• Sud de l'Aisne

  •  

    Début juillet 2022, en allant me promener à la Hottée du Diable, fabuleux site naturel situé sur la commune de Coincy dans l'Aisne, j'ai eu la chance de rencontrer une famille de Rougequeues à front blanc (Phoenicurus phoenicurus). Cet oiseau n'est pas très commun en Picardie, contrairement au Rougequeue noir, que l'on trouve pratiquement dans tous les villages et même en ville, à Soissons ou à Château-Thierry par exemple.

    Le Rougequeue à front blanc passe l'hiver au sud du Sahara et arrive chez nous courant avril. Il fréquente les milieux boisés pas trop denses, les lisières, les clairières et aussi les vergers et les jardins. 

    J'avais d'abord repéré le mâle, le jour précédent, puis je suis revenue avec l'appareil photo pour tirer le portrait de toute la petite famille. Leur présence justifie à elle seule l'obligation de tenir les chiens en laisse sur le site et l'interdiction de marcher en dehors des sentiers. Le mâle ne peut être confondu avec aucun autre oiseau présent dans nos régions. Pour les jeunes et les femelles, la confusion est possible avec les Rougequeues noirs, cependant ces derniers ont le dessous gris tandis que celui des Rougequeues à front blanc présente une nuance roussâtre. Comme chez la plupart des oiseaux de cette famille, les Muscicapidés, les juvéniles ont le plumage moucheté.

    La famille Rougequeue à front blanc

     

    La famille Rougequeue à front blanc

     

    La famille Rougequeue à front blanc

     

    La famille Rougequeue à front blanc

     

    La famille Rougequeue à front blanc

     

    La famille Rougequeue à front blanc

     

    A la Hottée du Diable (classée refuge LPO), les oiseaux vivent surtout dans la partie arborée du site, en contrebas de la butte de sable et des chaos de grès. On peut apercevoir de nombreuses espèces en parcourant le sentier qui fait le tour de la Hottée. J'y ai déjà observé le Pic épeiche, le Geai des chênes, la Mésange charbonnière, le Pinson des arbres, l'Orite (ou Mésange) à longue queue mais aussi des espèces moins commune comme le Pic mar et la Mésange huppée. La végétation spécifique vaut aussi le détour, fougère, chêne, bouleau et callune fausse bruyère.

    La famille Rougequeue à front blanc

     

    La famille Rougequeue à front blanc

     

    La famille Rougequeue à front blanc

     

    Comme vous le voyez la Hottée du Diable n'est pas qu'un site géologique et légendaire extraordinaire, c'est encore un coin de nature préservé. Pour en profiter pleinement en été, allez-y plutôt en semaine, il y a moins de monde.


    7 commentaires
  •  

    On se retrouve au bord des grandes cultures du sud de l'Aisne pour découvrir quelques oiseaux qui viennent y passer l'été pour se reproduire ou qui y font de brèves haltes migratoires sur la route de leur lieu de nidification.

    Contrairement à ses cousines la Bergeronnette grise et la Bergeronnette des ruisseaux, la Bergeronnette printanière (Motacilla flava) ne passe pas l'hiver chez nous. Son arrivée depuis l'Afrique sub-saharienne coïncide avec celle du printemps, c'est ce qui lui a valu son nom. Jaune et grise comme la Bergeronnette des ruisseaux, elle s'en distingue principalement par une queue plus courte et un dos vert olive au lieu de gris. Il existe 10 sous-espèces différentes de Bergeronnettes printanières, que l'on peut reconnaître aux couleurs de la tête du mâle. Dans le Soissonnais et dans la plus grande partie de notre pays, c'est la sous-espèce nominale qui est la plus courante : la tête est grise, marquée par un sourcil blanc, tandis que la gorge est jaune vif. La Bergeronnette printanière vit dans les milieux ouverts, avec un accès facile au sol. C'est là qu'elle trouve les insectes dont elle se nourrit, en arpentant le sol avec ses longues pattes. Elle s'est bien adaptée aux milieux modifiés par l'homme, et niche souvent dans les champs de céréales.
     

