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    Puisque la météo en ce moment n'est pas très propice à une sortie au grand air, je vous propose à la place une promenade virtuelle au parc des Bruyères à Fère-en-Tardenois, un jour ensoleillé de printemps (photos puisées dans mon stock des années précédentes).

    Le Citron (Gonepteryx rhamni) est un des premiers papillons que l'on observe en début d'année, souvent dès le mois de février. Le Citron hiverne à l'état d'imago (forme adulte de l'insecte) et se réveille dès les premiers jours de soleil. Il profite des floraisons précoces de fleurs sauvages, comme ici dans le gazon qui borde les étangs.

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Quelques couples de Bernaches du Canada (Branta canadensis) nichent au parc des Bruyères. On les voit rarement l'hiver, elles doivent le passer sur d'autres plans d'eau, en groupe avec des congénères. Cette espèce originaire d'Amérique du Nord est maintenant bien implantée en France, en particulier dans la moitié nord du pays. Elle s'acclimate facilement y compris en milieu semi-urbain, où elle fréquente les parcs, les parcours de golf, les bases de loisirs etc.
     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

      

    Au bord d'un des étangs, une zone est laissée à la nature et en particulier aux ronces. C'est là que j'ai rencontré ce beau mâle de Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla), qui pour une fois n'était pas planqué au fond d'un fourré. En ce moment on en aperçoit partout, chaque buisson a son couple. Le mâle (sur la photo) a la calotte noire. Il est plus facile à photographier que la femelle car il se perche parfois pour chanter à découvert. La femelle a la calotte brun-roux et est plus discrète. On la repère cependant à son cri de contact "tec-tec-tec" identique à celui du mâle, cri qui s'accélère si on s'approche de trop de son buisson favori. La Fauvette à tête noire est un migrateur partiel. Les individus du sud de la France et du Royaume-Uni tendent à être sédentaire lors des hivers doux. Dans le nord de la France, je ne me souviens pas en avoir vu en plein hiver.


    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    La Mésange charbonnière (Parus major), par contre, est visible toute l'année dans l'Aisne. Je la rencontre à chacune de mes sorties au parc des Bruyères. Parmi les autres passereaux que l'on y voit pratiquement en toutes saisons, on peut citer le Pouillot véloce (Phylloscopus collybita), le Rougegorge familier (Erithacus rubecula) et le Pinson des arbres (Fringilla coelebs), une jolie femelle sur la photo. Les Canards colverts (Anas platyrhynchos) sont aussi présents presque tout le temps.
     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Nous finissons la promenade par une visite aux Sittelles torchepots (Sitta europaea) qui nichent dans les vieux chênes. Très bruyantes et peu farouches, elles sont faciles à repérer. Fin mars c'est le moment de choisir une cavité pour nicher. Si l'ouverture ne convient pas, les sittelles vont la maçonner avec de la boue pour la réduire. C'est de là que vient leur nom de "torchepot". Puis elles garnissent la cavité avec des fibres d'écorces. Les sittelles n'ont en général qu'une couvée par an, car les jeunes restent dépendant des parents pendant assez longtemps (en comparaison avec d'autres passereaux) : ils ne quittent le nid qu'à l'âge de 3 semaines et sont nourris par les parents pendant 2 semaines de plus.

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Papillons, Fauvettes et Sittelles

     

    Dans le prochain article je vous relaterai une observation assez incroyable, que j'ai faite ici, au parc des Bruyères, il y a un peu plus d'un an, début avril 2022, juste après ma rencontre avec la femelle Pinson des arbres que vous avez vue plus haut. 


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    La Hottée du Diable est un site naturel qui se trouve sur la commune de Coincy dans le sud de l'Aisne. Au milieu de la forêt, se dresse une butte sableuse parsemée de blocs de grès aux formes tourmentées. Par temps gris, en hiver, le sable prend une teinte rosée qui s'harmonise à merveille avec le gris des blocs de pierre. D'après la légende, le Diable en serait à l'origine, pour une sombre histoire de planning : un entrepreneur du coin, chargé de construire l'abbaye du Val Chrétien (qui existe encore de nos jours, non loin d'ici, sur la commune de Bruyères-sur-Fère), confia le chantier au Diable car il n'arrivait pas à tenir les délais. Le Diable chargea les matériaux nécessaires dans une immense hotte, mais au lever du jour, un coq se mit à chanter, le Diable prit peur et s'enfuit dans la forêt en renversant sa hotte. Bien sûr les géologues sauront vous trouver une explication plus scientifique pour la formation du site…

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

      

    La Hottée du Diable

     

    En toute saison, il est agréable de se promener à la Hottée du Diable. C'est d'ailleurs le site naturel le plus visité du département de l'Aisne. Propriété de la commune de Coincy, il est géré par le Conservatoire d'Espaces Naturels des Hauts-de-France, qui organise régulièrement des chantiers nature pour l'entretenir. La végétation est assez similaire à celle du parc des Bruyères, où je vous ai déjà emmené : bouleaux, fougères, landes à callune. Un sentier fait le tour de la butte, et permet aussi d'accéder au sommet afin d'admirer les plus beaux blocs de grès et le paysage alentour. Il est important de respecter la signalisation et de rester sur les sentiers, ceci afin d'éviter que le sable ne s'écoule en bas de la colline. 
     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable est fréquentée par les hommes depuis la préhistoire. Les archéologues y ont découvert des pierres taillées datant d'il y a environ 9000 ans. Le site est aussi intimement lié à l'enfance de Paul et Camille Claudel. On retrouve dans leur œuvre respective l'influence de ce lieu qui a été pendant plusieurs années leur terrain de jeu. Les formes torturées des pierres ont été une source d'inspiration pour les sculptures de Camille, tandis que Paul s'est servi de la Hottée du Diable comme décor dans sa pièce de théâtre L'Annonce faite à Marie. On y reviendra lors d'une prochaine randonnée dans la région.

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable

     

    La Hottée du Diable est un de mes coins préférés dans le sud de l'Aisne, j'espère que ces quelques photos vous auront donné envie d'y aller si vous passez dans la région ! J'oubliais, c'est gratuit et ouvert toute l'année. 


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    Nous revenons pour quelques temps dans les Hauts-de-France et plus spécialement dans le sud du département de l'Aisne. Pour commencer, comme c'est la période de Pâques, voici quelques portraits des moutons du parc des Bruyères à Fère-en-Tardenois. Un endroit où je vais assez souvent, vu que c'est à 10 km de la maison. On peut y faire de belles rencontres ornithologiques, les milieux sont diversifiés et les sentiers bien entretenus.

    Les moutons sont utilisés ici pour entretenir les landes à callune (ou fausse bruyère), en broutant les plantes herbacées et les jeunes arbres, alors que l'été des vaches pâturent dans les prairies humides et jouent le rôle de débrousailleuses écologiques. Généralement ce sont plutôt les oiseaux que je recherche comme sujet de photographie, mais ce matin de début mars, je n'ai pas trouvé de sujet intéressant. Il y a des jours comme ça, on ne passe pas au bon endroit au bon moment, ou alors on n'est pas assez attentif. Par contre les moutons étaient plutôt coopératifs et la lumière était belle !
     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères


    Quelques jours plus tôt, j'avais à nouveau croisé des Bouvreuils pivoines (Pyrrhula pyrrhula) sur le site. Voici la seule photo tout juste présentable. Les bouvreuils étaient accompagnés de sizerins (flammés ou cabarets) que j'ai identifiés sur photo une fois rentrée (je ne vous les montre pas elles sont vraiment ratée). Sur place j'avais pensé à des Tarins des aulnes (petit problème de vision des couleurs). A chaque fois que je vais au parc des Bruyères j'espère revoir les Bouvreuils pivoines, ils y sont présents à l'année, je ne désespère pas de ramener un jour de belles photos !

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    La faune sauvage et domestique n'est pas le seul attrait du parc des Bruyères. C'est un endroit idéal pour prendre un bon bol d'air, il n'y a pas trop de monde, et on y trouve toujours de belles choses à photographier. Deux circuits sont proposés aux promeneurs, celui de la Huppe qui fait 2 km (la Huppe fasciée, assez rare dans l'Aisne, niche sur le site) et le sentier de l'Aconit du Portugal qui fait 4 km. C'est ce dernier que je prends régulièrement, en y ajoutant des variantes, comme je commence à bien connaître l'endroit. L'Aconit du Portugal est une plante rare et toxique qui pousse dans une zone marécageuse du parc et qui fleurit en août. Je ne l'ai encore jamais vu, sûrement parce que j'ai raté la période où elle fleurit.

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Les moutons du parc des Bruyères

     

    Nous reviendrons bientôt au parc des Bruyères, voir ce qui s'y passe au printemps. Cette année je ne suis pas sûre d'avoir le temps d'y aller beaucoup, mais il me reste un bon stock de photos des années précédentes à partager.


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    La ville de Provins se trouve à l'est du département de la Seine-et-Marne, à 77 km de Paris et à environ 80 km de chez nous dans le sud de l'Aisne. Dès l'époque gallo-romaine, la ville acquiert une certaine importance puisqu'elle se situait au carrefour de la route de Soissons à Troyes et de celle allant vers Sens. C'est au Moyen-Âge que Provins atteint son apogée comme capitale des comtes de Champagne et comme site commercial incontournable de la région avec les foires de Champagne. Ce passé médiéval prestigieux a valu à Provins d'être classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

    La tour César est un des monuments les plus célèbres de Provins. Ce bâtiment à usage essentiellement militaire possède une architecture étonnante, puisqu'il s'agit du seul donjon octogonal à base carrée connu. Elevée au XIIe siècle sur une motte artificielle, la tour César a subi plusieurs modifications au cours des siècles : la charpente et la toiture ont été rajoutées au XVIe et XVIIe siècle, tandis que les murailles à la base de l'édifice ont été construites par les anglais durant la guerre de Cent Ans. Sur la première photo, on aperçoit le pignon de la plus ancienne maison de Provins, la maison romane, qui abrite le musée du Provinois.

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

      

    La cité médiévale de Provins

     

    Les rues de Provins regorgent d'anciennes maisons à colombages, qui nous plongent directement dans une ambiance médiévale. Cette technique de construction était très répandue dans les régions riches en forêts. Les murs étaient constitués d'une charpente de poutres, puis les interstices étaient remplis de torchis, de briques ou de pierres. Au cours des siècles, les maisons en pierre et en brique ont progressivement remplacé les maisons à pans de bois, que de nos jours on cherche à préserver comme témoignages de l'architecture médiévale (en plus c'est très joli, ce serait dommage qu'elles disparaissent).

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La grange aux dîmes est un autre haut lieu de la ville de Provins. Bâtie au XIIIe siècle, elle servait de marché couvert pendant les foires de Champagne. Au XVIIe siècle, elle était utilisée pour entreposer la dîme, un impôt de l'Ancien Régime qui était collecté pour l'Eglise catholique sur les revenus agricoles. Les paysans payaient la plupart du temps en nature (grains, animaux etc.), il fallait donc des bâtiments assez imposants pour stocker les contributions.

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    Les remparts de Provins valent à eux seul la visite. La partie la mieux préservée entoure la ville haute et mesure 1200 mètres de long. Les 22 tours qui jalonnent les fortifications sont toutes différentes : carrées, octogonales, rondes etc. On peut en faire le tour par l'extérieur : c'est de là qu'on se rend le mieux compte de la variété géométrique des tours, et que l'on constate que Provins se dresse dans la plaine de la Brie au milieu des cultures. On peut aussi parcourir une partie des remparts par les chemins de rondes (j'ai moins aimé, car j'ai le vertige, mais cela permet d'avoir la même vision que celles des défenseurs de la ville au Moyen-Âge).
     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    Après les remparts, on continue la visite un peu au hasard, en admirant l'architecture des différents bâtiments, qui sont tous fort bien entretenus. Nos pas nous ramènent à la tour César, puis à un lavoir, et enfin, en ville basse, à la tour Notre-Dame-du-Val, vestige d'une église détruite lors de la Révolution, et à l'église Saint-Ayoul, ancien prieuré et lieu de pèlerinage.

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

      

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    La cité médiévale de Provins

     

    Toutes les photos de cet article ont été prises il y a un peu plus d'un an, en février 2021, par une belle journée ensoleillée. Lors de notre visite, nous n'avons vu que l'extérieur des bâtiments car à cette période là monuments et musées étaient fermés au public en raison de la crise sanitaire. Malgré cela nous avons eu un bel aperçu de la ville !


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    Le parc des Bruyères, situé à Fère-en-Tardenois dans l'Aisne, comprend une diversité de milieux intéressante pour la faune sauvage, en particulier les oiseaux. La dernière fois je vous avais montré quelques espèces qui fréquentent les roselières et les étangs, cette fois-ci je vous emmène dans la partie boisée située en arrière des plans d'eau. Le bois est peuplé de quelques très beaux chênes entre lesquels s'épanouissent des bouleaux et d'autres essences. Un jour de janvier de cette année 2022, je cherchais à photographier des mésanges, en particulier les Mésanges nonnettes et les Orites à longue queue, espèces qui me donnent du fil à retordre même si elles sont plutôt communes. C'est alors que j'ai aperçu un pic de taille moyenne, que j'ai d'abord pris pour un Pic épeiche. Je me suis rapidement aperçue qu'il s'agissait en fait d'un Pic mar (Dendrocoptes medius), et je me suis concentrée pour ne pas bouger et attendre qu'il se positionne favorablement pour faire de belles photos. Même s'il est resté assez loin, le résultat est à la hauteur de mes attentes, surtout que c'est la première fois que je rencontre l'espèce.

    Légèrement plus petit que le Pic épeiche, le Pic mar s'en distingue par sa calotte entièrement rouge (chez le mâle comme chez la femelle), son bec plus court et le dessous strié et légèrement teinté de rouge.

    Pic mar - Parc des Bruyères

     

    Pic mar - Parc des Bruyères

     

    Pic mar - Parc des Bruyères

     

    Pic mar - Parc des Bruyères

     

    Pour rentrer après cette magnifique rencontre, j'ai pris un raccourci qui passe au bord des prairies humides, en longeant le ru de la Pelle. Une troupe de Tarins des aulnes (Spinus spinus) se nourrissait dans les aulnes. Ils portent bien leur nom en fin de compte ! Une jolie rencontre car nous n'en avons pas eu à la mangeoire cette année.

    Tarin des aulnes - Parc des Bruyères

     

    Les Mésanges bleues (Cyanistes caeruleus) et les Mésanges charbonnières (Parus major) sont présentes toutes l'année au parc des Bruyères, que ce soit dans les bois ou dans les arbres au bord des allées qui séparent les étangs et les prairies humides de la lande.

    Mesange bleue - Parc des Bruyères

     

    Mesange charbonniere - Parc des Bruyères

     

    J'aime beaucoup les Sittelles torchepots (Sitta europaea) du parc des Bruyères. Elles sont étonnamment peu farouches, on croirait presque des oiseaux parisiens ! Il faut dire que le parc est assez fréquenté (promeneurs, pêcheurs, classes du collège qui viennent en cours d'EPS etc.). Je vois les sittelles pratiquement à chacune de mes sorties là bas. Il doit y avoir plusieurs couples sur le site, car j'en observe régulièrement dans différents secteurs.

    Sittelle torchepot - Parc des Bruyères

     

    Sittelle torchepot - Parc des Bruyères

     

    Pour continuer cette série hivernale, dirigeons nous maintenant vers la lande. Une partie de ces étendues de landes sèches est clôturée, afin d'y faire pâturer des moutons. Ces derniers entretiennent le milieu, qui sinon serait vite envahi par les bouleaux et perdrait ses caractéristiques. Fin janvier les agneaux faisaient leurs premiers pas en compagnie de leur mère.
     

    Agneau - Parc des Bruyères

     

    Parc des Bruyères - Fère-en-Tardenois

     

    Pour finir avec les rencontres de cet hiver, on fait un petit bond dans le temps jusqu'au début de mois de mars. Un Accenteur mouchet (Prunella modularis) se croyait déjà au printemps et entonnait son chant mélodieux, tandis qu'un Bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula) picorait des graines dans les herbes hautes.

    Accenteur mouchet - Parc des Bruyères

     

    Première rencontre avec le Pic mar

     

    Apparemment le bouvreuil est observé toute l'année au parc des Bruyères, il faut que je persévère pour faire de meilleures photos. Mais dimanche dernier ce n'est pas un bouvreuil que j'ai photographié, c'est un passereau autrement plus rare dans notre région. Pour ceux qui sont impatient de le découvrir j'ai mis les photos sur ma galerie Oiseaux.net et sur la page Facebook du Pigeon migrateur.


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