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    Santiago du Chili, 15 juillet 2019, 5 heures du matin. On a mis le réveil pour être à temps à l'aéroport, notre avion pour l'Île de Pâques s'envole à 9h30. Le taxi réservé la veille est à l'heure. A l'enregistrement de nos bagages, on nous explique qu'il faut se rendre à un autre étage pour les contrôles de sécurité. On galère un peu pour trouver le bon couloir, mais ça y est nous y voilà. Quelques questions, contrôle des passeports, et nous somme en possession de notre laisser-passer pour la Isla de Pascua comme on dit ici (l'Île de Pâques fait partie du Chili, mais les accès y sont contrôlés). Il n'y a plus qu'à attendre l'embarquement, nous devons arriver sur l'île en début d'après-midi.

    En route pour l'Île de Pâques

     

    L'embarquement commence à l'heure prévue, groupe 1, groupe 2, groupe 3, ça va être notre tour - on est les premiers dans la file du groupe 4 - quand tous les passagers déjà montés dans l'avion ressortent ! On nous annonce un départ retardé d'une heure. Puis deux. On fini par comprendre qu'il y a un problème technique sur l'avion. On nous offre une collation - pas bon signe ça. Les infos sont données au compte-gouttes bien sûr. Bientôt on apprend qu'il faut remplacer l'avion, et que le départ n'aura lieu qu'à 14h45 ! Donc arrivée prévue à la tombée de la nuit. On perd une demi-journée, heureusement qu'on a prévu d'y rester 5 nuits !

    En attendant le décollage, quelques infos sur le vol : l'Île de Pâques n'est desservie que par la compagnie aérienne LATAM, il y a un vol par jour depuis Santiago du Chili (2 en haute saison), et un vol par semaine depuis Tahiti. Rapa Nui comme l'appelle les Pascuans est l'une des terres habitées les plus isolée du monde, à plus de 3000 km des côtes chiliennes, et à peu près à la même distance de la Polynésie Française. Il faut 5 h de vol pour l'atteindre.

    En route pour l'Île de Pâques

     

    Nous décollons enfin, en début d'après-midi. Alors que le soleil s’apprête à se coucher, nous sommes en vue de la piste d’atterrissage de Mataveri, l'une des plus longue du monde (les Américains ont financé son agrandissement pour servir de piste de secours pour la navette spatiale). Ça y est, nous pouvons dire "Iorana Rapa Nui" ("Bonjour Île de Pâques" en langue locale). Notre hôte nous accueille avec des colliers de fleurs (eh oui nous sommes en Polynésie), et nous montre les endroits stratégiques du village d'Hanga Roa (seul village de l'île) en nous conduisant à notre hébergement : bureau pour acheter le ticket pour le parc national, distributeur de billets, office du tourisme, restaurants… et notre premier moaï.

    Iorana Rapa Nui

     

    Après une bonne nuit dans notre cabaña à Cabañas Te Pito Kura nous passons rendre visite à nos voisins moaï avant d'aller acheter notre billet pour le parc national. Le paiement doit se faire obligatoirement en espèces et en pesos chiliens, les tarifs sont les suivants : adulte étranger : 80 USD / 54.000 CPL, enfants étranger (moins de 18 ans) : 40 USD / 27.000 CLP. Les citoyens chiliens bénéficient d'un tarif réduit. Attention, il ne reste qu'un bureau pour acheter ce précieux sésame, au centre d'Hanga Roa, près de la pharmacie. Celui de l'aéroport (cité par certains guides touristiques) a fermé.

    A quelques centaines de mètres de notre logement, au nord d'Hanga Roa, Ahu Akapu est un site archéologique peu fréquenté (et pourtant très proche d'Hanga Roa). Un moaï solitaire trône sur sa plate-forme cérémonielle nommée ahu, dos à la mer comme la plupart de ses congénères. Un lieu propice au recueillement, où seules les vagues de l'océan Pacifique troublent le silence en se brisant sur les roches volcaniques.

    En route pour l'Île de Pâques

     

    Iorana Rapa Nui

      

    Iorana Rapa Nui

     

    Iorana Rapa Nui

     

    Un peu plus loin, en allant vers le village, on arrive au site de Tahai, le plus beau site à proximité immédiate d'Hanga Roa. Il se compose de 3 plates-formes cérémonielles comportant pour les 2 premières chacune un moaï redressé, et pour la dernières 5 moaïs plus ou moins entiers. Le moaï Ko te Riku  est assez exceptionnel, puisqu'il possède un chapeau de pierre rouge (le pukao) et des yeux. Ces derniers ne sont pas d'origine, ils ont été fabriqués d'après un œil de moaï trouvé dans le sable de la plage d'Anakena. Les archéologues pensent que les yeux n'étaient fixés sur les statues qu'une fois ces dernières redressées sur leur ahu. L'ajout des yeux étaient censé faire revivre l'âme du moaï, on le croit volontiers tant le regard de la statue est intense.

    Iorana Rapa Nui

     

    Iorana Rapa Nui

     

    Les autres moaïs du site sont plus dégradés. On remarque cependant qu'ils ont chacun leur style et leur physionomie propre. Ces statues monumentales représentaient probablement les ancêtres, et protégeaient les habitants. Les archéologues ont trouvé des traces importantes d'occupation humaine sur le site de Tahai, où devait se trouver un village : fondations de huttes, poulaillers en pierre, grottes ayant servi d'abri ... 

    Iorana Rapa Nui

     

    La restauration du complexe de Tahai fut menée par l'anthropologue américain William Mulloy dans les années 1960-1970. Il fut récompensé pour l'ensemble de son oeuvre par le peuple de Rapa Nui, en devenant en 1978, année de sa mort, Citoyen Illustre de l'Île de Pâques. 

    Iorana Rapa Nui

     

    Iorana Rapa Nui

     

    Iorana Rapa Nui

     

    Iorana Rapa Nui

     

    Iorana Rapa Nui

     

    Vous remarquerez qu'il y a peu de touristes sur les photos, plusieurs raisons à cela : nous sommes en basse saison (c'est à dire l'hiver dans l'hémisphère sud), les Chiliens qui représentent la moitié des visiteurs de l'île ne sont pas en vacances à cette période. D'autre part, un périmètre où l'on n'a pas le droit de marcher est mis en place autour de chaque ahu (les petits panneaux rouges que l'on voit sur certaines photos), pour ce que l'on a vu c'est plutôt bien respecté. Enfin en milieu de matinée, la plupart des touristes, qui ne restent que 3 jours sur l'île, sont partis visiter les autres sites de l'île en tours organisés.

    Iorana Rapa Nui

     

    Nous repasserons par Tahai le soir même au coucher du soleil, il y aura plus de monde. Avant cela, nous partons à la découverte du volcan Rano Kau et du village d'Orongo.


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    Deuxième et dernier jour à Santiago du Chili. En route pour visiter la Chascona de Pablo Neruda et le quartier de Bellavista, nous longeons l'avenue Libertador General Bernardo O'Higgins (du nom d'un des principaux artisans de l'indépendance du Chili). En approchant d'un petit espace vert, je repère dans les arbres des Tourterelles oreillardes (Zenaida auriculata) et des Merles australs (Turdus falcklandii), que nous voyons ensuite au sol, où ils sont plus facile à photographier.

    Tourterelle oreillarde - Santiago

     

    Tourterelle oreillarde - Santiago

     

    Tourterelle oreillarde - Santiago

     

    D'autres oiseaux, le long de l'avenue O'Higgins

     

    Merle austral - Santiago

     

    Merle austral - Santiago

      

    Merle austral - Santiago

     

    Merle austral - Santiago

     

    L'endroit est peuplé de cris d'oiseaux, bien plus puissants que ceux des tourterelles et même des Merles. En cherchant bien j'aperçois dans un palmier, bien à l'abri sous le feuillage, ce qui ressemble fort à une Perruche ! Elles finissent par sortir au grand jour, se perchent dans un immense conifère, l'une va chercher des matériaux dans un platane au bord de l'avenue, et finalement la petite troupe se retrouve au sol. Pas de doute, ce sont des Conures veuves (Myiopsitta monachus), mais ici elles ne sont pas dans leur région d'origine (même si ce n'est pas très très loin, l'espèce vivant de l'autre côté de la Cordillère des Andes, en Argentine, au Paraguay, au Brésil etc.). A Santiago, elles ont été introduites (volontairement ou échappées de cage) et une petite population férale s'y est développée. C'est au moins la 3ème fois que je rencontre cette perruche, à chaque fois hors de son environnement naturel : Athènes, Barcelone et maintenant Santiago du Chili. Plus frileuse que la Perruche à collier, elle survit dans la capitale chilienne car la température y descend rarement en dessous de zéro, on le voit à la végétation méditerranéenne. Plus d'info ici : http://www.oiseaux.net/oiseaux/conure.veuve.html.

    Conure veuve - Santiago

     

    Conure veuve - Santiago

     

    Conure veuve - Santiago

     

    Conure veuve - Santiago

     

    Ce petit espace vert est décidément assez intéressant, du moins le dimanche matin. D'autres oiseaux, moins bruyants et moins nombreux, se nourrissent sur les pelouses. Ce sont des oiseaux sombres que j'identifie comme appartenant à la famille des "Blackbirds" américains. Il y a 2 espèces. Les plus petits sont des Vachers luisants (Molothrus bonariensis). On peut facilement différencier les femelles, brunes, des mâles, noirs avec des reflets irisés dans les tons violets. Comme le Vacher à tête brune rencontré aux Etats-Unis, le Vacher luisant pond ses œufs dans les nids d'autres oiseaux. Le Vacher luisant est une espèce répandue dans une grande partie de l'Amérique du Sud et dans les Antilles.

    Vacher luisant - Santiago

     

    Vacher luisant - Santiago

     

    Vacher luisant - Santiago

     

    Vacher luisant - Santiago

     

    Vacher luisant - Santiago

     

    Vacher luisant - Santiago

     

    Plus grand, tout noir et sans différence visible entre mâle et femelle, voici le Quiscale austral (Curaeus curaeus). On en reverra un peu plus tard dans la matinée au Parque Forestal le long du Rio Mapocho. Le Quiscale austral est une espèce qu'on ne trouve qu'au Chili et en Argentine. Il vit en petite troupe bruyante.

    Quiscale austral - Santiago

     

    Quiscale austral - Santiago

     

    Quiscale austral - Santiago

     

    Ici se termine la série des oiseaux vus à Santiago. Rassurez-vous on n'en n'a pas fini avec le Chili. Je vous donne rendez-vous prochainement pour la suite du voyage, en route pour l'Île de Pâques et ses mystères.


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    Si j'écrivais que la petite merveille que vous découvrirez ci-dessous est le premier oiseau que nous avons rencontré à Santiago du Chili, ce ne serait pas tout à fait vrai. Sur la Plaza de Armas, il y avait des Pigeons bisets domestiques et des Moineaux domestiques, comme dans bien des villes du monde. Le moineau a été introduit au Chili en 1904 d'après le guide Birds of Chile ...

    C'est sur la colline de Santa Lucia que nous croiseront nos premiers oiseaux véritablement chiliens. Dès l'entrée du parc, on remarque de magnifiques massifs d'Aloé arborescente, d'où s’échappe un léger bruissement. Il ne me faut pas trop longtemps pour en découvrir les auteurs, de charmants colibris que l'on trouve difficilement ailleurs puisqu'il s'agit de Colibri du Chili (Sephanoides sephaniodes). Il n'est cependant pas tout à fait endémique puisqu'on le trouve aussi dans certaines régions d'Argentine. Au centre du Chili, c'est le colibri le plus commun. Pour un colibri, il assez facile à photographier, sauf si l'on tient à capturer l'éclat couleur de feu de sa calotte, visible seulement en vue de dessus et sous un angle d'éclairage particulier. La tâche blanche derrière l’œil est par contre très voyante, même lorsqu'il est en vol.