    Visiteurs et migrateurs du sud de l'Aisne

     

    Visiteurs et migrateurs du sud de l'Aisne

     

    Visiteurs et migrateurs du sud de l'Aisne

     

    La Fauvette grisette (Curruca communis) est la fauvette typique des bordures de champs, des haies et des friches en milieu ouvert. Elle se plaît dans les ronciers qui bordent les routes, les voies ferrées, les cultures, et aussi dans les pâtures parsemées de buissons. Elle arrive chez nous vers la fin avril, en provenance de l'Afrique sub-saharienne où elle passe l'hiver. On arrive à la repérer assez facilement grâce au mâle qui se pose en haut des buissons pour chanter à tue-tête. On la reconnaît surtout à la teinte châtain de ses ailes, et chez le mâle, au contraste entre la gorge blanche et la tête grise. La femelle a un plumage plus uniforme, châtain sur le dessus, beige teinté de chamois sur le dessous. C'est cette dernière qui construit le nid, bas dans la végétation. Puis le mâle et la femelle se partagent les tâches de couver les œufs et d'approvisionner les oisillons en insecte. Commune, l'espèce n'est pas menacée. Elle est cependant en régression suite à l'arrachage des haies et à la transformation des pâtures en cultures.

    Visiteurs et migrateurs du sud de l'Aisne

     

    La situation de la Tourterelle des bois (Streptopelia turtur) quant à elle est bien moins bonne : l'espèce est classée vulnérable au niveau mondial et devient de plus en plus rare en France. Deux causes principales ont été identifiées : l'intensification des pratiques agricoles, comme pour les espèces de passereaux, et la chasse abusive de l'espèce, essentiellement en France et sur le pourtour méditerranéen. Depuis deux ans, jusqu'à fin juillet 2023, la chasse à la Tourterelle des bois est suspendue en France grâce à l'action d'associations de protection de la nature. Espérons que cette suspension sera reconduite. La photo date d'il y a une dizaine d'années, je n'en avais pratiquement plus observé depuis, sauf l'an dernier, dans le sud de l'Aisne et aussi dans le Pas-de-Calais. La Tourterelle des bois est impossible à confondre, grâce à son plumage écaillé qui ne ressemble ni à la Tourterelle turque ni aux différentes espèces de pigeons que l'on trouve en France. D'un naturel discret, elle vit dans les bosquets en bordure des champs où elle se nourrit, essentiellement de graines. C'est un oiseau migrateur, qui passe l'hiver au sud du Sahara.

    Visiteurs et migrateurs du sud de l'Aisne

     

    Le Merle à plastron (Turdus torquatus) est plutôt une rareté dans le sud de l'Aisne. J'ai observé celui-ci dans une pâture un 1er avril (véridique), c'est la seule fois que j'ai rencontré cette espèce. De même taille et de même allure que le Merle noir, le Merle à plastron se reconnaît à sa bavette blanche. L'espèce est sédentaire dans les Alpes, par contre les individus qui nichent en Scandinavie ou au Royaume-Uni passent l'hiver sur le pourtour méditerranéen. Celui-ci avait décidé de faire une pause par chez nous avant de continuer son voyage.

    Visiteurs et migrateurs du sud de l'Aisne

     

    Visiteurs et migrateurs du sud de l'Aisne

     

    Le Traquet motteux (Oenanthe oenanthe) en halte migratoire est bien plus commun à observer dans nos campagnes. Il aime s'arrêter dans les semis de betteraves, qui ne sont pas encore bien hauts lors de son passage. La plupart des individus que l'on observe en Picardie partent nicher au nord de l'Europe voire plus loin (Groenland, Sibérie…). En France, l'espèce niche surtout en montagne, dans les milieux rocailleux. Tous les Traquets motteux passent l'hiver en Afrique équatoriale, même ceux qui nichent en Alaska ou en Sibérie orientale. Ainsi, le Traquet motteux figure en bonne place parmi les passereaux qui parcourent la plus grande distance durant leur migration.

    Visiteurs et migrateurs du sud de l'Aisne

     

    Visiteurs d'été et migrateurs dans le sud de l'Aisne

     

    Visiteurs d'été et migrateurs dans le sud de l'Aisne

     

    Je termine cette série par un oiseau que l'on aperçoit parfois dans nos campagnes, bien qu'il ne soit pas autochtone : le Faisan vénéré (Syrmaticus reevesii), ici une femelle, que j'avais rencontrée au bord d'une voie ferrée désaffectée. Cette espèce de faisan est relâchée pour la chasse, comme le Faisan de Colchide, plus commun par chez nous. Le Faisan vénéré est originaire de Chine, où il est protégé. Dans les coins de France où il est présent, il semble se maintenir seulement grâce à l'apport régulier d'individus issus d'élevage. C'est probablement une bonne chose qu'il n'arrive pas à s'implanter sur notre territoire car il est très friand de serpents et de lézards et sa présence en grand nombre pourrait perturber voire décimer nos populations de reptiles, déjà fragiles.

    Visiteurs d'été et migrateurs dans le sud de l'Aisne

     

    Visiteurs d'été et migrateurs dans le sud de l'Aisne


    7 commentaires
  •  

    En attendant de retrouver les oiseaux du Soissonnais, je vous propose une petite randonnée en bord de Marne, de Château-Thierry à Brasles. On prend d'abord le chemin de halage le long de la rivière. Puis on bifurque sur un sentier qui traverse un bois, en longeant un petit ruisseau, le ru de Brasles, affluent de la Marne, avant d'arriver au centre du village. L'église Saint-Quentin domine le bourg de Brasles. Je n'ai pas trouvé d'information sur cette église, qui semble avoir été reconstruite après la deuxième bataille de la Marne en 1918. Brasles, comme la plupart des villages autour de Château-Thierry, avait à l'époque été transformé en champ de ruines par les combats. De nos jours, les principales activités de la commune sont la culture de la vigne, pour la production de champagne, et les activités commerciales habituelles d'une commune en limite d'agglomération. 

    Depuis l'église, on peut retourner vers Château-Thierry en empruntant une sente entre les jardins, qui démarre un peu plus haut dans la rue. Dans mes souvenirs c'est plus ou moins balisé.

    Sur les bords de Marne, jusqu'à Brasles

     

    Sur les bords de Marne

      

    Sur les bords de Marne, jusqu'à Brasles

     

    Sur les bords de Marne, jusqu'à Brasles

     

    Sur les bords de Marne, jusqu'à Brasles

     

    Sur les bords de Marne, jusqu'à Brasles

     

    Sur les bords de Marne, jusqu'à Brasles

     

    Sur les bords de Marne, jusqu'à Brasles

     

    Sur les bords de Marne, jusqu'à Brasles

     

    On se retrouve très vite avec la suite des oiseaux des plaines du Soissonnais. En attendant profitez bien de ce début d'été ! 

     


    6 commentaires
  •  

    Les étendues de grandes cultures sont caractéristiques des paysages du nord de la France. Le Soissonnais, au sud du département de l'Aisne, ne fait pas exception. Depuis plusieurs années, nous savons que les populations d'oiseaux vivant dans ces milieux déclinent de façon dramatique. Une récente étude vient de démontrer que la principale cause de ce déclin est l'intensification des pratiques agricoles (usage des pesticides et engrais de synthèse, arrachage des haies, monoculture sur des parcelles immenses…), ce qui entraîne la destruction des milieux et de toute la biodiversité qui y est liée. On voit bien la différence en termes de quantité d'insectes entre les campagnes de l'Aisne et les prairies du Quercy par exemple. Certes la disparition des oiseaux est multifactorielle (changement climatique, prédation par les chats, lignes haute-tension, éoliennes, chasse et braconnage d'espèces en mauvais état de conservation), cependant si l'on ne réfléchit pas à une modification des pratiques agricoles, l'avenir des oiseaux de nos campagnes paraît bien sombre…

    Ces oiseaux, qui vivent et se nourrissent dans les champs cultivés, ont été nos premiers sujets de photos animalières, avec les oiseaux de Paris. Les photos présentées ici datent d'il y a une dizaine d'années pour la plupart. Elles ont été prises dans les campagnes de plusieurs villages du sud de l'Aisne : Couvrelles, Limé, Maast-et-Violaine, Arcy-Sainte-Restitue, Jouaignes… Un petit coin du département où il reste encore un peu de haies et de pâtures. Pour commencer, voici quelques oiseaux qui vivent à l'année dans nos régions.

    L'Alouette des champs (Alauda arvensis) est un passereau typique des champs cultivés. Elle se nourrit essentiellement de graines, qu'elle trouve dans la végétation herbacée. A la belle saison, elle consomme aussi des insectes et autres invertébrés, en particulier pour nourrir ses oisillons, qui ont besoin de protéines pour bien grandir. Elle passe son temps au sol, où elle recherche sa nourriture en marchant à petit pas. Son plumage brun neutre lui permet de passer facilement inaperçue dans les champs. Au printemps, le mâle effectue des vols acrobatiques en chantant, c'est souvent comme ça que l'on repère cette espèce. Le nid est construit au sol, dans les herbes.

    Quelques oiseaux des champs de l'Aisne

     

    La Bergeronnette grise (Motacilla alba) se plaît aussi dans les champs cultivés, mais elle est plus généraliste que l'Alouette des champs : pratiquement tous les milieux ouverts lui conviennent, qu'ils soient en bordure de zones humides, en ville ou à la campagne. Elle se nourrit d'insectes et d'invertébrés qu'elle prélève en marchant sur le sol ou sur la végétation flottante, ou encore en les attrapant en vol. Ses proies préférées sont les mouches et autres diptères. La Bergeronnette grise construit son nid dans une anfractuosité naturelle ou liée aux activités humaines (paroi rocheuse, bâtiments, ponts et même dépôts d'ordures…). Les adultes ont un plumage noir, blanc et gris caractéristique, alors que les juvéniles sont plus ternes, globalement gris.

    Quelques oiseaux des champs du sud de l'Aisne

     

    Quelques oiseaux des champs du sud de l'Aisne

     

    Oiseaux des campagnes du Soissonnais

     

    Le Bruant proyer (Emberiza calandra) est un de nos bruants les moins colorés, et aussi le plus grand de ceux qu'on observe en France. Comme l'Alouette des champs, son plumage cryptique lui fournit un camouflage efficace dans les cultures. Son bec fort de granivore nous renseigne sur son régime alimentaire, cependant il consomme aussi des invertébrés (comme l'araignée sur la deuxième photo). C'est un oiseau que l'on rencontre dans les milieux ouverts (landes, prairies, parcelles de céréale, bordures herbacées des cultures). Au printemps on repère le mâle à son chant, qu'il émet perché sur un buisson ou un piquet de clôture. La femelle construit seule le nid, une coupe d'herbes et de racines, qu'elle cache au sol dans la végétation herbacée.

    Quelques oiseaux des champs du sud de l'Aisne

     

    Quelques oiseaux des champs du sud de l'Aisne

     

    Voici maintenant la star des vergers : la Chevêche d'Athéna (Athene noctua). Ce petit rapace nocturne a besoin d'espaces dégagés pour chasser les insectes, les invertébrés divers et les micromammifères qui constituent la base de son régime. Les cavités sont indispensables à sa nidification : elle recherche en particulier les troncs creux des vieux arbres fruitiers ou des saules têtards, et à défaut elle peut trouver son bonheur dans les vieilles bâtisses de nos villages, comme ici. Souvent éveillées bien avant le crépuscule, les Chevêches d'Athéna sont très amusantes à observer.
     

    Quelques oiseaux des champs du sud de l'Aisne

     

    Quelques oiseaux des champs du sud de l'Aisne

     

    La Linotte mélodieuse (Linaria cannabina) est un petit passereau granivore qui se plaît dans les plaines cultivées, pour peu qu'il y ait quelques buissons ou haies pour abriter son nid (dans le cas contraire, elle peut venir construire ce dernier dans les jardins des villages). Le mâle se reconnaît à sa poitrine et à son front rouge, tandis que la femelle a un plumage plus terne, strié sur le dessous. En hiver, les linottes restent dans nos régions mais se regroupent en bandes erratiques pour rechercher leur nourriture.
     

    Quelques oiseaux des champs du sud de l'Aisne

     

    Quelques oiseaux des champs du sud de l'Aisne

     

    On termine la série des oiseaux nicheurs sédentaires par un de mes préférés, le Tarier pâtre (Saxicola rubicola). Ici aussi il y a un dimorphisme sexuel important. Le mâle arbore un plumage tricolore très contrasté : le noir domine les parties supérieures, séparées du dessous orange-roux par un collier blanc. Celui de la femelle présente les mêmes motifs, mais le noir est remplacé par un brun terne. Le Tarier pâtre vit en couple toute l'année, il n'est pas rare de l'observer en hiver exactement au même endroit qu'à la belle saison. C'est un insectivore qui chasse à l'affût, depuis un piquet, le haut d'un buisson ou même une simple tige rigide. La femelle construit le nid près du sol, dans les hautes herbes ou sous un buisson.

    Quelques oiseaux des champs du sud de l'Aisne

     

    Quelques oiseaux des champs du sud de l'Aisne

     

    J'avais prévu de continuer cette liste avec des oiseaux que l'on ne voit chez nous que l'été, et avec des migrateurs qui ne font que de courtes haltes dans nos champs, mais je vais m'arrêter là pour aujourd'hui. L'article est assez long, et cela fait un moment que je n'ai rien publié. A bientôt donc pour la suite !


    8 commentaires
  •  

    Il n'y a pas qu'à Angoulême que des fresques ornent les rues. J'en ai découvert plusieurs à Château-Thierry, dans le sud de l'Aisne, certaines "sauvages" et d'autres commandées par la ville.

    Sur l'île au milieu de la Marne, un peu excentré par rapport à la rue commerçante, se trouve le gymnase Pierre Brossolette. Deux pans de mur complets, bordant un terrain de sport, ont été recouverts de dessins et de graffitis, probablement par des jeunes du quartier, il y a de cela plus de 10 ans. On y reconnaît surtout des personnages de jeux vidéo, de mangas et de dessins animés : Angry birds, Pikachu, Dragon Ball, Dracofeu, Lapin Crétin etc.

    Street art à Château-Thierry

     

    Street art à Château-Thierry

     

    Street art à Château-Thierry

     

    Street art à Château-Thierry

     

    Street art à Château-Thierry

     

    Street art à Château-Thierry

     

    Toujours sur l'île, mais à l'opposé, j'ai trouvé ce cygne rose peint sur un petit local (un poste électrique il me semble). Cette œuvre anonyme fait écho aux nombreux cygnes qui nagent sur la Marne non loin de là.

    Street art à Château-Thierry

     

    A l'occasion des 400 ans de la naissance de Jean de La Fontaine, la ville a commandé deux œuvres aux artistes Horor & Norione. Bien évidemment ces fresques illustrent chacune une fable de la Fontaine, mais ce ne sont pas les plus connues d'entre elles : "Le cerf se voyant dans l’eau" et "Le chat et les deux moineaux".

    Street art à Château-Thierry

     

    Street art à Château-Thierry

     

    Au cours de mes explorations dans les recoins de Château-Thierry, j'ai trouvé d'autres graffitis non officiels, au fond d'une ruelle, sur des garages qui n'ont plus l'air de servir beaucoup.

    Street art à Château-Thierry

     

    L'usine de biscuits LU, installée au cœur de la ville depuis plus de 80 ans, a aussi son mur peint, où l'on retrouve certains de ses produits emblématiques et les ingrédients indispensables à leur fabrication.

    Street art à Château-Thierry


    Cet inventaire n'est pas exhaustif, j'ai vu dans la presse locale et sur les réseaux sociaux que d'autres œuvres ont été récemment réalisées, en particulier sur le thème de Jean de La Fontaine.

    Après cette balade urbaine, je vous dis à bientôt dans les champs cultivés du Soissonnais, où nous allons essayer de trouver quelques oiseaux.


    10 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique