•  

    Avant que le printemps ne laisse la place à l'été, à la chaleur et aux moissons, voici une petite compilation de floraisons de toutes les couleurs, photographiées dans le Soissonnais ces dernières années.

    Les pissenlits sont parmi les premiers à fleurir, au bord des champs, dans les prairies, les jardins, et même dans les cimetières depuis que les herbicides chimiques n'y sont plus autorisés. Sur cette photo, prise depuis le sentier qui longe l'Aisne, entre Soissons et Pommiers, on aperçoit au fond la silhouette de la cathédrale de Soissons et celle de l'abbaye Saint-Jean-des-Vignes.

    Floraisons printanières

     

    Chez les papillons, l'Aurore (Anthocharis cardamines) est un des premiers annonciateurs du printemps. Il hiverne à l'état de chrysalide et en sort dès que les températures radoucissent. Ici un mâle, sur l'une de ses plantes hôtes, la cardamine, rencontré sur ce même sentier des bords de l'Aisne. La femelle de l'Aurore est presque entièrement blanche et n'a pas d'orange sur les ailes.

    Floraisons printanières

     

    Le colza, plante cultivée incontournable de nos plaines agricoles, apporte une touche gaie et colorée à nos paysages, alors que betteraves et maïs ne sont pas encore sortis de terre. Quelques parcelles ont heureusement gardé leurs haies, où fleurissent les aubépines, pour le plus grand bonheur des insectes et des oiseaux. Photos prises à Grand-Rozoy et Beugneux.

    Floraisons printanières

     

    Floraisons printanières

     

    Floraisons printanières

     

    Début avril, dans les bois, c'est la floraison des anémones sylvies (Anemone nemorosa). A certains endroits, elles forment de véritables tapis de fleurs blanches. Elles fleurissent en sous-bois avant que les arbres n'aient leurs feuilles, afin de profiter de la lumière. Photos prises dans les bois de Launoy, où je vous ai déjà emmené. Ces bois sont aussi connus pour le muguet qui y pousse à profusion aux alentours du 1er mai.

    Floraisons printanières

     

    Floraisons printanières

     

    Floraisons printanières

     

    En juin ce sont les coquelicots (Papaver rhoeas) qui mettent de la couleur sur le bord des routes et dans les champs (enfin dans ceux qui ne sont pas trop traités). Photos prises il y a quelques années près de Couvrelles.

    Floraisons printanières

     

    Floraisons printanières

     

    Floraisons printanières

     

    Floraisons printanières

     

    Les genêts (Cytisus scoparius) sont plus courants dans ma Bretagne natale que dans le sud de l'Aisne, pourtant en cherchant bien on peut en trouver, en bordure des bois, surtout dans les zones sableuses.
     

    Floraisons printanières

     

    Les jacinthes des bois (Hyacinthoides non-scripta) fleurissent un peu plus tard que les anémones sylvies, mais toujours avant que le feuillage des arbres ne soit complètement développé. Leur présence signifie que le boisement est ancien et n'a pas été trop défriché, car ces petites plantes à bulbe mettent du temps à coloniser un territoire. En Picardie on l'appelle aussi "muguet bleu" à cause de ses fleurs en forme de clochettes. Photos prises à Grand-Rozoy dans un bois au-dessus du village.

    Floraisons printanières

     

    Floraisons printanières

     

    Pour finir, je vous emmène à Villeneuve-sur-Fère, un petit village du Tardenois où il y a encore un peu d'élevage et des arbres fruitiers, en fleur comme il se doit dans cette série. Photos volées depuis la fenêtre de la voiture pendant le premier confinement de 2020 alors que j'étais allée faire une course alimentaire.

    Floraisons printanières

      

    Floraisons printanières

     

    Durant ce mois de juin, on va rester sur des photos d'archives non encore publiées, avec la suite de la visite de Château-Thierry et en fin de mois une petite escapade dans le Pas-de-Calais. Et puis aussi une série d'oiseaux des campagnes soissonnaises au printemps (je viens d'en avoir l'idée en parlant des haies) !


