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    Le col du Festre est un col situé dans le massif du Dévoluy, bien connu des cyclistes qui parcourent ce secteur du département des Hautes-Alpes. D'ici partent plusieurs randonnées, dont la magnifique traversée du vallon des Aiguilles dont je vous parlerai prochainement.

    C'est au retour de cette randonnée, un après-midi de juillet 2012, que nous avons aperçu ces Traquets motteux (Oenanthe oenanthe) dans un amas de pierres au bord du sentier. Nous y sommes retournés deux jours plus tard, sans les enfants ni les bâtons de randonnée, pour tenter de les revoir et faire des photos.

    Nous avons surtout vu les jeunes, fraîchement sortis du nid et pas encore très mobiles. Posés sur les rochers, ils attendaient plus ou moins patiemment que les parents ramènent à manger.

    Une famille Traquet motteux au col de Festre

     

    Une famille Traquet motteux au col de Festre

     

    Le Traquet motteux est un passereau migrateur présent dans tout l'hémisphère nord mais dont l'aire de nidification est assez fragmentée. En France il niche surtout en montagne (Alpes, Pyrénées et Massif central). Des populations morcelées et en déclin subsistent sur le littoral de la Bretagne et des Charentes (voir l'Atlas des oiseaux de France métropolitaine). En plaine, on le voit essentiellement en halte migratoire, c'est un hôte de prédilection des semis de betteraves au printemps.

    Les pelouses alpines parsemées d'éléments rocheux constituent l'habitat préféré des Traquets motteux. Le nid est construit près du sol, dans une anfractuosité entre les rochers, un tas de pierres, entre les racines d'un arbuste ou même dans un terrier de lapin abandonné. Les zones herbeuses environnantes servent de garde-manger pour toute la famille.

    Une famille Traquet motteux au col de Festre

     

    Une famille Traquet motteux au col de Festre

     

    Une famille Traquet motteux au col de Festre

     

    Les Traquets motteux consomment essentiellement des insectes et autres invertébrés, capturés dans les herbes : criquets, sauterelles, coléoptères, escargots, chenilles, araignées… Au dessert ils complètent parfois avec des baies. On voit ici la femelle qui a fait une belle récolte pour ses rejetons affamés.

    Une famille Traquet motteux au col de Festre

     

    Pendant ce temps un des jeunes regarde ce papillon d'un air perplexe, en se disant que ça a l'air bien compliqué à attraper. Et puis après tout, les parents vont bien finir par revenir !

    Une famille Traquet motteux au col de Festre

     

    Cette famille, composée des deux parents et d'au moins deux jeunes (ci-dessous) n'était pas la seule dans le vallon. Plus haut, près du col des Aiguilles, nous en avions observée une autre lors de notre randonnée deux jours plus tôt. C'est là qu'à été photographié le mâle de la dernière photo, en plumage nuptial caractéristique : masque et ailes noire, dos gris clair, dessous presque blanc. Le plumage de la femelle présente les même motifs que celui du mâle, avec des teintes moins contrastées et des nuances brunes. Les jeunes ont un plumage ressemblant à celui de la femelle, mais moucheté comme celui des oisillons d'autres espèces de la même famille (Rougegorge, Rougequeue, Tarier etc.).

    Une famille Traquet motteux au col de Festre

     

    Une famille Traquet motteux au col de Festre

     

    Une famille Traquet motteux au col de Festre

     

    Une famille Traquet motteux au col de Festre

    Cet automne j'aurai bien refait cette randonnée (sans les Traquets motteux déjà repartis en Afrique tropicale) mais le Dévoluy était recouvert de brouillard. Pas grave on a fini par trouver un petit restaurant ouvert et accueillant à Agnières-en-Dévoluy. Réflexion faite, ça devait être notre dernier resto avant ce nouveau confinement. On a bien fait d'en profiter !


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    Nous ne sommes pas partis en vacances cet été, au départ ce n'était pas prévu comme ça mais les événements en ont décidé ainsi. Aussi lorsque j'ai appris que notre chalet préféré avait réouvert après changement de propriétaire, je n'ai pas hésité une seconde à réserver pour cet automne. Cette semaine au Chalet du Val de Glaise à Veynes, la deuxième semaine d'octobre, est assurément la meilleure idée que nous ayons eu cette année 2020 ! D'autant plus que deux semaine après nous étions reconfinés. Malgré le temps un peu frisquet le soleil était au rendez-vous.

    Nous allons régulièrement à Glaise, petit hameau dépendant de la commune de Veynes, au sud-ouest du département des Hautes-Alpes. La première fois c'était en 2003, notre petite dernière commençait tout juste à marcher.

    Pour commencer je vous propose une randonnée classique au départ du hameau, une boucle jusqu'au col de Pierrefeu et retour. Le départ se fait au parking de Glaise, situé au milieu du hameau. Glaise se trouve à 6 km du centre ville de Veynes, par une petite route de montagne qui franchit un défilé un peu impressionnant lorsque l'on ne connaît pas. Après on s'habitue !

    La randonnée décrite ici est assez facile. Le parcours fait 10 km avec l'option "Tête de Combe Rau", et 572 m de dénivelé. Compter environ 3 h de marche. Le balisage jaune est régulier, sur les arbres ou les rochers.

    Depuis le parking, on monte tout en haut du hameau par la route. On passe la petite chapelle de Glaise et on atteint les Garcins de Glaise, où l'on sera accueilli par des patous. Soyez vigilant, ces gros chiens sont là pour défendre leurs moutons ! A la fin de la route, tourner à droite vers le Col de Tourette par la route forestière. Peu après, avant la barrière, prendre à droite un sentier qui s'enfonce dans les bois - il y a un panneau indiquant le col de Pierrefeu
     

    Chapelle de Glaise

    On chemine dans les bois, à l'ombre des pins, c'est une des parties les plus agréables du parcours. Le secteur est très fréquenté par les Mésanges huppées. Puis on arrive sur un pierrier, suivi d'un autre plus grand. La première fois qu'on est arrivé là, on venait de l'autre côté, avec 3 enfants en bas âge, on ne connaissais pas alors on a fait demi-tour ! Et pourtant ces sentiers tracés dans les amoncellement de pierres sont étonnamment stable ! Aucun danger même avec des enfants.

    Le col de Pierrefeu par Glaise et les Pascaux

     

    Le col de Pierrefeu par Glaise et les Pascaux

     

    Le col de Pierrefeu par Glaise et les Pascaux

     

    Le col de Pierrefeu par Glaise et les Pascaux

     

    Arrivé au bout du pierrier, on se retourne pour admirer la vue. Au fond, le sommet de Charajaille qui domine le hameau de Glaise de ses 1800 m (je vous y emmènerai bientôt).

    Le col de Pierrefeu par Glaise et les Pascaux

     

    Après les pierriers, on monte encore un peu dans les bois jusqu'au col de Pierrefeu (1360 m d'altitude). Un panneau indique Combe Rau sur la gauche, c'est une petite option en aller-retour qui mène au sommet de la Tête de Combe Rau à 1521 m d'altitude. Ca monte encore alors vous pouvez la laissez de côté si vous êtes fatigué. Cependant la vue à 360° depuis le sommet vaut le coup d'œil : d'un côté le massif de Bure, de l'autre côté, Charajaille…

    Le col de Pierrefeu par Glaise et les Pascaux

     

    Le col de Pierrefeu par Glaise et les Pascaux

     

    On revient au col de Pierrefeu et on prend la direction du col de la Selle. C'est la partie plate du parcours, un sentier qui s'élargit bientôt en piste. On profite du panorama sur le massif de Bure. J'aime beaucoup cette zone herbeuse parsemée de pins qui se détachent sur le ciel bleu (et oui on est ici presque en Provence, le ciel est toujours bleu).

    Le col de Pierrefeu par Glaise et les Pascaux

     

    Le col de Pierrefeu par Glaise et les Pascaux

     

    Puis le sentier commence à descendre, devient plus étroit, il y a une partie vraiment pentue, et l'on traverse à nouveau un grand pierrier. Du col de la Selle (1160 m) on a une belle vue sur le hameau de Châteauvieux, un autre hameau de Veynes un peu moins paumé dans la montagne que Glaise (les 2 photos ci-dessous n'ont pas été prise cet automne, mais en août 2007). Arrivé au niveau de Châteauvieux, on prend le chemin qui descend sur la droite, indiquant les Pascaux et Glaise. On marche maintenant dans une partie plus agricole, en descente jusqu'au gué sur la Glaisette. Au début qu'on venait ici, il y avait un petit pont en bois mais il a disparu. Peu après le gué, on rejoint la route départementale qui monte à Glaise. On laisse sur notre droite le hameau des Pascaux. Un peu plus loin, un panneau Glaise indique un raccourci qui passe dans la garigue, plus agréable que le goudron de la route. En été, ça peut être l'occasion d'apercevoir des Pies-grièches écorcheurs
     

    Le col de Pierrefeu par Glaise et les Pascaux

     

    Le col de Pierrefeu par Glaise et les Pascaux

     

    Le col de Pierrefeu par Glaise et les Pascaux

     

    Le raccourci débouche sur la route au niveau de Chalet du Val de Glaise, première maison du hameau. Si vous y logez, vous êtes arrivé, sinon montez un peu plus haut pour retrouver votre véhicule sur le parking.


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    Aujourd'hui je vous emmène pour une randonnée à la découverte des chapelles de la commune de Montclar dans les Alpes de Hautes-Provence. C'est un circuit d'environ 15 km et 510 m de dénivelé, sans difficulté technique particulière hormis la longueur du parcours. Il est balisé en jaune, avec des panneaux de signalisation en général assez clairs.

    Le départ de la randonnée se fait à la station de ski de Montclar, près du col Saint-Jean (on se trouve ici dans la vallée de la Blanche, entre Seyne-les-Alpes et le lac de Serre-Ponçon). La commune de Montclar n'a pas vraiment de centre, elle est composée de différents hameaux qui avait chacun leur chapelle. Un panneau d'information en 3 langues (Français, Anglais et Italien) a été posé devant chacune d'entre elles.

    La première chapelle du circuit est consacrée à Saint-Léger. Elle daterait du 13ème siècle. L'espace ombragé à l'arrière de la chapelle semble apprécié des amateurs de pique-nique. Non loin de là, on peut faire un détour par le petit lac de Saint-Léger, où est installé un observatoire pour les oiseaux.

    Le circuit des Chapelles à Montclar

     

    On poursuit le circuit par un petit sentier qui aboutit à un hameau, le quartier de Risolet. La minuscule chapelle, dont la toiture aurait besoin de quelques travaux, est consacrée à Saint Grégoire de Naziance. Elle existait déjà en 1630.

    Le circuit des Chapelles à Montclar

     

    A partir de là, le sentier se met à grimper et devient plus sauvage. On quitte les verts pâturages pour une végétation de type méditerranéen. Au détour du chemin on découvre de beaux panoramas sur la vallée de la Blanche. 

    Le circuit des Chapelles à Montclar

     

    Le circuit des Chapelles à Montclar

     

    La chapelle suivante se trouve un peu à l'écart du sentier sur un promontoire, on a failli la rater. Elle est consacrée à Notre-Dame de la Salette. A côté de la chapelle se dresse une tour horloge (dont la cloche est électrifiée grâce à un panneau solaire posé non loin).

    Le circuit des Chapelles à Montclar

     

    Le circuit des Chapelles à Montclar

     

    Pour retrouver l'itinéraire, il vaut mieux rester sur le promontoire, passer la tour horloge et continuer tout droit. Si on passe par le bas c'est un peu plus compliqué. Le sentier bordé d'argousiers redescend ensuite jusqu'au hameau de La Chapelle, où l'on trouve un édifice religieux un peu plus spacieux que les autres, l'église Saint-Pierre, qui a longtemps servi d'église paroissiale. 

    Le circuit des Chapelles à Montclar

     

    On traverse alors la route départementale n° 900 pour s'enfoncer dans la forêt. Le circuit est un peu plus difficile à suivre de ce côté là, on alterne entre sentiers et routes forestières, il faut parfois chercher un peu pour retrouver le balisage. On atteint le hameau de Villette où l'on doit naviguer entre les bâtiments agricoles pour trouver la chapelle, consacrée à Saint Jacques. Cette fois on pousse la porte, c'est ouvert (peut-être les autres étaient-elles ouvertes aussi ...).

    Le circuit des Chapelles à Montclar

     

    Le circuit des Chapelles à Montclar

     

    Il nous reste à remonter à travers les pâturages et la forêt jusqu'à la station de Montclar. On entend à nouveau des cloches, mais cette fois ce n'est pas une chapelle. Nous faisons la connaissance de sympathiques vaches, charolaises il me semble, accompagnées de petits veaux. 

    Le circuit des Chapelles à Montclar

     

    Le circuit des Chapelles à Montclar

     

    Le circuit des Chapelles à Montclar

     

    Le circuit des Chapelles à Montclar

     

    Le circuit comprenait une option, un aller-retour jusqu'à une dernière chapelle, mais nous avons préféré rejoindre notre véhicule garé à la station de ski et rentrer nous reposer au gîte que nous avons loué au hameau de Saint-Pons (commune de Seyne-les-Alpes) à quelques kilomètres de là. 

    Le circuit des Chapelles à Montclar

     

    Les photos de cet article ont été prises cet été. Très bientôt je vous proposerai d'autres balades dans les Alpes du Sud, région où nous allons régulièrement passer une partie de nos vacances.


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    Les Vautours fauves (Gyps fulvus) ont été réintroduit dans les Baronnies provençales (sud-est du département de la Drôme) à partir de 1996. L'opération est un succès puisqu'on dénombre actuellement environ 150 couples de Vautours fauves dans ce secteur, une des populations les plus importantes des Alpes.

    Nous les avons découverts en 2011, en participant à une sortie organisée par l'association Vautours en Baronnies. Depuis nous retournons les observer à chaque fois que nous séjournons dans les Alpes du Sud. Le Rocher du Caire, qui surplombe le village de Rémuzat, est un des meilleurs site pour observer les vautours. Comme je l'ai déjà indiqué dans un précédent article : Mobilisez-vous pour le Vautour fauve !, pour s'y rendre il faut prendre la direction du village de Saint-May et traverser le plateau de Saint-Laurent en suivant les panneaux "Vautour" jusqu'au parking (où est installé un panneau explicatif sur les différentes espèces de Vautour vivant en France : Vautour fauve, Vautour moine, Vautour percnoptère et Gypaète barbu). A partir de là, continuer à pied jusqu'à la falaise. A faire plutôt le matin avant 9h en été, pour ne pas rater le départ des Vautours.

    Lors de notre visite de l'été dernier, nous avons été accueillis à l'entrée du site par un Rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) juvénile. Le site du Rocher du Caire convient très bien aux Vautours, qui nichent sur les corniches des falaises, mais aussi à de nombreux passereaux rupestres comme les Rougequeues noir ou les Martinets (noir ou à ventre blanc) qui nichaient dans les anfractuosités des rochers bien avant de coloniser les bâtiments de nos villes et de nos villages. Ces petits oiseaux n'ont rien à craindre des majestueux Vautours, ceux-ci se nourrissant exclusivement d’animaux déjà morts.

    Rémuzat - Rougequeue noir

     

    Ce matin là, les Vautours fauves ont mis un peu de temps à se lever, mais quand ces oiseaux de près de 2,80 m d'envergure passent à quelques mètres de nous c'est toujours un spectacle inoubliable. La proximité permet de distinguer facilement les adultes au plumage plus uniforme, et les immatures aux ailes traversées par une bande pâle et irrégulière. En contrebas, le village de Rémuzat et ses toits de tuiles.

    Rémuzat - Vautour fauve

     

    Rémuzat - Vautour fauve

     

    Rémuzat - Rougequeue noir

     

    Rémuzat - Vautour fauve

     

    Rémuzat - Rougequeue noir

     

    Rémuzat - Vautour fauve

     

    Rémuzat - Rougequeue noir

     

    Rémuzat - Vautour fauve

     

    Rémuzat - Vautour fauve

     

    Rémuzat - Vautour fauve

     

    Rémuzat - Vautour fauve

     

    La Drôme provençale se trouve à la limite nord de la zone méditerranéenne, une visite au Rocher du Caire peut aussi être l'occasion d'observer des passereaux typiquement méditerranéens, comme cette Fauvette pitchou (Sylvia undata) :

    Rémuzat - Fauvette pitchou

     

    Rémuzat - Fauvette pitchou

     

    Rémuzat - Fauvette pitchou

     

    Le Rocher du Caire, une visite à ne pas manquer si vous passez dans la région. Allez-y avec vos enfants s'ils sont en âge de comprendre les risques d'une promenade en bord de falaise, ils seront enchantés de voir de près de vrais Vautours sauvages.  

     


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    Située au nord-ouest du Parc National des Ecrins, la vallée du Valgaudemar est un de mes coins préférés dans les Hautes-Alpes. Nous avons fait 2 fois la randonnée jusqu'aux Lacs de Pétarel, tout en montée à l'aller (1180 m de dénivelé, environ 5h30 pour l'aller-retour). Le départ se fait du hameau des Andrieux, situé environ 2 km avant la Chapelle en Valgaudemar, quand on suit la vallée en voiture. Pour la carte et les autres détails techniques on peut consulter le site du Parcs des Ecrins ici : http://rando.ecrins-parcnational.fr/fr/les-lacs-de-petarel-par-les-andrieux.

    Les photos de cet article ont été prises en fin juillet 2014. Cette année nous y sommes allés plus tard, et avons raté la floraison des rhododendrons…

    On monte d'abord pendant un bon bout de temps dans la forêt de sapins. Les oiseaux se font entendre mais restent cachés dans les frondaisons. De temps à autre, au détour d'un virage, on croise d'énormes fourmilières constituées de débris végétaux, ici essentiellement des aiguilles de conifères. Certaines font plus de 3 mètres cubes et plus d'un mètre de haut. Difficile d'imaginer le nombre de fourmis qui vivent à l'intérieur !

    De temps à autre, des trouées dans la végétation nous permettent d'admirer le paysage au delà de la forêt. Lieu idéal pour une pause bien méritée dans cette longue ascension.

    Les Lacs de Pétarel - Valgaudemar

     

    Les Lacs de Pétarel - Valgaudemar

     

    Les randonneurs croisés sur le sentier nous avaient indiqué avoir observé des chamois, une fois sorti de la forêt. Mais nous ne pensions pas avoir cette chance là, comme d'habitude pas très matinaux nous montions alors que d'autres descendaient déjà. Alors ce fut une belle surprise d'apercevoir cette maman chamois suivie de son jeune, pendant que l'on pique-niquait au bord d'un des lacs de Pétarel.

    Les Lacs de Pétarel - Chamois

     

    Là haut, les paysages sont grandioses et se passent de commentaires. Le premier des 2 lacs de Pétarel est le plus grand et à mon avis le plus beau. Cette fois là on n'est même pas allé plus loin… En redescendant, on laisse sur notre droite un mini lac qui lui n'a pas de nom.  

    Les Lacs de Pétarel - Valgaudemar

     

    Les Lacs de Pétarel - Valgaudemar

     

    Les Lacs de Pétarel - Valgaudemar

     

    Les Lacs de Pétarel - Valgaudemar

     

    La descente est bien plus facile que la montée (quoique mes genoux sur la fin n'étaient pas tout à fait de cet avis), il faut seulement être attentif aux glissades si le terrain est humide, en particulier aux niveaux des passages dans les pierriers sur la partie haute du parcours. La descente c'est aussi le moment propice pour photographier les rhododendrons ferrugineux qui recouvrent les pentes de leurs magnifiques fleurs roses (voir ici pour comprendre comment cet arbrisseau colonise les alpages au delà de la limite des arbres : http://www.ecrins-parcnational.fr/patrimoine/le-rhododendron-ferrugineux).

    Les Lacs de Pétarel - Rhododendrons

     

    Les Lacs de Pétarel - Rhododendrons

     

    Plus loin, alors que l'on commence à rentrer dans la forêt, c'est la plus belle surprise de la journée. Nous tombons nez à nez avec des chamois qui utilisent le sentier de randonnée pour descendre prendre leur goûter dans la forêt. Très peu farouches, on peut les observer à quelques mètres de distance, c'est tout juste s'il ne faut pas reculer pour qu'ils rentrent dans le cadre de l'appareil photo. Il faut préciser que dans le parc des Ecrins la chasse est totalement interdite ceci explique peut être que la distance de fuite des chamois diminue. Phénomène qu'on observe aussi dans les parcs nationaux aux Etats-Unis. Ne voulant pas les déranger, et trop contents de pouvoir les regarder de si près, nous attendons tranquillement qu'ils libèrent le terrain avant de continuer la descente.

    Les Lacs de Pétarel - Chamois

     

    Les Lacs de Pétarel - Chamois

     

    Les Lacs de Pétarel - Chamois

     

    Les Lacs de Pétarel - Chamois

     

    Les Lacs de Pétarel - Chamois

     

    Les Lacs de Pétarel - Chamois

     

    Les Lacs de Pétarel - Chamois

     

    Sur ces belles images, je vous souhaite un bon week-end et vous dis à bientôt pour d'autres découvertes. 


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