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    En ce premier jour de 2019, je vous propose une petite rétrospective de l'année qui vient de s'écouler, en une trentaine de photos. Certaines déjà publiées ici, d'autres pas encore. Les Etats-Unis bien sûr, mais aussi la France, de la Camargue à la Bretagne ...

     

    Flamant rose - Pont de Gau

    Flamant rose - Parc Ornithologique du Pont de Gau (janvier 2018)

     

    Héron cendré - Pont de Gau

     Héron cendré - Parc Ornithologique du Pont de Gau (janvier 2018)

     

    Sarcelles d'hiver - Pont de Gau

     Sarcelles d'hiver - Parc Ornithologique du Pont de Gau (janvier 2018)

     

    Corneille noire - Paris

    Corneille noire - Paris (février 2018)

     

    Brest

    Brest (février 2018)

     

    Grosbec casse-noyaux - Grand-Rozoy

    Grosbec casse-noyaux - Grand-Rozoy (février 2018)

     

    Mésange huppée - Jardin des Plantes

    Mésange huppée - Jardin des Plantes - Paris (mars 2018) 

     

    2018 en photos

    Gorgebleue à miroir - Jardin des Grands-Moulins - Paris (mars 2018) 

     

    People tree

    People tree, par Subodh Gupta - Monnaie de Paris (mai 2018)

     

    Goulien

    Réserve ornithologique de Goulien (mai 2018) 

     

    Pipit farlouse - Goulien

    Pipit farlouse - Goulien (mai 2018) 

     

    2018 en 12 photos

     Trévarez (mai 2018)

     

    2018 en 12 photos

    Huitriers pies - Roscoff (mai 2018)

     

    Angoulême

    La fille des remparts - Angoulême (juillet 2018) 

     

    2018 en 12 photos

    Le pont du Golden Gate - San Francisco (juillet 2018)

     

    Sea Lion - San Francisco

    Lion de mer - San Francisco (juillet 2018)

      

    Le marais d'Arcata

    Limicoles - Marais d'Arcata (juillet 2018)

     

    Crater Lake

    Crater Lake (juillet 2018) 

     

    Ecureuil terrestre - Crater Lake

    Écureuil à manteau doré - Crater Lake (juillet 2018) 

     

    Geai de Steller - Paradise

     Geai de Steller - Mont Rainier (juillet 2018) 

     

    2018 en 12 photos

    Marmottes - Mont Rainier (juillet 2018) 

     

    2018 en 12 photos

    Parc National du Mont Rainier (juillet 2018) 

     

    Glacier

    Parc National de Glacier (juillet 2018)  

     

    2018 en 12 photos

     Carouge à tête jaune - Réserve indienne des Blackfeet (juillet 2018)

     

    National Bison Range

     National Bison Range - Montana (juillet 2018)

     

    Cigogne blanche - Serches

     Cigognes blanches - Serches (août 2018)

     

    La Roche-Guyon

     Château de la Roche-Guyon (décembre 2018)

     

    Wendy notre nouveau lapin

     Wendy, notre nouveau lapin (décembre 2018)

     

    Je vous souhaite à tous une très belle année 2019, qu'elle vous apporte bonheur, santé et réussite dans vos projets. N'oubliez pas de regarder notre monde avec des yeux d'enfants, et n'écoutez pas trop les infos !


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    La Californie est le seul endroit sur terre à abriter des forêts de Séquoia. Ces arbres gigantesques appartiennent à 2 espèces distinctes : le Séquoia géant (Sequoiadendron giganteum), endémique des montagnes de la Sierra Nevada, et le Séquoia à feuilles d'if (Sequoia sempervirens), qui peuple les forêt côtières du Nord de la Californie, jusqu'au confins de l'Oregon.

    C'est cette dernière espèce que nous avons pu admirer lors de notre périple en Californie du Nord. Le Séquoia à feuilles d'if est l'arbre le plus haut du monde, certains spécimens atteignant 115 m de hauteur. Contrairement au Séquoia géant qui a besoin de lumière, le Séquoia à feuille d'if forme des futaies très denses. En plus de la taille gigantesque des arbres, c'est le peu d'espace entre chaque arbre qui est impressionnant.

    Si vous venez du sud par la Highway 101, je vous conseille de faire le détour par l'Avenue of the Giants, une route parallèle à l’autoroute, qui serpente pendant une cinquantaine de km dans les forêts de Sequoia du Humbolt Redwoods State Park. Des parking sont aménagés pour faire une pause et s’immerger dans ce monde si particulier. En été, on est surpris par la chaleur humide qui règne sous les arbres, surtout lorsque l'on vient du bord de mer où il fait nettement plus frais. Au pied de ces géants du règne végétal, on est peu de chose…

    L'avenue des géants

     

    L'avenue des géants

     

    L'avenue des géants

     

    L'avenue des géants

     

    L'avenue des géants

     

    L'avenue des géants

     

    L'avenue des géants

     

    L'avenue des géants

     

    Plus au nord, les Séquoias sont toujours présents, mais on découvre aussi une végétation plus luxuriante, constituée de feuillus, de mousses et de fougères. De nos jours, les forêts de Séquoias sont presque entièrement comprises dans des parcs naturels permettant leur protection intégrale. Heureusement, car au XIXe siècle, les chercheurs d'or, déçus par les faibles quantités de métal précieux de la région, se reconvertirent dans le bucheronnage et le commerce de bois, la construction de la ville de San Francisco battant alors son plein. Ceci eut des conséquences désastreuses pour les forêts de Séquoias, qui n'occupaient plus que 10% de leur surface initiale lorsqu'on se décida à les protéger. C'est vers 1920 que furent créé les premiers parcs d’État, suivit par un parc national en 1968, et finalement un classement au Patrimoine Mondial de l'Unesco en 1980. La survie des Séquoias semble maintenant assurée.

    L'avenue des géants

     

    L'avenue des géants

     

    L'avenue des géants

     

    L'avenue des géants


    Je vous donne rendez-vous très bientôt pour une plongée dans un univers totalement différent bien que très proche géographiquement de la forêt, le marais d'Arcata ...


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    C'est fin novembre, après avoir admiré les photos de cet oiseau mythique sur le blog Ailes et Vies de Nathalie et Jean-Claude, que j'ai eu l'idée de repartir à la recherche du Tichodrome échelette (Tichodroma muraria) en Île-de-France. L'oiseau-papillon, comme on l'appelle parfois, est un passereau de la taille d'un moineau, très difficile à observer en été car il vit sur les parois rocheuses en haute montagne (entre 1000 et 3000 m d'altitude). La chance des ornithologues non adeptes de l'escalade, c'est qu'il descend souvent en plaine pour passer l'hiver, parfois assez loin de ses montagnes natales (Alpes et Pyrénées). C'est ainsi que presque chaque année un individu est repéré en Île-de-France, le plus souvent sur des châteaux, églises ou autres édifices en pierre qui lui rappellent ses falaises d'origine. Un Tichodrome fit par exemple un passage remarqué sur le Panthéon en 2004, un autre séjourna deux hivers de suite sur le château de Dourdan dans l'Essonne, autour de 2011.

    Donc fin novembre, je jette un œil sur le site www.faune-iledefrance.org, et je m'aperçois avec joie qu'un Tichodrome est observé régulièrement depuis une quinzaine de jours à la Roche Guyon dans le Val d'Oise.

    Première expédition, le 27 novembre. Quelques ornithologues et photographes sont déjà là. Belles observations aux jumelles, sur les façades du château, mais l'oiseau reste loin et les photos sont assez décevantes… 

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    Le 4 décembre, la météo prévoie beau temps, je décide donc d'une nouvelle expédition (La Roche Guyon est certes dans le 95 mais inaccessible en transport en commun, avec la circulation c'est presque 2 heures en voiture).

    A mon arrivée, le découvreur de l'oiseau, qui passe régulièrement voir son protégé, m'indique qu'il ne l'a pas vu de la matinée. Le château étant fermé au public pour l'hiver, il est maintenant plus difficile de voir l'oiseau, sauf s'il décide de venir explorer les façades visibles de l'extérieur, ou qu'il fait une halte sur l'église - où il est souvent observé l'après-midi. C'est vers 13 h que notre petit montagnard se montre sur le château, plus près que la dernière fois. L'oiseau parcourt les murs à la recherche d'insectes et d'araignées cachées dans les anfractuosités… puis il disparaît à nouveau.

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    Une heure plus tard, après un café bien mérité, voilà qu'on retrouve le Tichodrome, cette fois sur l'église, à quelques dizaines de mètres du château. Comme à son habitude, il préfère chasser les insectes côté ombre (ce qui ne facilite pas les photos). Restera-t-il tout l'hiver à la Roche Guyon ? Nul ne le sait, mais il a déjà acquis la célébrité, il a même eu le droit à un article dans le journal Le Parisien : La Roche-Guyon : un oiseau rare s’est installé au château.

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    Cette expédition ornithologique bien sympathique m'a aussi permis de découvrir un fort joli village et une très belle région. Aux confins de l'Ile de France et de la Normandie, la Roche Guyon est bâtie au bord d'une boucle de la Seine, au pied des falaises de craie qui bordent toute la vallée. La commune fait partie du Parc Naturel Régional du Vexin Français

    Le château de la Roche Guyon vaut à lui seul la visite. Fermé au public pour la période hivernale, il faudra y retourner au beau jour. Les ruines d'un donjon et d'une ancienne forteresse dominent le site. Au pied de la falaise se trouve le château proprement dit, maintes fois remanié depuis les premières constructions semi-troglodytes du moyen-âge jusqu'au château que l'on voit de nos jours, datant principalement du XVIIIe siècle. Le château appartient à la famille de La Rochefoucauld depuis plusieurs siècles, mais il est depuis les années 1990 géré par le département du Val d'Oise en collaboration avec la commune de la Roche Guyon et le Parc Naturel Régional du Vexin Français. Ceci permet son ouverture au public une grande partie de l'année, l'organisation d'expositions et la sauvegarde de ce magnifique monument historique.

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    L'église paroissiale de la Roche-Guyon, située non loin du château, est elle aussi classée aux Monuments Historiques. Sa construction débute au XVe siècle mais elle est rapidement interrompue par la Guerre de Cent Ans. Finalement achevée au XVIe siècle elle mêle le gothique flamboyant avec des éléments Renaissance.

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    La Roche Guyon n'est pas le seul village du Vexin Français qui mérite une halte. En m'y rendant depuis Paris, j'ai par exemple eu l'occasion de traverser le village de Vétheuil, et d'admirer son église Notre-Dame, située en haut d'un grand escalier prolongeant la rue principale du village. Nous sommes ici au pays des impressionnistes, Claude Monet en particulier séjourna plusieurs années à Vétheuil et y peignit de nombreuses toiles.

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    Le Tichodrome de La Roche Guyon

     

    Aux portes de Paris, le Vexin Français renferme certainement bien d'autres jolis villages et sites naturels intéressants à explorer, si vous en connaissez n'hésitez pas à les indiquer en commentaire !


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    Dans le jardin du Little River Inn, au nord de la Californie, les rencontres à plumes furent nombreuses. Outre les Colibris d'Anna et les Quiscales de Brewer que je vous ai déjà montrés, voici quelques spécimens d'espèces observées là bas,  déjà connues ou entièrement nouvelles.

    Comme presque partout aux Etats-Unis, le Merle d'Amérique (Merle d'Amérique) est un des premiers à attirer notre attention, perché bien en vue sur les balustrades des terrasses ou affairés à rechercher des limaces et autres invertébrés sur les pelouses.

    American Robin - Little River

     

    On retrouve aussi le Moucherolle noir (Sayornis nigricans), déjà observé plusieurs fois à San Francisco. Profitons-en car plus au Nord nous n'aurons plus l'occasion de le rencontrer. 

    Black Phoebe - Little River Inn

     

    Au fond du jardin, le cri caractéristique et bien européen de la Tourterelle turque me fait lever les yeux jusqu'à la cime des arbres. Il y a bien une tourterelle, que je vous ai déjà montrée dans Invasifs, vous avez dit invasifs ?, mais la vraie surprise se trouve à l'étage en dessous, perchée sur de grands thuyas formant une haie : au début j'ai pensé qu'il s'agissait d'un oiseau que l'on ne voit dans nos contrées que très rarement certains hivers, venu du Grand Nord, j'ai nommé le Jaseur boréal (jamais observé pour ma part), mais non il s'agit de son cousin le Jaseur d'Amérique (Bombycilla cedrorum), plus joliment appelé "Cedar Waxwing" (Jaseur des cèdres) en anglais. Plus méridional que son cousin, le Jaseur d'Amérique est résident à l'année dans la moitié nord des Etats-Unis et le sud du Canada, alors que le Jaseur boréal ne descend dans ces contrées que l'hiver venu. Le plumage du Jaseur d'Amérique a des tons plus chaud que celui du Jaseur boréal, en particulier au niveau de la poitrine et du ventre (brun clair tirant sur le jaune au lieu de gris).

    Cedar Waxwing - Little River Inn

     

    Cedar Waxwing - Little River Inn

     

    Cedar Waxwing - Little River Inn

     

    Le lendemain matin, après avoir profité de la séquence de nourrissage des Blackbirds, je m'attarde sur un bosquet de conifères bien sombres où il me semble avoir décelé du mouvement. Les Mésanges à dos marron (Poecile rufescens) sont aussi difficiles à photographier qu'elles l'étaient à San Francisco - elles ne tiennent pas en place et s'obstinent à rester dans l'ombre.

    Chestnut-backed Chickadee - Little River Inn

     

    Chestnut-backed Chickadee - Little River Inn

     

    Chestnut-backed Chickadee - Little River Inn

     

    Pour le dernier de la série, je ne pensais pas avoir de photo potable à vous présenter (trop sombres ou floues). Finalement ce n'est pas trop mal, voici donc un Pic chevelu (Leuconotopicus villosus). Sa calotte rouge pâle assez étendue permet de préciser que c'est un juvénile (la femelle adulte a la calotte noire, alors que chez le mâle adulte le rouge se limite à l'arrière de la tête). Un pic assez commun dans toute l'Amérique du Nord, de la taille de notre Pic épeiche.

    Hairy woodpecker - Little River Inn

     

    Hairy woodpecker - Little River Inn

     

    Je ne vous ai pas parlé ici d'un oiseau omniprésent dans les massifs et sur les pelouses de l'hôtel, le Bruant à couronne blanche. Un oiseau que nous reverrons plusieurs fois au cours de notre périple, nous aurons même la chance d'en distinguer plusieurs sous-espèces. Il aura le droit à un article à lui tout seul, lorsque j'aurai fini de trier les photos.

    En attendant je vous donne rendez-vous prochainement à l'ombre des Séquoias des forêts de Redwood.


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    Ce matin de juillet, un juvénile de Quiscale de Brewer (Euphagus cyanocephalus) - et oui l'espèce de Blackbird que je vous ai déjà présentée à San Francisco - attendait sagement ses parents sur une palissade.

    Brewer's Blackbird - Little river

     

    Enfin pas si sagement que ça, c'est que j'ai faim moi ! Qu'est ce qu'ils fabriquent encore ces parents, ils en mettent du temps !

    Brewer's Blackbird - Little river

     

    Brewer's Blackbird - Little river

     

    Ah ça y est, voilà mon père, ce n'est pas trop tôt ! J'espère qu'il m'apporte du consistant. Bon de toutes les façons, même si c'est encore une minuscule araignée, il faudra que je m'en contente. Mes parents disent  toujours que si le menu ne me plaît pas je n'ai qu'à apprendre à chasser moi même les insectes ...

    Brewer's Blackbird - Little river

     

    Brewer's Blackbird - Little river

     

    Brewer's Blackbird - Little river

     

    Brewer's Blackbird - Little river

     

    Me voilà rassasié, allons nous promener un peu dans l'herbe ... Bon, finalement j'ai encore faim, dit papa tu ne pourrais pas m'attraper autre chose ?

    Brewer's Blackbird - Little river

    Vous avez eu ici un petit aperçu de la dure vie des parents oiseaux (enfin par rapport aux nôtres leurs jeunes prennent quand même plus tôt leur envol).

    Il nous a semblé aussi constater un petit décalage des saisons entre la France et l'Ouest des Etats-Unis : là bas à la mi-juillet les oisillons sont encore à peine volants, et les étals des marchands de fruits regorgent de cerises ...

    Les photos de cette article ont été prises dans le jardin du Little River Inn près de Mendocino, sur la côte nord de la Californie.


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