    6 commentaires
  •  

    Chaque saison apporte son lot de nouveautés au parc des Bruyères, à Fère-en-Tardenois dans le sud du département de l'Aisne. Les Grèbes huppés (Podiceps cristatus) ne sont pas tout le temps présents. Je ne suis pas sûre qu'ils y nichent régulièrement (je n'ai jamais vu de poussins ni de juvéniles sur le site), par contre il m'est arrivé d' y observer une parade nuptiale (mais de très loin). Ci-dessous photos avant et après la plongée.

    Mai au parc des Bruyères

     

    Mai au parc des Bruyères

     

    Les étangs étant poissonneux, il n'est pas rare d'y voir des Sternes pierregarins (Sterna hirundo) dès le début du printemps. A photographier c'est plus difficile, elles sont tellement rapides ! Les sternes sont apparentées aux mouettes et aux goélands. Elles s'en distinguent par un corps plus fin, de courtes pattes et des ailes plus longues, qui leur permettent des prouesses en vol. Elles effectuent souvent des vols stationnaires au dessus des plans d'eau, pour repérer les petits poissons dont elles se nourrissent, avant d'effectuer des piqués spectaculaires sur leur proie. La Sterne pierregarin est la sterne la plus commune à l'intérieur des terres dans notre pays. Elle fréquente les étangs et les cours d'eau. En période nuptiale, la calotte noire contraste avec le reste du plumage, qui est gris clair dessus et blanc dessous, tandis que le bec est rouge avec une pointe noire.

    Mai au parc des Bruyères

     

    Mai, c'est la saison des naissances chez les Bernaches du Canada (Branta canadensis). Comme chez tous les anatidés (canards et oies) les nichées sont nombreuses, car beaucoup d'oisons et de canetons servent de déjeuner à d'autres espèces. On trouve parfois des Bernaches du Canada avec un plumage bizarre, comme celle-ci au niveau de la tête. Hybridation avec une autre espèce ou défaut de pigmentation ?

    Mai au parc des Bruyères

     

    Mai au parc des Bruyères

     

    Alors qu'un orage approche, je passe dire bonjour aux génisses qui entretiennent les prairies humides pendant la belle saison. Je pensais avoir le temps de rechercher les Bouvreuils pivoines avant la pluie, mais ce sera pour une autre fois.

    Mai au parc des Bruyères

     

    Toujours au mois de mai, l'année suivante. Des libellules s'affairent dans la végétation des bords de l'étang. Les Bernaches du Canada ont à nouveau des petits. J'aperçois un Chevalier guignette (Actitis hypoleucos) au bord d'un des étangs, un peu loin pour la photo. On est en plein passage migratoire pour l'espèce, qui est en route pour rejoindre ses lieux de nidification. Quand j'habitais à Paris, j'en voyais régulièrement sur les bords de Seine à cette période de l'année.

    Mai au parc des Bruyères

     

    Mai au parc des Bruyères

     

    Le mois de mai au parc des Bruyères

     

    Le mois de mai au parc des Bruyères

     

    Arrivée au niveau des pelouses sèches, parsemées de quelques bouleaux encore dénudés, un passereau m'interpelle avec son chant. Je l'identifie comme étant un Pipit des arbres (Anthus trivialis), sur photo et en me documentant sur son comportement. Le Pipit des arbres ressemble beaucoup à son cousin le Pipit farlouse. Pour les différencier, on retiendra que le Pipit des arbres a un sourcil plus marqué, le bec plus épais, des stries plus fines sur les flancs et un ongle postérieur moins long. Comme son nom l'indique, le Pipit des arbres est plus arboricole que le farlouse. Il aime chanter perché au sommet d'un arbre, d'où il s'élance, toujours en chantant, pour effectuer un vol nuptial caractéristique, se terminant par une descente en parachute, comme sur la 3e photo. Mes images sont très recadrées et de qualité moyenne mais j'ai trouvé intéressant de les partager car c'est une espèce que l'on connaît peu.