    Colibri du Chili

     

    Colibri du Chili

     

    Colibri du Chili

     

    Colibri du Chili

     

    Colibri du Chili

     

    Au Cerro Santa Lucia, on grimpe des escaliers, on redescend, on remonte, pour admirer les différents points de vue sur la ville. J'avais d'abord repéré ces tourterelles depuis une terrasse en contrebas. Comme elles étaient occupées à faire leur toilette et ne semblaient pas décidées à bouger, je suis remontée d'un niveau ou deux pour les avoir à hauteur d'appareil photo. Après vérification, il s'agit d'une espèce déjà rencontrée au Pérou, lors de notre voyage en 2015 : la Tourterelle oreillarde (Zenaida auriculata), dont j'avais à l'époque rédigée la fiche descriptive sur Oiseaux.net.

    Tourterelle oreillarde

     

    En redescendant vers la sortie, en sous-bois, un bruit caractéristique m'attire : ça grattouille dans les feuilles mortes, et ça discute aussi. Les cris sont différents de ceux de notre Merle noir, mais le comportement est semblable. Il s'agit bien d'un merle, le Merle austral (Turdus falcklandii). On trouve cette espèce de merle au Chili, en Argentine et aux Îles Falkland (d'où il tire son nom scientifique). Pour en savoir plus, c'est ici : http://www.oiseaux.net/oiseaux/merle.austral.html.

    Merle austral

     

    Merle austral

     

    Merle austral

     

    Voilà pour les oiseaux vus lors de notre premier jour à Santiago. Le deuxième jour, en route pour visiter quelques musées, nous reverrons les Merles australs et les Tourterelles oreillardes mais aussi quelques nouvelles espèces. 


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    Ce vendredi 12 juillet 2019, il est 23h, je suis avec ma fille Charlotte à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle. Nous venons d'embarquer pour un vol de 14h à destination de Santiago du Chili. Notre but, une destination hors du commun, la mystérieuse Île de Pâques, que Charlotte rêve de visiter depuis qu'elle est petite.

    Arrivée à Santiago le lendemain matin, nous y restons 2 jours histoire de visiter un peu et de s'habituer au décalage horaire. Le Chili est un pays qui ne pose pas de problème particulier aux touristes : pas de maladies tropicales, routes en bon état (on peut louer une voiture sans danger), carte bancaire acceptée presque partout etc. Il faut juste s'habituer à leur monnaie dont la plus petite coupure est le billet de 1000 pesos (environ 1,25 euros) et ne pas oublier qu'en juillet là bas c'est l'hiver !

    Comme de nombreuses villes fondées par les Espagnols, Santiago du Chili possède sa "Plaza de Armas" entourée de plusieurs bâtiments historiques, dont la cathédrale que vous pouvez voir ci-dessous. A Santiago, bâtiments modernes et historiques se côtoient sans que cela semble choquer.
      

    Santiago du Chili

     

    Dès la fondation de la ville, au XVIe siècle, la décision est prise de construire une église sur le côté nord de la Plaza de Armas. Cependant la cathédrale que l'on voit de nos jours est loin d'être la première édifiée à cet endroit. L'église, rapidement devenue le siège du diocèse de Santiago, fut détruite par des séismes et reconstruite plusieurs fois au cours des siècles.

    Santiago du Chili

     

    Santiago du Chili

     

    Autour de la Plaza de Armas, un curieux mélange d'architecture, mêlant bâtiments modernes et plus anciens. Ces passerelles étonnantes étaient à l'ombre, on n'a pas traîné, pas encore habituées aux températures un peu fraîches de l'hiver chilien.

    Santiago du Chili

     

    La Casa Colorada est un des plus vieux bâtiments de Santiago. Située à quelques pas de la Plaza de Armas, elle fut construite à la fin du XVIIIe siècle. Il s'agit maintenant un musée appartenant à la ville de Santiago.

    Santiago du Chili

     

    Dans la même rue, l'église de la Merced se détache dans la lumière hivernale, comme en trompe l’œil sur la façade d'une tour de verre. L'intérieur mérite une courte visite, en particulier pour la statue auréolée de lumière de la Vierge située au dessus de l'autel. Ce n'est cependant pas l'église que j'ai préférée, les couleurs pastels dans les tons roses et jaunes de la décoration intérieure lui donnant un aspect un peu kitsch à mon goût.
     

    Santiago du Chili

     

    Non loin de là se dresse la colline du cerro Santa Lucia. C'est sur cette colline que le conquistador espagnol Pedro de Valdivia, à la tête de 150 hommes, fonde la ville de Santiago en 1541. Manquant de moyens humains et logistiques, harcelé par les Amérindiens, il parvient cependant à établir une colonie au Chili et en est nommé Gouverneur par le roi d'Espagne. Ne souhaitant pas s'arrêter en si bon chemin, il part avec ses hommes à la conquête du sud du Chili, patrie du peuple Mapuche qui avait déjà résisté avec succès aux Incas. La légende raconte qu'il finira dépecé vif lors d'une embuscade tendu par les Mapuches ...

    La colline de Santa Lucia constitue de nos jours un espace vert agréable et fleuri, parsemé d'escaliers, fontaines, chapelles et autres monuments commémoratifs. Elle offre de magnifiques points de vue sur la ville, et lorsque le temps le permet, sur la Cordillère des Andes. C'est ici que j'ai photographié mes premiers oiseaux chiliens.

    Santiago du Chili

     

    Santiago du Chili

     

    Santiago du Chili

     

    Santiago du Chili

     

    Au pied de la colline se trouve les quartiers de Lastarria et Bellavista, de part et d'autres du Rio  Mapocho, le cours d'eau tumultueux qui traverse la capitale chilienne. Ces quartiers sont le rendez-vous des étudiants, des artistes et des intellectuels, en leur temps une pépinière d'opposants à la dictature de Pinochet. C'est à Bellavista que l'on trouve la Chascona, une des demeures du poète et prix Nobel de littérature Pablo Neruda. La maison a été transformée en musée et se visite (mais photos interdites à l’intérieur). A ne pas manquer si vous séjournez à Santiago.

    Ci-dessous la petite église de la Vera Cruz dans le quartier de Lastarria, et la fontaine Alemana, dans le Parque Forestal, un espace vert qui longe le Rio Mapocho. Cette fontaine fut offerte par la communauté allemande à l’occasion du centenaire de l'indépendance du Chili, en 1910.
     

    Santiago du Chili

     

    Santiago du Chili

     

    L'avenue Libertador Bernardo O'Higgins est une des principales artères du centre de Santiago. Le long de cette avenue, on trouve en particulier le tristement célèbre palais de la Moneda, siège du gouvernement. Les images de son bombardement lors du coup d'Etat du général Pinochet le 11 septembre 1973 furent diffusées sur les télévisions du monde entier, tandis qu'entre ses murs le président Salvador Allende mettait fin à ses jours. Heureusement le Chili a maintenant tourné la page de cette sombre période de son histoire.

    Bien d'autres bâtiments bordent l'avenue, comme l'Université Catholique du Chili, un square aux jardinières un peu étranges, et une des plus anciennes églises de Santiago, l'église San Francisco de Almeda, dont une grande partie de la structure a miraculeusement survécu aux séismes qui secouent régulièrement la région.

    Santiago du Chili

     

    Santiago du Chili

     

    Santiago du Chili

     

    Santiago du Chili

     

    Santiago du Chili

     

    Le Musée chilien d'art précolombien, situé près de la Plaza de Armas, est un des musées à ne pas rater à Santiago. Au sous-sol sont présentés les différentes cultures précolombiennes du Chili, du nord au sud en passant par l'île de Pâques. Statues, poteries, textiles, et même les plus anciennes momies du monde, appartenant à un peuple qui vivait aux confins du désert de l'Atacama. Les statues de bois du peuple Mapuche sont particulièrement impressionnantes.

    Santiago du Chili

     

    Le premier étage présente des objets et œuvres provenant des différentes cultures d'Amériques du Sud, de la Terre de Feu au Mexique en passant par les Caraïbes. Un ensemble très intéressant, bien présenté et didactique.

    Dans les prochains articles, nous ferons connaissances avec quelques oiseaux rencontrés dans la capitale chilienne.


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