ?  


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