    Mai au parc des Bruyères

     

    Mai au parc des Bruyères

     

    Mai au parc des Bruyères

     

    Mai au parc des Bruyères

     

    Mai au parc des Bruyères

     

    En mai c'est le jaune qui domine sur les pelouses sèches et les landes. Il faudra attendre la fin de l'été pour la floraison des callunes fausse-bruyères qui teinteront tout le site de belles nuances de mauve.

    Mai au parc des Bruyères

     

    Mai au parc des Bruyères

     

    Photos faites en mai 2021 et mai 2022. J'espère avoir le temps d'y retourner bientôt ! En attendant, je continue à piocher dans mon stock de photos.


    6 commentaires
  •  

    Le titre de cet article aurait pu être celui d'une fable de La Fontaine, surtout que nous sommes à Château-Thierry, la ville natale du fabuliste. Cependant les protagonistes de ce lieu n'ont rien à voir avec Jean de La Fontaine. Je n'ai pas trouvé pourquoi ce rond-point situé près du centre ville se nomme "Place de la Girafe". Pour le Lion qui décore le rond-point, l'histoire bien que mouvementée est mieux documentée. La statue de félin en résine dorée et la réplique de porte en fer forgée sont des symboles du trésor du musée de l’Hôtel-Dieu de la ville. L'Hôtel-Dieu de Château-Thierry est un très ancien hôpital, transformé en musée depuis le transfert des activités de santé dans un site plus moderne, en 1988. Il a été fondé en 1304 par Jeanne de Navarre, épouse du roi de France Philippe le Bel. Longtemps géré par les sœurs augustines, l'établissement a bénéficié du mécénat de plusieurs bienfaiteurs dont les plus connus, M. et Mme Stoppa, sont inhumés dans la chapelle de l'hôpital. La grille de la chapelle comporte deux petits lions, emblème de la famille Stoppa. La grille et le lion du rond-point de la Girafe, installé en 2015, en sont fortement inspirés. A noter que depuis son installation, le lion a été victime de deux accidents de la circulation (ce rond-point quoiqu'un peu bizarre ne me paraît pourtant pas très compliqué à négocier).
     

    Le Lion et la Girafe

     

    La ville de Château-Thierry, située au sud du département de l'Aisne, a été construite sur les bords de la Marne. La rivière apporte un charme certain au centre-ville. D'un point de vue administratif, nous sommes encore dans les Hauts-de-France, alors qu'avant la révolution, la ville appartenait à la province de Champagne. Le vin du même nom est d'ailleurs toujours produit dans de nombreux villages alentour, sur les côteaux des bords de Marne. Une troupe d'une vingtaine de Cygnes tuberculés (Cygnus olor) vit ici à l'année. On y rencontre aussi des Bernaches du Canada, des Canards colverts, parfois un Martin-pêcheur d'Europe, un Grand Cormoran ou des Gallinules poule-d'eau.

    Le Lion et la Girafe

     

    En 2021 la ville fêtait les 400 ans de la naissance de Jean de La Fontaine. En effet, le plus connu de nos poètes est né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry. Sa maison natale est toujours visible et a été transformée en musée, consacré à l'auteur des célèbres fables (le musée est actuellement fermé pour travaux). A l'occasion de ce 400e anniversaire, une œuvre monumentale, intitulée "La grâce, plus belle encore que la beauté", a été installée sur les bords de Marne et inaugurée le 8 juillet 2021 en présence de l'artiste Nathalie Talec. La première fois que j'ai vu l'œuvre en photo dans la presse régionale, je n'ai pas vraiment adhéré, mais finalement lorsqu'on la voit en vrai c'est plutôt esthétique, même si sa signification reste assez énigmatique.

