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    Après la visite de Saint-Jean-au-Bois, on reste dans l'Oise, puisque je vous emmène visiter le domaine de Chantilly et son château. Chantilly se trouve au sud du département de l’Oise, tout près de Senlis et de Creil, à 75 km de Soissons, et seulement 55 km de Paris. Chantilly est desservie par le train, en provenance de Gare du Nord (environ 25 minutes de trajet). Une destination dépaysante à deux pas de la capitale, dont on profitera aussi lors d'un séjour dans le sud de notre grande région des Hauts-de-France

    Le château de Chantilly, dont l'existence est attestée depuis le Moyen Age, connut au cours des siècles de prestigieux propriétaires : le connétable Anne de Montmorency, la famille des Bourbon-Condé, princes du sang, et enfin Henri d'Orléans, duc d'Aumale, cinquième fils du roi Louis-Philippe. Le château dans sa forme actuelle date de la fin du XIXe siècle. Suite à la révolution, le précédent château avait été presque entièrement rasé et servait de carrière de pierre aux entrepreneurs de la région. De retour d'exil, en 1871, Henri d'Orléans s'attela à sa reconstruction et à l'embellissement du domaine. Sans héritier direct, il légua le domaine de Chantilly et sa riche collection de tableaux et de livres à l'Institut de France, encore propriétaire du domaine de nos jours.

    Le domaine et le château sont ouverts à la visite tous les jours de la semaine en haute saison, et tous les jours sauf les mardi en basse saison. On peut prendre un billet simple pour le parc, ou un billet domaine qui donne accès au parc, à l'intérieur du château (où l'on peut admirer la magnifique collection de tableaux du duc d'Aumale, encore accrochée à la façon du XIXe siècle comme il l'avait exigé dans son testament) et au musée du cheval, situé dans les grandes écuries (je n'ai pas visitées).

    Le domaine de Chantilly

     

    Le domaine de Chantilly

     

    Le domaine de Chantilly

     

    Le domaine de Chantilly

     

    A l'est du château, les sentiers du jardin anglo-chinois (dont l'aménagement date du XVIIIe siècle) nous mènent jusqu'au Hameau, composés de quelques chaumières. C'est ici que Marie-Antoinette trouva l'inspiration pour son Hameau de la Reine à Versailles. Dans une des chaumières, un restaurant sert entre autres des desserts à la chantilly.

    Le domaine de Chantilly

     

    Le Grand Canal, qui fait partie des aménagements dessinés par André Le Nôtre à la demande de Louis II de Bourbon-Condé, dit le Grand Condé, parcours tout l'arrière du domaine. A l'une des extrémités, un bassin rond se déverse dans le canal par une cascade. Cygnes, Canards colvert, Grèbes huppés, Foulques, Héron cendré et Grande Aigrette peuvent être observés avec une belle proximité sur les plans d'eau ou aux abords.

    Le domaine de Chantilly

     

    Le domaine de Chantilly

     

    Le domaine de Chantilly

     

    Le domaine de Chantilly

     

    Face aux parterres de Le Nôtre c'était plutôt les Bernaches du Canada qui se chargeaient de l'animation, accompagnées de ce que j'ai identifié comme une Ouette de Magellan, dont une des pattes portaient une bague d'élevage. A l'opposé, la statue du Grand Condé, dos aux parterres et face au château, veille sur son ancien domaine. Les miroirs d'eau en ce début juillet étaient un peu troublés par des lentilles d'eau, probablement pas l'effet recherché par Le Nôtre. On peut supposer que la situation compliquée de ce printemps 2020 a un peu perturbé l'entretien du parc... 

    Le domaine de Chantilly

     

    Le domaine de Chantilly

     

    Le domaine de Chantilly

     

    De l'autre côté des parterres de Le Nôtre, on arrive au jardin anglais, qui fut aménagé au début du XIXe siècle. Ombragés, parcouru par des sentiers sinueux et animé par des fabriques romantiques, c'est un lieu de promenade fort agréable.

    Le domaine de Chantilly

      

    Le domaine de Chantilly

     

    Le domaine de Chantilly

     

    Durant ma visite, commencée sous un ciel couvert, le soleil a fait son apparition et m'a permis de faire de nouvelles photos du château sous un autre angle et un éclairage plus avantageux. 

    Le domaine de Chantilly

     

    Le domaine de Chantilly

     

    Le domaine de Chantilly

     

    En rentrant, je suis passée par Senlis, sans m'y arrêter. Voilà un autre endroit qui semble intéressant à visiter, avec son quartier médiéval et sa cathédrale, l'une des six de Picardie, il faudra que j'y retourne. 


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    A quelques kilomètres du célèbre château de Pierrefonds, dans l'Oise, au cœur de la forêt de Compiègne, se niche un charmant petit village nommé Saint-Jean-au-Bois. Nous sommes toujours à moins de 100 km de notre maison dans l'Aisne, à 6 km de Pierrefonds, 10 km de Compiègne, 42 km de Soissons et seulement 88 km de Paris.

    Nous y sommes allés un après-midi de début juillet, un des seuls jours où il a plu durant ces derniers mois. Du coup, avec le manque de lumière, les photos rendent moins bien qu'en réalité, j'espère qu'elles vous donneront quand même envie d'aller découvrir ce village.
     

    Saint-Jean-au-Bois

     

    Saint-Jean-au-Bois doit probablement son existence à l'établissement d'un monastère dès le Moyen Âge. Une partie des habitants travaillaient pour le compte des religieuses, à la ferme de l'abbaye dont il reste une porte classée monument historique. Les autres vivaient des ressources de la forêt (exploitation du bois etc.). A la Révolution, le village fut renommé La Solitude. Depuis cette période, les habitants de Saint-Jean-au-Bois sont désignés sous le nom de Solitaires.

    Saint-Jean-au-Bois

     

    Les maisons basses joliement fleuries font le charme du village, qui est fort bien entretenu. Café et restaurant, situés en dehors de l'enceinte de l'abbaye, permettent au visiteur de se restaurer avant d'entamer une balade dans la forêt.

    Saint-Jean-au-Bois

     

    Saint-Jean-au-Bois

     

    Saint-Jean-au-Bois

     

    Saint-Jean-au-Bois

     

    Saint-Jean-au-Bois

     

    Saint-Jean-au-Bois

     

    Au Moyen Âge, une muraille entourait entièrement l'abbaye. Une porte flanquée de deux tours subsiste encore de nos jours. Le pont de pierres qui y mène fut construit vers 1750 à l'emplacement de l'ancien pont levis.

    Saint-Jean-au-Bois

     

    Saint-Jean-au-Bois

     

    L'abbaye qui fit vivre le village durant plusieurs siècle fut fondée en 1152 par Adélaïde de Savoie, épouse du roi Louis VI le gros. Les abbesses bénédictines firent construire l'église gothique à l'architecture sobre et élancée que l'on peut toujours admirer aujourd'hui. En 1634, les bénédictines furent remplacé par les chanoines de Saint-Augustin, car la forêt n'était plus assez sûre pour les religieuses. Quelques années avant la Révolution, les moines ayant quitté les lieux, l'abbatiale devint église paroissiale, ce qui la sauva probablement de la destruction.

    Saint-Jean-au-Bois

     

    Saint-Jean-au-Bois

     

    A tous ceux qui passent dans ce coin de l'Oise, je recommande de coupler la visite de Saint-Jean-au-Bois avec celle de Pierrefonds (que je ne vous montre pas cette fois car je n'ai pas de bonnes photos), vous ne serez pas déçu. Le début de l'été avec la floraison des roses est certainement la meilleure période, quoique l'automne doit aussi être très bien, Saint-Jean-au-Bois étant au cœur de la forêt.


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    Le site de la Butte Chalmont, où se dresse les Fantômes de Landowski, est aussi, de par son classement à l'inventaire des Monuments Historiques, qui en interdit l'exploitation agricole, un refuge pour la biodiversité dans nos paysages de grandes cultures. Les pelouses qui montent jusqu'au monument sont le paradis des lapins de garenne. Da chaque côté des marches, des pins, et sur les côtés, des haies où l'on trouve ronces, genêts, rosiers sauvages, bryones, herbes folles etc. Ce milieu est très favorable à des oiseaux tel que le Bruant jaune, le Tarier pâtre, la Linotte mélodieuse… On y rencontre aussi des oiseaux communs plus généralistes comme le Pinson des arbres et les Mésanges bleues ou charbonnières.

    Je vais vous présenter ici un oiseau moins connu et plus difficile à identifier : l'Hypolaïs polyglotte (Hippolais polyglotta). Un matin de mai alors que j'étais allée faire des photos des Fantômes, un couple de ces passereaux jaunes ressemblant à des fauvettes aux couleurs de pouillot s'activait dans les buissons. N'ayant pas apporté mon téléobjectif, j'y suis retournée le lendemain, et comme je l'avais pensé ils étaient encore là. A mon avis le nid était caché dans les buissons épineux (ce qui est habituel chez cette espèce).
     

    Les Hypolaïs de la Butte Chalmont

     

    Les Hypolaïs de la Butte Chalmont

     

    Les Hypolaïs de la Butte Chalmont

     

    Les Hypolaïs nous arrivent d'Afrique vers le mois d'avril, et restent dans nos régions jusqu'en septembre. On les reconnaît à leur partie inférieure jaune qui les distingue des autres espèces de fauvettes. De couleur assez similaire aux Pouillots, elles sont plus grandes que ces derniers, plus élancées, et leur bec est plus long (elles bougent aussi un petit peu moins vite).

    Les Hypolaïs de la Butte Chalmont

     

    Les Hypolaïs de la Butte Chalmont

     

    Les Hypolaïs de la Butte Chalmont

    Dans la majeure partie du territoire français, on ne rencontre que l'Hypolaïs polyglotte (c'est également le cas en Espagne et en Italie), cependant dans le nord-est de la France, il faut être vigilant car il existe encore quelques populations d'une espèce très proche, l'Hypolaïs ictérine, bien que cette dernière soit en régression par rapport à la polyglotte. Les deux espèces se différencient par leur chant (ce n'est pas mon fort) et par quelques détails fort bien décrit dans la fiche oiseaux.net de l'Hypolaïs polyglotte. Ici vu la distance assez importante entre l'oiseau et l'objectif, c'est surtout la longueur de la projection primaire (longueur des ailes par rapport à la queue) qui m'a permis de trancher .

    Les Hypolaïs de la Butte Chalmont

     

    Les Hypolaïs de la Butte Chalmont

     

    Les Hypolaïs de la Butte Chalmont

     

    Les Hypolaïs de la Butte Chalmont

     

    Les Hypolaïs de la Butte Chalmont

     

    C'était une belle matinée en compagnie de ces oiseaux gais et turbulents que sont les Hypolaïs, dans un très beau site. Il faudrait que je sorte plus souvent le téléobjectif dans nos campagnes !


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    Le monument des Fantômes de Landowski, aussi connu sous le nom de Monument national de la seconde bataille de la Marne, se dresse sur la commune d’Oulchy-le-Château, dans le sud du département de l’Aisne, au bord du chemin communal reliant le village de Beugneux au hameau de Wallée. C'est en voisins que nous lui rendons régulièrement visite puisqu'il n'est qu'à 3 km de chez nous.

    Les Fantômes de Landowski

     

    Dès 1919, l’Etat français commande au sculpteur Paul Landowski un projet de monument qui devra commémorer la victoire de 1918 et surtout le prix payé par les centaines de milliers de soldats qui ont donné leur vie dans ce combat. Le modèle en plâtre, dénommé dans un premier temps « Les Morts » est primé en 1924 mais le site d’implantation n’est pas encore choisi.

    Ce n’est qu’en 1928 que le financement est bouclé, et que la construction du monument des « Fantômes » peut commencer, sur le site de la Butte Chalmont dans l’Aisne (commune d’Oulchy-le-Château). C’est probablement le maréchal Foch qui a suggéré ce site, belvédère permettant d’observer sur des dizaines de kilomètres le champ de bataille de la 2de bataille de la Marne, qui s’est déroulée en juillet 1918 et a permis de mettre fin au conflit.

    Les Fantômes de Landowski

     

    Les 8 figures de granit rose de Bretagne, de 8 m de hauteur, sont ainsi décrites par Paul Landowski : « J’ai tout simplement aligné côte à côte, comme ils l’étaient dans leur vie de soldat, comme ils le sont maintenant dans les fosses où ils dorment, les morts. Ils se redressent. Autour de ces grands spectres, la terre s’entrouvre. Ils réapparaissent debout, un peu incertains, les yeux clos. C’est tout ».

    On reconnaît dans le groupe sculpté un soldat de chaque corps d’armée : le sapeur, le mitrailleur, le grenadier, le colonial, le fantassin, l’aviateur, la jeune recrue. Au-dessus d’eux surgit un jeune homme nu, symbole de l’espoir terrassé.

    Le monument est classé au titre des monuments historiques dès 1934, avant même son inauguration en 1935 par le Président de la République Albert Lebrun.

    Les Fantômes de Landowski

     

    Les Fantômes de Landowski

     

    Dans son discours d’inauguration, le Président Lebrun insista déjà sur l’ensemble que formait le monument et le paysage : « Que ce monument dû au ciseau puissant et à l’imagination compréhensive d’un grand artiste, le maître Landowski, fixe à jamais ce moment de notre histoire où s’opéra le redressement du pays ! Que, sur le bord de ce chemin champêtre qui va de Beugneux à Wallée, la France, armée de son seul bouclier, monte une garde apaisée et calme, tandis que là-haut, sur le sommet de la colline d’où la vue n’embrase plus en un large horizon que des champs fertiles et des hameaux tranquilles, les fantômes de nos enfants se dressent hors de leur tombeau, alignés comme pour une suprême revue, et qu’ils cherchent intensément de leurs yeux qui ne voient plus les promesses de l’avenir de bonheur pour lequel ils se sont immolés ! »

    Les Fantômes de Landowski

     

    Dès la conception du monument, Paul Landowski avait souligné, comme on peut le lire dans cet extrait de son journal, que les paysages environnants, qui portent la mémoire des soldats tombés au front, faisaient partie intégrante du monument : « J’ai trouvé la définitive présentation des Fantômes […] défoncer la colline, l’ouvrir comme une tranchée dont jailliraient les morts dressés […] des Fantômes à la route, des paliers, autant que les années de guerre. Et au bord de la route, marchant dans la plaine, une grande figure de La France en marche. Le paysage et la sculpture intimement mêlées, la vraie architecture du monument étant le paysage. »

    Les Fantômes de Landowski

     

    De même le Général de Gaulle, qui choisit ce lieu pour commémorer le 50e anniversaire de la victoire de 1918, y prononça les mots suivants : « Autour de cette Butte Chalmont, sur ses champs et dans ses bois, la France, après tant de pertes pleurées et de périls mortels courus, a de nouveau rencontré la fortune des armes. Glorieuse et familière compagne qui était déjà présente à son berceau, qui au long de sa vie lui manque chaque fois, que des chimères ou des abandons ou des querelles lui bouchent la voie du salut, mais qui lui revient toujours, quand l'union de son peuple, la cohésion de ses combattants, l'accord de ses responsables viennent justifier sa victoire. Or en ce temps-là et en ces lieux-ci, c'est cela qui est arrivé. Vive la France ! »
     

    Les Fantômes de Landowski

     

    Les Fantômes de Landowski

     

    Les Fantômes de Landowski

     

    Si vous passez dans l'Aisne, ne manquez pas de rendre visite à nos fantômes, le site est émouvant en toute saison. Et comme il n'est pas question de se rendre au Brésil en ce moment, à défaut du Christ du Corcovado qui domine Rio de Janeiro, vous aurez le loisir d'admirer une œuvre majeure de Paul Landowski sans quitter notre territoire.

    Je termine cet article (fortement inspiré de celui que j'ai écrit pour Sites & Monuments en 2019) en remerciant tous ceux qui sont passé sur ce blog depuis 6 ans. En effet, aujourd'hui est un jour un peu spécial puisque le Pigeon Migrateur a atteint les 100 000 visiteurs !


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    La Cave aux Coquillages est un site unique en son genre, situé à Fleury-la-Rivière dans la Marne, à 50 km de chez nous dans l'Aisne, à 11 km d’Épernay et à 30 km de Reims. Ici les caves font partie du quotidien, nous sommes au cœur de l'appellation Champagne, cependant celle que je vous propose de visiter aujourd'hui ne contient pas que des bouteilles du plus célèbre des vins effervescents.

    L'histoire du site commence il y a 45 millions d'années. La Champagne est alors occupée par une mer peu profonde, sous un climat tropical. De nombreux invertébrés y vivent, dont les plus spectaculaires sont des escargots géants, mesurant plus de 40 cm de long, nommés Campaniles giganteum. Ce sont probablement les gastéropodes les plus gros ayant jamais existé. A Fleury-la-Rivière, les spécimens sont extrêmement nombreux et remarquablement bien conservés.

    La visite guidée commence par quelques explications sur les différentes périodes géologiques, et la faune correspondante, puis on parcourt des galeries présentant les Campaniles giganteum dans leur couche géologique d'origine.

    La cave aux coquillages

     

    La cave aux coquillages

     

    La cave aux coquillages

     

    La cave aux coquillages

     

    La cave aux coquillages a été créée par un passionné de paléontologie, qui est par ailleurs aussi producteur de Champagne (maison Legrand-Latour). La seconde partie du parcours nous emmène dans les galeries où est conservé le vin. On y rencontre aussi quelques gastéropodes.

    La cave aux coquillages

     

    La cave aux coquillages

     

    La cave aux coquillages

     

    La Cave aux coquillages attire également les scientifiques, qui viennent y faire des recherches sur la faune de cette période que l'on appelle le Lutétien. Une faune extrêmement riche, renfermant bien plus d'espèces de coquillages que ce que l'on peut trouver sur nos plages actuellement. En temps normal, en plus de la visite guidée, on peut aussi s'inscrire à des ateliers de fouille ou d'étude du sable extrait de la carrière - le nombre de micro-coquillages, de mini-oursins et autres fossiles que l'on peut y trouver est tout simplement incroyable. Actuellement, en raison de la situation sanitaire, seule la visite guidée est possible, en réservant impérativement à l'avance par téléphone.

    La cave aux coquillages

     

    La cave aux coquillages

     

    La Cave aux Coquillages se situe au centre du village de Fleury-la-Rivière, dans une propriété viticole qui fait aussi chambres d'hôtes. La visite se termine par une dégustation du champagne de la propriété.

    La cave aux coquillages

     

    La cave aux coquillages

     

    La cave aux coquillages

     

    En regagnant notre véhicule, je photographie quelques bâtisses typiques de la région. Le village est construit à flan de coteaux, il offre de beau panorama sur les vignes et la vallée de la Marne. 

    La cave aux coquillages

     

    La cave aux coquillages

     

    On pourra profiter de la visite pour aller jusqu'au village de Hautvillers, situé à quelques kilomètres de là. Hautvillers a gagné en notoriété depuis l'inscription des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne au patrimoine mondial de l’UNESCO. Hautvillers est considéré comme étant le berceau du champagne. C'est ici, dans l'abbaye bénédictine Saint-Pierre, fondée en 650 par Saint Nivart (tiens donc, ce nom me dit quelque chose), évêque de Reims, que vécu Dom Pérignon, qui dit-on inventa le vin de champagne.

    La cave aux coquillages

     

    La cave aux coquillages

     

    Cette région de la Marne, située dans le Parc Naturel Régional de la Montagne de Reims, recèle bien d'autres lieux intéressants à visiter, comme les Faux de Verzy que je vous ai déjà présentés sur ce blog. 


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