• C'est souvent à la fin d'une sortie, alors qu'on s'apprête à ranger le matériel et à rentrer, que l'on fait les plus belles rencontres. Il était midi passé, ce jour de début avril 2022, au parc des Bruyères à Fère-en-Tardenois dans l'Aisne. Une femelle Pinson des arbres avait attiré mon attention, mais elle n'était pas seule dans la végétation au bord de l'étang. Lorsque je l'ai vue dans l'objectif, j'ai tout de suite reconnu la Rémiz penduline (Remiz pendulinus). C'était pourtant la première fois que je l'observais, comme quoi c'est utile de passer son temps dans les guides d'identification pour mémoriser les espèces !

    L'oiseau était occupé à se nourrir dans un saule en fleur. Je l'ai observé et photographié pendant presque une dizaine de minutes, sans bouger et en retenant mon souffle. C'est probablement ma plus belle observation de 2022, car complètement inattendue. La Rémiz penduline est un nicheur rare en France et n'est quasiment jamais observée dans l'Aisne. Cet individu devait être en halte migratoire. Normalement il n'a pas de jaune autour du bec, là le petit gourmant s'était barbouillé de pollen.

    Le Rémiz penduline

     

    Le Rémiz penduline

     

    Le Rémiz penduline

     

    Le Rémiz penduline

     

    Le Rémiz penduline

     

    Le Rémiz penduline

     

    Le Rémiz penduline

     

    Dans le prochain article, je vous emmènerai découvrir un autre site naturel intéressant, en particulier pour sa flore, tout près de Soissons. En attendant je vous souhaite un beau mois de mai.

     


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    Puisque la météo en ce moment n'est pas très propice à une sortie au grand air, je vous propose à la place une promenade virtuelle au parc des Bruyères à Fère-en-Tardenois, un jour ensoleillé de printemps (photos puisées dans mon stock des années précédentes).

    Le Citron (Gonepteryx rhamni) est un des premiers papillons que l'on observe en début d'année, souvent dès le mois de février. Le Citron hiverne à l'état d'imago (forme adulte de l'insecte) et se réveille dès les premiers jours de soleil. Il profite des floraisons précoces de fleurs sauvages, comme ici dans le gazon qui borde les étangs.

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Quelques couples de Bernaches du Canada (Branta canadensis) nichent au parc des Bruyères. On les voit rarement l'hiver, elles doivent le passer sur d'autres plans d'eau, en groupe avec des congénères. Cette espèce originaire d'Amérique du Nord est maintenant bien implantée en France, en particulier dans la moitié nord du pays. Elle s'acclimate facilement y compris en milieu semi-urbain, où elle fréquente les parcs, les parcours de golf, les bases de loisirs etc.
     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

      

    Au bord d'un des étangs, une zone est laissée à la nature et en particulier aux ronces. C'est là que j'ai rencontré ce beau mâle de Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla), qui pour une fois n'était pas planqué au fond d'un fourré. En ce moment on en aperçoit partout, chaque buisson a son couple. Le mâle (sur la photo) a la calotte noire. Il est plus facile à photographier que la femelle car il se perche parfois pour chanter à découvert. La femelle a la calotte brun-roux et est plus discrète. On la repère cependant à son cri de contact "tec-tec-tec" identique à celui du mâle, cri qui s'accélère si on s'approche de trop de son buisson favori. La Fauvette à tête noire est un migrateur partiel. Les individus du sud de la France et du Royaume-Uni tendent à être sédentaire lors des hivers doux. Dans le nord de la France, je ne me souviens pas en avoir vu en plein hiver.


    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    La Mésange charbonnière (Parus major), par contre, est visible toute l'année dans l'Aisne. Je la rencontre à chacune de mes sorties au parc des Bruyères. Parmi les autres passereaux que l'on y voit pratiquement en toutes saisons, on peut citer le Pouillot véloce (Phylloscopus collybita), le Rougegorge familier (Erithacus rubecula) et le Pinson des arbres (Fringilla coelebs), une jolie femelle sur la photo. Les Canards colverts (Anas platyrhynchos) sont aussi présents presque tout le temps.
     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Nous finissons la promenade par une visite aux Sittelles torchepots (Sitta europaea) qui nichent dans les vieux chênes. Très bruyantes et peu farouches, elles sont faciles à repérer. Fin mars c'est le moment de choisir une cavité pour nicher. Si l'ouverture ne convient pas, les sittelles vont la maçonner avec de la boue pour la réduire. C'est de là que vient leur nom de "torchepot". Puis elles garnissent la cavité avec des fibres d'écorces. Les sittelles n'ont en général qu'une couvée par an, car les jeunes restent dépendant des parents pendant assez longtemps (en comparaison avec d'autres passereaux) : ils ne quittent le nid qu'à l'âge de 3 semaines et sont nourris par les parents pendant 2 semaines de plus.