    Le Lion et la Girafe

     

    Les bords de Marne sont propices à l'installation de monuments commémoratifs. Non loin de là se trouve le monument "Ecorces", inauguré le 13 novembre 2018 en mémoire des victimes du terrorisme. Un panneau explicatif renseigne les passants sur la signification de l'œuvre. Les écorces rouillées qui se détachent du tronc laisse la place à une nouvelle pousse en acier inoxydable qui s'élance vers le ciel.  L'idée est de transmettre des valeurs de paix et de tolérance, qui nous permettent de rester forts face à la menace, de se soutenir pour avancer, de se relever et de renaître à chaque fois.

     Le Lion et la Girafe

     

    Juste à côté se trouve une borne datant de la fin de la première guerre mondiale. Cette borne fait partie d'une série de 118 bornes érigées entre 1921 et 1927 le long de la ligne de front telle qu'elle était au moment de l'offensive victorieuse de la deuxième bataille de la Marne, le 18 juillet 1918. On trouve donc ces bornes de la côte belge jusqu'à l'Alsace, à intervalle plus ou moins régulier. De nos jours il en reste 97. Ces bornes de granit, de plus d'un mètre de haut, ont été sculptées par Paul Moreau-Vauthier et financées en grande partie par une souscription lancée par les Touring clubs de France et de Belgique. La première borne inaugurée est celle de Château-Thierry, car la ville fut la première à être libérée par l'offensive menée par le général Mangin.

    Le Lion et la Girafe

     

    Nous poursuivons la promenade sur les bords de Marne. Au printemps la rivière a des couleurs assez incroyables. La ville n'étant pas très grande, on se retrouve assez vite dans la nature. Au niveau du centre-ville, la Marne se divise en deux pour former une île d'origine artificielle, résultant d'une tentative passée de dévier le cours de la rivière pour gagner de la place pour l'urbanisation. Depuis l'avènement de la voiture et du camion, les villes ont trouvé d'autres moyens de s'étendre. Les rives de la Marne sont maintenant en grande partie rendues à la végétation et aux circulations douces, ce qui est bien agréable.

    Le Lion et la Girafe

     

    Le Lion et la Girafe

     

    Le Lion et la Girafe

     

    Le Lion et la Girafe

     

    Le Lion et la Girafe

     

    Le Lion et la Girafe

     

    Le Lion et la Girafe

     

    Dans un prochain article nous explorerons une autre facette de Château-Thierry, la ville la plus méridionale du département de l'Aisne, que j'ai eu pas mal l'occasion d'explorer au printemps 2022 pendant que ma fille était à l'auto-école. En attendant, si vous passez par là et que vous avez un petit creux, je vous conseille la boulangerie "La Fournée des Fables", qui vient d'obtenir le 1er prix du Concours national de la meilleure baguette de tradition française 2023.


    8 commentaires
  •  

    Aujourd'hui je vous emmène sur un site que j'ai découvert un peu par hasard, alors que j'attendais que le garagiste s'occupe de ma voiture. Le site de la Pierre Frite se trouve sur la commune de Belleu, en limite de la ville de Soissons dans l'Aisne. Il s'agit d'un espace protégé de 8 hectares, géré par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France. Il est composé d'une partie boisée et de pelouses calcaires à la végétation particulière. La promenade y est agréable en toute saison, cependant le mois de mai est la période la plus intéressante car c'est celle de la floraison des Orchidées.

    Les orchidées de la Pierre Frite

     

    L'accès côté Soissons commence par un sentier qui monte dans le bois. On y trouve les premières orchidées. Je ne les ai pas encore toutes identifiées, je vous laisse admirer leur beauté et si vous connaissez leur nom vous pouvez le mettre en commentaire. Il existe environ 160 espèces d'orchidées en France, dont une quarantaine présente dans les Hauts-de-France, c'est pas mal pour une région où les grandes cultures de céréales, betteraves et colza laissent peu de place aux espaces naturels.

    Les orchidées de la Pierre Frite

     

    Les orchidées de la Pierre Frite

     

    Les orchidées de la Pierre Frite

     

    Les orchidées de la Pierre Frite

     

    Les orchidées de la Pierre Frite

     

    Le long des sentiers qui parcourent les pelouses calcaires, des panneaux explicatifs décrivent la faune et la flore locale. La diversité des espèces d'orchidées présentes y est plus importante que dans la partie boisée. Certaines zones sont densément pourvues de ces magnifiques fleurs. Les orchidées sont de bons sujets pour tester la mise au point sélective de l'appareil photo du téléphone (et oui toutes les photos de cet article sont faites avec ce petit objet rectangulaire qui ne nous quitte plus).

    Les orchidées de la Pierre Frite

     

    Les orchidées de la Pierre Frite

     

    Les orchidées de la Pierre Frite

     

    Les orchidées de la Pierre Frite

     

    Les orchidées de la Pierre Frite

     

    Les orchidées de la Pierre Frite

     

    Les orchidées de la Pierre Frite

     

    Les orchidées de la Pierre Frite

     

    Les orchidées de la Pierre Frite

     

    Les orchidées de la Pierre Frite

     

    On découvre aussi d'autres plantes intéressantes sur le site : l'Anémone pulsatille et de petites Euphorbes à fleurs jaune vif qui intéressent beaucoup les insectes. L'Anémone pulsatille atteint sa limite nord dans les départements de l'ancienne région Picardie (Aisne, Oise et Somme). Elle est absente dans le Nord et le Pas-de-Calais. Cette jolie fleur mauve est un très bon indice de la santé des pelouses calcicoles. Elle a besoin d'un sol sec et pauvre en nutriments, de soleil et de chaleur pour se développer. Si les broussailles et les arbustes colonisent le milieu, elle disparait.

    Les orchidées de la Pierre Frite

      

    Les orchidées de la Pierre Frite

     

    Les orchidées de la Pierre Frite

      

     Les orchidées de la Pierre Frite

     

    A bientôt pour de nouvelles découvertes dans le sud de l'Aisne, on se retrouve prochainement dans la cité des Fables. En attendant je vous souhaite un bon dimanche pluvieux.


    6 commentaires

  • C'est souvent à la fin d'une sortie, alors qu'on s'apprête à ranger le matériel et à rentrer, que l'on fait les plus belles rencontres. Il était midi passé, ce jour de début avril 2022, au parc des Bruyères à Fère-en-Tardenois dans l'Aisne. Une femelle Pinson des arbres avait attiré mon attention, mais elle n'était pas seule dans la végétation au bord de l'étang. Lorsque je l'ai vue dans l'objectif, j'ai tout de suite reconnu la Rémiz penduline (Remiz pendulinus). C'était pourtant la première fois que je l'observais, comme quoi c'est utile de passer son temps dans les guides d'identification pour mémoriser les espèces !

    L'oiseau était occupé à se nourrir dans un saule en fleur. Je l'ai observé et photographié pendant presque une dizaine de minutes, sans bouger et en retenant mon souffle. C'est probablement ma plus belle observation de 2022, car complètement inattendue. La Rémiz penduline est un nicheur rare en France et n'est quasiment jamais observée dans l'Aisne. Cet individu devait être en halte migratoire. Normalement il n'a pas de jaune autour du bec, là le petit gourmant s'était barbouillé de pollen.

    Le Rémiz penduline

     

    Le Rémiz penduline

     

    Le Rémiz penduline

     

    Le Rémiz penduline

     

    Le Rémiz penduline

     

    Le Rémiz penduline

     

    Le Rémiz penduline

     

    Dans le prochain article, je vous emmènerai découvrir un autre site naturel intéressant, en particulier pour sa flore, tout près de Soissons. En attendant je vous souhaite un beau mois de mai.

     


    6 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique