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    Depuis l'été dernier, une association de notre commune de Grand-Rozoy dans l'Aisne propose aux habitants une marche dans la nature, tous les derniers dimanche du mois. On se retrouve à 9 h au panneau d'affichage du hameau de Courdoux, qui dépend de la commune. Le dimanche 23 janvier 2022, nous avons fait une petite session de rattrapage, car les randonnées de fin novembre et fin décembre avaient été annulées suite au mauvais temps. Nous étions une dizaine de personnes à explorer un nouvel itinéraire dans les bois de Launoy, jusqu’aux Crouttes (commune de Muret-et-Crouttes) en passant par un joli vallon avec des étangs. Finalement nous avons parcouru 12 km. Le temps était couvert mais il n'a pas plu.

    Dans les bois de Launoy

     

    Dans les bois de Launoy

     

    Dans les bois de Launoy

     

    Dans les bois de Launoy

     

    Dans les bois de Launoy

     

    Dans les bois de Launoy

     

    Dans les bois de Launoy

     

    Au retour, nous sommes repassé par les bois de Launoy. Ces derniers sont parcourus par de nombreux chemins qui permettent de varier les itinéraires et d'observer la nature en toute saison. Nous y allions déjà en famille quand nos filles étaient petites. Dans certains coins du bois, au printemps, le sol est recouvert de fleurs (anémone des bois, jacinthe des bois, muguet etc.), et à l'automne on y trouve des champignons (attention, ils ne sont pas tous comestibles). En 2021, nous avons aussi découvert que la totalité de ces bois se trouvent dans un cercle de 10 km autour de chez nous.

    Dans les bois de Launoy

     

    Dans les bois de Launoy

     

    Comme il faisait bien gris ce jour-là, je vous mets en plus une série de photos prises dans le même bois en mars et avril 2021. Parce qu'il y a aussi parfois du soleil et un beau ciel bleu dans le sud de l'Aisne ! Comme vous le verrez sur la première photo, le sol de ce bois est très sableux, c'est assez classique dans notre coin : des buttes boisée et sableuses surplombent les étendues de champs cultivés, qui eux sont plutôt argileux.

    Dans les bois de Launoy

     

    Dans les bois de Launoy

     

    Dans les bois de Launoy

     

    Dans les bois de Launoy

     

    Dans les bois de Launoy

     

    Dans les bois de Launoy

     

    Dans les bois de Launoy

     

    Dans les bois de Launoy

     

    Lorsqu'on sort du bois pour aller récupérer notre véhicule au hameau de Courdoux, on parcourt un chemin qui traverse les champs et les pâtures. Il y a encore un peu d'élevage dans la région. Contrairement aux idées reçues, il n'y a pas que des champs de betteraves en Picardie !

    Dans les bois de Launoy

     

    Dans les bois de Launoy

     

    Dans les bois de Launoy

     

    Dans les bois de Launoy

     

    Dans le prochain article, nous resterons dans le rayon de 10 km autour de chez nous, puisque nous retournerons au parc des Bruyères à Fère-en-Tardenois.


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    La commune de Septmonts se trouve à environ 5 km au sud de Soissons dans le département de l'Aisne. Avec ses maisons de pierres calcaires et son magnifique donjon, c'est un des plus beaux villages de la région. Le château de Septmonts, dont la construction débuta vers le XIIIe siècle, était la maison de campagne des évêques de Soissons. Ils y résidèrent jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Par la suite, le château connait le même sort que nombre de ses semblables, ruines, désolations et bombardements… De nos jours le donjon de Septmonts, les ruines du château et le logis des évêques sont gérés et mis en valeur par la commune et par une association.

    Le donjon, à l'architecture si particulière, date du XIVe siècle et mesure 47 m de haut. Il est ouvert à la visite tous les jours pendant la belle saison, et le week-end en basse saison. La visite est libre et gratuite, on peut profiter tranquillement des 150 marches de la tour et admirer les vues sur le village depuis les terrasses. Le parc et l'arboretum, aménagé dans l'ancien jardin des évêques, sont eux ouverts tous les jours de l'année. Je vous laisse poursuivre la visite en photo.
     

    Le donjon de Septmonts

     

    Le donjon de Septmonts

     

    Le donjon de Septmonts

     

    Le donjon de Septmonts

     

    Le donjon de Septmonts

     

    Le donjon de Septmonts

     

    Le donjon de Septmonts

     

    Le donjon de Septmonts

     

    Le donjon de Septmonts

     

    Le donjon de Septmonts

     

    Le donjon de Septmonts

     

    Septmonts est une halte que je vous conseille vraiment si vous passez dans la région. Le donjon semble sortir d'un conte de fées, le site est très bien entretenu, le village est pittoresque et le parc idéal pour faire gambader vos enfants ou pique-niquer. Les photos de cette série ont été prises en février 2021.

    A bientôt pour une nouvelle sortie nature dans les Hauts-de-France !


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    Le parc des Bruyères est un espace naturel de 92 hectares situé sur la commune de Fère-en-Tardenois dans le sud-est du département de l'Aisne, à 10 km à vol d'oiseau de chez nous. Il appartient à la commune et sa gestion est confiée au Conservatoire des espaces naturels des Hauts-de-France. Le parc est ouvert au public et gratuit. 

    Depuis le parking, on accède à un bois de bouleaux et à deux étangs, qui sont utilisés par une association de pêcheurs. Le Rougegorge familier (Erithacus rubecula) est souvent là pour souhaiter la bienvenue aux promeneurs.

    Le parc des Bruyères en hiver

     

    Le parc des Bruyères en hiver

     

    Le parc des Bruyères en hiver

     

    Le parc des Bruyères en hiver

     

    Près des étangs, on rencontre des Gallinules poule-d'eau, qui ne sont pas très farouches et vivent là à l'année. Mais ce matin de décembre 2020 c'est leur cousin beaucoup plus discret que j'ai eu la chance d'observer. Le Râle d'eau (Rallus aquaticus) passe sa vie caché dans les roseaux (d'ailleurs son profil aplati est parfaitement adapté pour se glisser entre les végétaux). On le repère beaucoup plus facilement à son cri, qui ressemble à celui d'un cochon qu'on égorge, qu'en l'apercevant en bordure de roselière. Pourtant ce jour là, ils sont sortis à plusieurs reprises (ils étaient au moins deux), ce qui m'a permis d'observer l'espèce pour la première fois ! Dès que je retourne au parc des Bruyères, je scrute les roseaux et je tends l'oreille, sans succès pour l'instant.
     

    Le parc des Bruyères en hiver

      

    Le parc des Bruyères en hiver

     

    Le parc des Bruyères en hiver

     

    Les deux étangs du parc des Bruyères ont été au départ aménagés pour la pêche de loisir. Ceci n'est pas incompatible avec la présence des oiseaux d'eau, qui est assez variable selon les saisons. En ce début janvier 2021, une Grande Aigrette (Ardea alba) était posée sur l'autre rive du plus grand des deux étangs.

    Le parc des Bruyères en hiver

     

    L'hiver, la petite troupe de Canards colverts (Anas platyrhynchos) locale s'enrichit d'autres colverts et parfois de canards d'espèces moins courantes. Sur la photo ci-dessous, on reconnaît un couple de colverts, un canard domestique (blanc au bec jaune - je crois qu'il est là tous les ans), un Fuligule morillon (Aythya fuligula) noir et blanc avec sa petite huppe, et un Fuligule milouin (Aythya ferina) avec son plumage tricolore (gris clair, noir et roux). Les deux fuligules sont en gros plan sur la photo suivante.

    Le parc des Bruyères en hiver

     

    Le parc des Bruyères en hiver

     

    Parfois c'est en regardant les photos au retour qu'on se rend compte qu'on a fait une observation qui sort de l'ordinaire. Ce fut le cas ce 10 janvier 2021, en regardant mes photos de canards - qui étaient tous trop loin pour un résultat intéressant - j'en vois un qui me semble être un Garrot à œil d'or (Bucephala clangula). Du coup j'y suis retournée le lendemain (10 km c'est faisable), et c'est là que j'ai pris toutes ces photos de canards. j'ai attendu un moment derrière les roseaux pour que le Garrot à œil d'or se rapproche. D'après les motifs de son plumage, c'était un jeune mâle en transition vers le plumage nuptial.

    Le parc des Bruyères en hiver

     

    Le parc des Bruyères en hiver

     

    Le parc des Bruyères en hiver

     

    Le parc des Bruyères en hiver

     

    J'ai profité de cette sortie pour tirer le portrait d'un Grand Cormoran (Phalacrocorax carbo), qui doit trouver ces étangs de pêches à son goût. 

    Le parc des Bruyères en hiver

     

    Pour ma dernière sortie de l'hiver 2020-2021 au parc des Bruyères, début février, les étangs avaient revêtus une parure de glace scintillante, le Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) était de sortie et le soleil illuminait les paysages.

    Le parc des Bruyères en hiver

     

    Le parc des Bruyères en hiver

     

    Le parc des Bruyères en hiver

     

    Le parc des Bruyères en hiver

     

    A suivre prochainement, les rencontres de l'hiver 2021-2022 (enfin, celles que j'ai réussies à immortaliser sur le capteur de l'appareil photo, parce que pour les Bouvreuils pivoines, il faut encore que je persévère). 


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    Les vestiges du château fort de Coucy constituent un des sites historiques les plus impressionnants du département de l'Aisne. Ce monument médiéval se trouve sur la commune de Coucy-le-Château-Auffrique, à une vingtaine de km au nord de Soissons, en direction de Saint-Quentin, et à 40 km de chez nous.

    Le château de Coucy est construit sur un promontoire qui domine la forêt domaniale de Coucy-Basse et les plateaux agricoles du Soissonnais et du Laonnois. Un premier château fut édifié dès le Xe siècle en ce lieu stratégique pour dominer la région.

    La forteresse de Coucy-le-Château

     

    La forteresse de Coucy-le-Château

     

    La forteresse que l'on connait encore actuellement fut construite par Enguerrand III, sire de Coucy, entre 1225 et 1242. Le sire de Coucy ne lésina pas sur les moyens pour construire un château plus imposant que ceux des rois de France. La place forte de Coucy, englobant le château et le village, occupait une surface de 14 hectares. Le château était dominé par un donjon cylindrique de 54 m de haut, le plus haut jamais construit en Europe.

    Malgré plusieurs siècles d'abandon, le donjon était toujours debout au début de la première guerre mondiale. Le château fort de Coucy était une destination très prisée au début du XXe siècle. L'arrivée du chemin de fer en fit le troisième site le plus visité en France après Versailles et le Mont-Saint-Michel.

     La forteresse de Coucy-le-Château

     

    La forteresse de Coucy-le-Château

     

    Mais la guerre passa par là. Les armées allemandes occupèrent la ville de Coucy-le-Château pendant 3 ans, ayant bien compris la position stratégique de la forteresse. Au moment de se replier, en 1917, il décidèrent de faire sauter le donjon, les tours du château et les portes de la ville. Minée de l'intérieur et bombardée, Coucy-le-Château n'était plus que ruines et le donjon s'était transformé en un informe tas de pierres.

    Le château fort de Coucy ne fut jamais reconstruit, l'Etat décida de le laisser en ruine pour montrer l'horreur de la guerre. De nos jours des associations se battent pour restaurer les remparts, mener des fouilles archéologiques et convaincre l'Etat de reconstruire le donjon, pour en faire un symbole de paix en Europe (on en aurait bien besoin en ce moment).
     

    La forteresse de Coucy-le-Château

     

    La forteresse de Coucy-le-Château

     

    La forteresse de Coucy-le-Château

     

    Le château fort est géré par le centre des monuments nationaux et se visite tous les jours de l'année sauf le 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre. Enfin ça c'est en temps normal. La dernière fois que nous sommes allés à Coucy, en février 2021, c'était fermé, comme tous les musées à cette période là. 

    Nous avons donc fait le tour de la forteresse par l'extérieur. Ce parcours d'un peu plus de 2 km se fait essentiellement sur des sentiers qui longent les remparts, avec une petite portion sur la route. 

    La forteresse de Coucy-le-Château

     

    La forteresse de Coucy-le-Château

     

    La forteresse de Coucy-le-Château

     

    La forteresse de Coucy-le-Château

     

    La forteresse de Coucy-le-Château

     

    Au cours de la promenade, vous pourrez faire connaissance avec les chèvres qui entretiennent les abords des remparts. Pour la santé et la sécurité des animaux, faites bien attention de refermer les barrières, ne leur donnez pas de pain et ne touchez pas les chevreaux !
     

    La forteresse de Coucy-le-Château

       

    La forteresse de Coucy-le-Château

     

    La forteresse de Coucy-le-Château

     

    La forteresse de Coucy-le-Château

     

    Après l'enclos des chèvres, on arrivent au niveau de l'église paroissiale Saint-Sauveur. Presque entièrement détruite en 1917, cette église romane fut reconstruite à l'identique après la guerre.

    La forteresse de Coucy-le-Château

     

    La forteresse de Coucy-le-Château

     

    La forteresse de Coucy-le-Château

     

    La forteresse de Coucy-le-Château

     

    La forteresse de Coucy-le-Château

     

    La forteresse de Coucy-le-Château

     

    Voilà, nous avons terminé le tour des remparts de Coucy, j'espère que ça vous a donné envie d'y aller si vous passez dans la région. C'est encore plus beau quand le ciel est bleu !

    Vu la flambée des prix de l'essence, je vous propose de rester pour le moment dans la région des Hauts-de-France, en alternant visites de sites historiques et balades dans la nature.


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    Ça fait un moment qu'on l'aperçoit se percher dans nos arbres, on a vraiment l'impression qu'elle habite chez nous depuis quelques jours. Il s'agit d'une Buse variable (Buteo buteo) de forme claire, probablement un immature venu du nord de l'Europe pour chercher un peu de chaleur dans nos contrées (tout est relatif). Elle reste farouche même si on la voit souvent. Toutes les photos ont été prises de nos fenêtres, si on sort dans le terrain et que l'on s'approche de l'endroit où elle est perchée elle s'envole.

    Une Buse dans le jardin

     

    Une Buse dans le jardin

     

    Aucun risque pour les oiseaux de la mangeoire, contrairement à l'Epervier d'Europe, la Buse variable ne se nourrit pas d'oiseaux en bonne santé, elle n'est pas assez agile pour les attraper et ses serres ne sont pas très puissantes. A son menu, des rongeurs, des charognes, et en hiver des vers de terre !

    Une Buse dans le jardin

     

    Une Buse dans le jardin

     

    L'avantage d'avoir une Buse à la maison c'est qu'on peut l'observer prendre soin de son plumage, guetter ses proies, se reposer… Espérons qu'elle restera encore plusieurs semaines, c'est un plaisir de la voir. Un Faisan de Colchide a aussi élu domicile chez nous récemment, mais nous n'avons pas encore eu l'occasion de le prendre en photo. 

    Une Buse dans le jardin

     

    Une Buse dans le jardin

     

    Une Buse dans le jardin

     

    Et vous, avez-vous des visiteurs hors du commun dans votre jardin en ce moment ? Si c'est le cas indiquez le en commentaire !


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