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Dans le prochain article je vous relaterai une observation assez incroyable, que j'ai faite ici, au parc des Bruyères, il y a un peu plus d'un an, début avril 2022, juste après ma rencontre avec la femelle Pinson des arbres que vous avez vue plus haut. 


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    La Hottée du Diable est un site naturel qui se trouve sur la commune de Coincy dans le sud de l'Aisne. Au milieu de la forêt, se dresse une butte sableuse parsemée de blocs de grès aux formes tourmentées. Par temps gris, en hiver, le sable prend une teinte rosée qui s'harmonise à merveille avec le gris des blocs de pierre. D'après la légende, le Diable en serait à l'origine, pour une sombre histoire de planning : un entrepreneur du coin, chargé de construire l'abbaye du Val Chrétien (qui existe encore de nos jours, non loin d'ici, sur la commune de Bruyères-sur-Fère), confia le chantier au Diable car il n'arrivait pas à tenir les délais. Le Diable chargea les matériaux nécessaires dans une immense hotte, mais au lever du jour, un coq se mit à chanter, le Diable prit peur et s'enfuit dans la forêt en renversant sa hotte. Bien sûr les géologues sauront vous trouver une explication plus scientifique pour la formation du site…

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

      

    La Hottée du Diable

     

    En toute saison, il est agréable de se promener à la Hottée du Diable. C'est d'ailleurs le site naturel le plus visité du département de l'Aisne. Propriété de la commune de Coincy, il est géré par le Conservatoire d'Espaces Naturels des Hauts-de-France, qui organise régulièrement des chantiers nature pour l'entretenir. La végétation est assez similaire à celle du parc des Bruyères, où je vous ai déjà emmené : bouleaux, fougères, landes à callune. Un sentier fait le tour de la butte, et permet aussi d'accéder au sommet afin d'admirer les plus beaux blocs de grès et le paysage alentour. Il est important de respecter la signalisation et de rester sur les sentiers, ceci afin d'éviter que le sable ne s'écoule en bas de la colline. 
     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable est fréquentée par les hommes depuis la préhistoire. Les archéologues y ont découvert des pierres taillées datant d'il y a environ 9000 ans. Le site est aussi intimement lié à l'enfance de Paul et Camille Claudel. On retrouve dans leur œuvre respective l'influence de ce lieu qui a été pendant plusieurs années leur terrain de jeu. Les formes torturées des pierres ont été une source d'inspiration pour les sculptures de Camille, tandis que Paul s'est servi de la Hottée du Diable comme décor dans sa pièce de théâtre L'Annonce faite à Marie. On y reviendra lors d'une prochaine randonnée dans la région.

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable est un de mes coins préférés dans le sud de l'Aisne, j'espère que ces quelques photos vous auront donné envie d'y aller si vous passez dans la région ! J'oubliais, c'est gratuit et ouvert toute l'année. 


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    Nous revenons pour quelques temps dans les Hauts-de-France et plus spécialement dans le sud du département de l'Aisne. Pour commencer, comme c'est la période de Pâques, voici quelques portraits des moutons du parc des Bruyères à Fère-en-Tardenois. Un endroit où je vais assez souvent, vu que c'est à 10 km de la maison. On peut y faire de belles rencontres ornithologiques, les milieux sont diversifiés et les sentiers bien entretenus.

    Les moutons sont utilisés ici pour entretenir les landes à callune (ou fausse bruyère), en broutant les plantes herbacées et les jeunes arbres, alors que l'été des vaches pâturent dans les prairies humides et jouent le rôle de débrousailleuses écologiques. Généralement ce sont plutôt les oiseaux que je recherche comme sujet de photographie, mais ce matin de début mars, je n'ai pas trouvé de sujet intéressant. Il y a des jours comme ça, on ne passe pas au bon endroit au bon moment, ou alors on n'est pas assez attentif. Par contre les moutons étaient plutôt coopératifs et la lumière était belle !
     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères


    Quelques jours plus tôt, j'avais à nouveau croisé des Bouvreuils pivoines (Pyrrhula pyrrhula) sur le site. Voici la seule photo tout juste présentable. Les bouvreuils étaient accompagnés de sizerins (flammés ou cabarets) que j'ai identifiés sur photo une fois rentrée (je ne vous les montre pas elles sont vraiment ratée). Sur place j'avais pensé à des Tarins des aulnes (petit problème de vision des couleurs). A chaque fois que je vais au parc des Bruyères j'espère revoir les Bouvreuils pivoines, ils y sont présents à l'année, je ne désespère pas de ramener un jour de belles photos !

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    La faune sauvage et domestique n'est pas le seul attrait du parc des Bruyères. C'est un endroit idéal pour prendre un bon bol d'air, il n'y a pas trop de monde, et on y trouve toujours de belles choses à photographier. Deux circuits sont proposés aux promeneurs, celui de la Huppe qui fait 2 km (la Huppe fasciée, assez rare dans l'Aisne, niche sur le site) et le sentier de l'Aconit du Portugal qui fait 4 km. C'est ce dernier que je prends régulièrement, en y ajoutant des variantes, comme je commence à bien connaître l'endroit. L'Aconit du Portugal est une plante rare et toxique qui pousse dans une zone marécageuse du parc et qui fleurit en août. Je ne l'ai encore jamais vu, sûrement parce que j'ai raté la période où elle fleurit.

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Nous reviendrons bientôt au parc des Bruyères, voir ce qui s'y passe au printemps. Cette année je ne suis pas sûre d'avoir le temps d'y aller beaucoup, mais il me reste un bon stock de photos des années précédentes à partager.


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    La faune de Bryce Canyon est relativement diversifiée. 59 espèces de mammifères, 11 espèces de reptiles et 175 espèces d'oiseaux ont été répertoriées dans le parc national. Parmi les mammifères, on trouve entre autre l'Ours noir, le Wapiti, le Cerf mulet et plusieurs espèces d'écureuils, marmottes et chipmunks, mais aussi d'autres rongeurs plus discret.

    Le Gaufre gris (Thomomys talpoides) - Northern Pocket Gopher en anglais - est l'un d'entre eux. Les gaufres, aussi appelés rats à poches en raison de leur grandes abajoues, sont des rongeurs solitaires de taille moyenne, qui vivent sous terre et se nourrissent des racines des plantes. On les trouve en Amérique du Nord et en Amérique centrale. Le Gaufre gris est le seul rat à poches présent à Bryce Canyon. Nous avons eu la chance de l'apercevoir à la sortie d'une de ses galeries lors de notre randonnée parmi les hoodoos. Les gaufres sont communs et souvent considérés comme nuisibles par les humains car ils creusent des galeries sous les cultures et les jardins. Pourtant leur rôle dans l'écosystème est fondamental : leur travail de fouisseur aère le sol, les galeries retiennent la neige et la pluie (ce qui limite le ruissellement et l'érosion), les tunnels abandonnés par leur propriétaires servent d'abri à d'autres espèces. Sans compter que les gaufres constituent une nourriture de choix pour nombre de prédateurs. Le Gaufre gris mesure environ 14 cm et pèse de 80 à 130 g.

    La faune de Bryce Canyon

     

    La faune de Bryce Canyon

     

    Un peu plus loin, nous avons rencontré un curieux lézard, appelé Lézard à petites cornes majeur (Phrynosoma hernandesi) par nos amis canadiens francophones - en anglais il se nomme Greater short-horned lizard. C'est un lézard assez facile à observer (si on le trouve malgré son camouflage plutôt réussi), car il chasse les insectes à l'affût et est donc peu mobile. Son corps est aplati et large, ses écailles sont proéminentes et vont jusqu'à former de petites cornes au niveau de la tête et des rangées de pointes sur les côtés. La femelle est vivipare, elle donne naissance à des portées pouvant atteindre une trentaine de bébés lézards. Les petits sont autonomes quelques heures après la naissance. Parmi les autres reptiles présents à Bryce Canyon, il y a le Serpent à sonnettes, mais nous n'en avons pas rencontré.

    La faune de Bryce Canyon

     

    La faune de Bryce Canyon

     

    La faune de Bryce Canyon

     

    L'après-midi, nous avons repris la voiture pour parcourir la route panoramique, qui longe le rebord du plateau. Nous y avons rencontré pour la première fois des Antilocapres (Antilocapra americana). L'Antilocapre, aussi appelé Antilope d'Amérique (ou Pronghorn en anglais) est un mammifère herbivore endémique d'Amérique du Nord, le seul de sa famille. Selon les dernières recherches génétiques, ses plus proches parents seraient les girafes et les okapis. L'Antilocapre est le mammifère le plus rapide d'Amérique du Nord : en vitesse de pointe, il peut atteindre 98 km/h. Ses principaux prédateurs sont les coyotes, qui s'attaquent surtout aux faons. Nous reverrons des Antilocapres quelques années plus tard, dans le Montana.

    La faune de Bryce Canyon

     

    La faune de Bryce Canyon

     

    La faune de Bryce Canyon

     

    Les parkings des points de vue donnant sur l'amphithéâtre de Bryce Canyon sont surveillés par des Grands Corbeaux (Corvus corax), qui visiblement attendent d'être nourris par les touristes (pratique très déconseillée par le parc national mais certains ont du mal à comprendre, c'est toujours vrai aujourd'hui). Et tout cas, ces corvidés de taille XXL sont très peu farouches et prennent facilement la pause pour les photos. Pour vous montrer la proximité, ces photos sont prises avec une focale de 70 à 135 mm et très peu recadrées. Le Grand Corbeau est commun dans l'Ouest des Etats-Unis, et en général assez facile à approcher. Nous l'avons aussi rencontré à San Francisco, à Yellowstone et au parc national du Mont Rainier. En France par contre, on ne le trouve qu'en montagne et sur les côtes rocheuses de Bretagne et du Cotentin. Après des siècles de persécution, il avait quasiment disparu de notre pays. Tout doucement, il commence à reconquérir notre territoire.
     

    La faune de Bryce Canyon

     

    La faune de Bryce Canyon

     

    La faune de Bryce Canyon

     

    La faune de Bryce Canyon

     

    Notre dernier arrêt sera au bord d'une prairie fleurie où il nous a semblé apercevoir de gros rongeurs. Un petit passereau posé sur un piquet de clôture attire d'abord notre attention. Il s'agit d'un Moucherolle à ventre roux (Sayornis saya). Les moucherolles font partie de la famille des Tyrannidés, qui regroupent de nombreux passereaux insectivores du Nouveau Monde. Les moucherolles se comportent de la même façon que nos gobemouches européen, ils chassent les insectes à l'affût depuis un perchoir. Contrairement aux autres espèces nord-américaines, le Moucherolle à ventre roux ne vit pas au bord de l'eau mais se plaît dans les milieux arides (steppes, landes, lisières de désert etc.). C'est un oiseau familier, qui niche souvent sur les bâtiments.

    La faune de Bryce Canyon

     

    La faune de Bryce Canyon

     

    Derrière la clôture, dans la prairie, nous découvrons une colonie de Chiens de prairie de l'Utah (Cynomys parvidens). Cette espèce de chien de prairie est une des 5 qui existent en Amérique du Nord, et une des plus rares. En effet, ces rongeurs ne vivent que dans le sud de l'Utah. Au début des années 1970 l'espèce était en danger critique d'extinction. C'est à cette époque que des individus ont été réintroduits dans le parc national de Bryce Canyon, où ils étaient protégés. Les chiens de prairie sont apparentés aux marmottes. Ils sont plus petits mais leur mode de vie est assez similaire, excepté leur cri d'alerte qui ressemble à un aboiement, et le fait que leurs colonies rassemblent bien plus d'individus. Le Chien de prairie de l'Utah se reconnaît à la tache sombre qu'il porte sous les yeux. Il mesure de 30 à 36 cm pour un poids allant de 700 g à 1,4 kg. Les colonies de chiens de prairie vivent dans un réseau de galeries, où ils peuvent se réfugier en cas d'attaque de rapaces ou de coyotes. Cependant cela ne les met pas à l'abri des serpents à sonnettes, des blaireaux et des belettes qui peuvent les poursuivre jusqu'au fond des terriers. Un deuxième système de défense permet de protéger la colonie : les chiens de prairies construisent des monticules de terre sur lesquels ils montent la garde à tour de rôle et donnent l'alerte en '"aboyant" dès qu'un prédateur pointe le bout de son nez.

    La faune de Bryce Canyon

     

    La faune de Bryce Canyon

     

    La faune de Bryce Canyon

     

    La faune de Bryce Canyon

     

    La faune de Bryce Canyon

     

    La faune de Bryce Canyon

     

    C'est sur ces images d'habitants légendaires du Far West que se termine cette série d'articles sur les parcs nationaux de l'Ouest Américain. J'ai encore quelques photos, mais pas vraiment de quoi faire un article. Je les posterai sur la page Facebook du Pigeon migrateur. A bientôt pour de nouvelles aventures.


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